Les Enfants de la terre, tome 4 : Le Grand Voyage (partie 1)

Mon amie lectrice ayant décidé de se racheter toute la saga, je continu ma lecture des tomes au fur et à mesure qu'elle les trouve en occasion.
J'ai vraiment adoré cette saga, le 1er tome a clairement sa place dans mon top 50 livresque. Malheureusement, plus les tomes se suivent et plus mon ennui augmente.
L'histoire devient sans surprise et répétitive. J'ai l'impression que c'est comme les séries qui ont plus de 10 saisons, il n'y a plus rien à exploiter dans le scénario mais on continu pour l'argent. Dans ce tome, il ne se passe quasiment rien, en dehors de la rencontre avec les Sharamudoi (qui est très semblable aux rencontres précédentes). le couple poursuit son voyage en baisant toutes les 10 pages, Jondalar étant assez antipathique, je m'en passerais bien.. le suspense et l'intrigues ne sont pas là. Même en lisant le livre en diagonal, je me suis ennuyée, je n'aurais pas raté grand chose si j'avais sauté ce volume, qui aurait sans doute gagné à être condensé sur 150 pages.
J'aime toujours autant l'univers de la saga, Ayla, les moeurs des tribus, la découverte de la faune et la flore préhistorique.. C'est pour cela que je continuerai ma lecture, mais j'espère vraiment que les prochains tomes auront plus d'intérêt.
Un tome bien en dessous du 1er volume, il se lit cependant si facilement qu'il pourra devenir un bon roman de vacances.

Ce quatrième tome me conforte malheureusement dans l'idée que plus l'histoire continue et moins les livres sont intéressants. Je dis les livres car l'histoire en elle meme est super mais il faut dans ce tome parcourir 300 pages de descriptions de paysages avant que l'histoire ne commence enfin. Lorsque c'est le cas c'est palpitant mais sur 500 pages c'est décevant de ne prendre plaisir que durant 200 pages.
Je lirai sans doute le suivant pour connaître le suite mais s'il est du meme style que celui ci je ne pense pas que je pourrais continuer.

Comme le tome 2, ce tome est lent, à la limite du soporifique. Les personnages deviennent lassant : Ayla est trop parfaite, elle sait tout faire, elle est très belle, très conrageuse, découvre à elle toute seules plein de choses, elle n'a aucun défaut... Bref, trop c'est trop. Ça manque de nuance, tout ça. Quant à Jondalar, il est toujours aussi jaloux, possessif et égoïste. On se demande bien ce qu'Ayla lui trouve. Ah oui, il est très beau et c'est THE amant : là encore de longues scènes de sexe qui se ressemblent et sont lassantes.

Pendant des années, j'ai entendu certains de mes proches encenser cette saga préhistorique et insister fréquemment pour qu'à mon tour, je la lise. J'avais jusque là vaillamment résisté, mais c'était sans compter... le chantage. J'ai ainsi dû capituler et me lancer dans cette lecture imposante (près de 4 000 pages !) qui m'a tenue occupée durant les quatre derniers mois.

Tout ce préambule pour souligner le fait que je n'ai pas eu, à l'inverse de la plupart des amateurs de ces ouvrages, à attendre jusqu'à dix ou douze ans entre la parution de chaque volume, d'autant que le dernier est justement sorti tout récemment. Cela dit, j'ignore si on peut parler de chance, comme je l'expliquerai par la suite...

Pour commencer, je dois reconnaître certaines qualités à l'auteur, la première étant le volume impressionnant de ses recherches, lesquelles ne peuvent être mises en doute. J'admets également que sur des sujets précis, tels que la botanique, la climatologie, la zoologie, l'écologie ou l'artisanat, son implication réelle sous-entend un gigantesque travail de documentation. Elle-même explique d'ailleurs s'être rendue sur des sites de fouilles et avoir fait relire ses textes par des spécialistes.

... la suite sur mon blog !
Lien : http://lafautearousseau.over..

Résumé : " Ayla et Jondalar, son compagnon, poursuivent leur traversée des steppes immenses du continent européen. La femme aux cheveux d'or et le géant blond suscitent le trouble et l'effroi sur leur passage. Les peuples rudes qu'ils rencontrent vivent de la chasse et de la cueillette, mais n'ont jamais vu d'animaux domestiques. Or, ce couple étrange se déplace à cheval, en compagnie d'un loup apprivoisé. D'où tient-il donc ses pouvoirs ?
En quête d'un lieu qui deviendrait le foyer de leur union, Ayla et Jondalar affrontent les mille périls qui menaçaient nos ancêtres il y a 35 000 ans, entre Lascaux et Néanderthal, et nous font assister à l'éveil de la pensée humaine. "

Des longueurs et des descriptions sont ce que j'ai retenu de ce tome. Pour être même honnête, c'est parce que je suis têtue et que j'ai horreur de ne pas finir ce que je commence que j'ai persévéré dans ma lecture... Avec l'envie de passer au prochain tome le plus vite possible.

Quelle lecture laborieuse et fastidieuse ! J'ai l'impression que l'auteur passe cette première moitié de roman à nous rappeler ce qu'il s'est passé dans les tomes précédents ! Alors certes, au moment de leur sortie les livres avaient quelques années d'écart mais quand-même ! le lecteur n'est pas idiot et amnésique sur tout !
J'ai également l'impression que les personnages n'évoluent pas beaucoup. Ils restent toujours avec les mêmes inquiétudes et questionnements.

Bref assez déçue. J'hésite à passer au cinq sans finir celui-ci (de toutes façons avec un peu de chance il sera résumé dans la première moitié du suivant).

C'était pourtant une saga prometteuse !

Les premiers livres étaient vraiment biens et se sont lus à grande vitesse. Mais depuis le 3 eme, c'est hyper répétitif avec des paragraphes entiers copiés collés
Je suis de plus en plus déçue

bon, j'avoue, j'ai lu vraiment en diagonale, j'ai sauté des passages...je n'adhère pas vraiment.Déjà, j'étais déçue qu'il ne veuille pas rester chez le peuple qui a adopté ayla (mais bon, ça on le savait qu'elle partirait avec lui)...alors la suite?
des rencontres, de l'érotisme, des dangers, des inventions en tout genre...
je n'aime pas Jondalar, qui pour moi, n'est pas attirant du tout en caractère. Elle le suit parce que...il lui donne les plaisirs comme nul autre...
j'avoue avoir aimé leurs disputes...mais ça ne suffit pas à Ayla pour comprendre qui est vraiment Jondalar.
Je me demandais pourquoi il l'embêtait, pourquoi il lui imposait tant de contraintes, sa mauvaise humeur, ses réflexions méchantes et sans fondements, sa pensée à lui ...et que dire de sa réflexion sur le fait qu'elle pose plein de questions "bizarre" ou non ordinaires? ça nous montre clairement que Jondalar n'appréciera pas la suite de leur histoire...là aussi Ayla aurait du comprendre certaines choses et on sent qu'ils vont au devant de difficultés encore une fois...
On nous dresse un portrait de Jondalar (homme normal) qui découvre plein de choses à son contact et porte donc un autre regard grâce à elle sur le monde qui l'entoure. (il évolue, quitte les préjugés pour mieux comprendre grâce à Ayla qui l'enseigne, somme toute)
Honnêtement, j'aurai aimé qu'elle trouve mieux comme compagnon de vie...quelqu'un de plus ouvert, plus compréhensif et peut-être aussi plus intelligent..quelqu'un qui lui apporte autre chose que simplement des plaisirs physiques...
je sens qu'on va nous dire que le sentiment de bien-être qu'il lui apporte , sera essentiel et indispensable à son équilibre psychique à elle pour la suite...comme le ying et le yang...cad la pensée/méditation/réfléxion et le physique...
bref ça ne m'a pas plu car plus je cotoye Jondalar, moins je l'apprécie !

J'ai dévoré les trois premiers tomes, mais l'idée originale de départ s'essouffle un peu.