The canibella academy
Difficile d'être les derniers des cannibales dans cette famille particulière où chaque enfant porte en nom son ordre d'arrivée au monde.
Et voilà que la matriarche est à l'agonie et que, si on s'en tient aux traditions, il va falloir la manger.
L'idée est bonne (sinon goûteuse), et sur le papier, donnerait un super film horreur de série B à projeter dans un futur festival de film fantastique.
Hélas j'ai trouvé qu'on patinait beaucoup, à bien y réfléchir il n'y a pas beaucoup de scènes, mais tout est discuté, débattu, remaché, comme un vieux
Woody Allen des années 80. Certaines trames à peine esquissées sont même complètement oubliées (quid de Carol et Renee après ces deux jours particuliers ? ), ce qui surligne encore plus la futilité de la chose. Et c'est bien dommage car il y avait matière à en faire quelque chose de cynique, immonde et truculent. Parfois on sourit à reconnaître des références ou des critiques de notre société mais c'est tellement dilué qu'on ne sait pas vraiment si c'est là une satire, un prétexte ou un livre écrit trop vite.
Bref. Je suis totalement passée à côté.
Mais heureusement il y a Jack Nicholson.
[masse critique]