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Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement les éditions Julliard pour l'envoi en service presse du livre d' Anne-Lise Avril : « Les confluents »
Voici un très beau roman d'amour, une ode à la nature, une dystopie écologique renvoyant à une interrogation sur le monde de demain. Bienvenue pour un voyage dans le monde d'aujourd'hui et dans celui de demain. Un premier roman passionnant, dense, engagé et maîtrisé. L'auteure nous captive grâce à une écriture poétique , délicate et visuelle. Les paysages surgissent de la page et capturent le lecteur qui a eu la bonne idée de s'y plonger. Une belle découverte !
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J'aurais aimé pouvoir écrire une chronique sur ce livre. malheureusement, je ne peux pas pour des raisons qui me sont propres. Je ne dirai pas de mal de ce roman que tous ont aimé. Je préfère m'abstenir de tout commentaire afin de respecter le travail de chacun
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Liouba, une jeune journaliste, dont les parents ont été assassinés en Russie lorsqu'elle était étudiante à Paris, ne songe qu'à voyager pour découvrir, rencontrer les gens et sensibiliser le monde aux dangers du changement climatique et de la nécessité de préserver la nature. de la Jordanie au Libéria en passant par la Russie, elle s'immisce dans les projets forestiers mis en place par des femmes et des hommes engagés dans un combat de peut-être la dernière chance : protéger la planète par les éléments de la nature et non ceux de la civilisation. Au cours de son premier déplacement elle rencontre Talal, un photographe qui veut mettre des images sur l'exil ; la rencontre est lumineuse, spontanée mais sibylline. Ils ne se connaissent pas mais quelque chose parait déjà les unir, leurs regards s'entrecroisent, leurs mains semblent se parler. Un amour impossible se profile –elle est libre, lui ne l'est pas – seulement le destin est une route aux multiples chemins, aux méandres incontrôlables jonchés de forces invisibles et contradictoires.

En parallèle, vingt cinq ans plus tard en Indonésie Jaya quitte son frère jumeau et son île de naissance pour une destination inconnue dans un monde en proie aux colères climatiques et la cacophonie humaine. Aslam reste seul sans savoir si ce départ sera celui d'un nouveau changement, d'une renaissance ou d'une quête initiatique.

Un premier roman éblouissant qui rassemble sur le papier les sentiments, les belles-lettres, les idéaux et ce petit quelque chose d'inénarrable qui transforme le livre en une personne, en un coeur.

Ode à la nature, à sa préservation ; ode aux arbres, aux forêts, ode aux femmes et aux hommes de bonne volonté, celles et ceux qui doutent mais avancent, tombent et se relèvent, ode aux combattants de la vie, de la liberté ; ode aux blessés, aux corps déchirés, aux coeurs meurtris ; ode à ceux qui partent et reviennent, à ceux qui partent et ne reviendront jamais, ode à ceux qui continuent à danser sous la pluie, à celles et ceux qui attrapent un rayon de soleil dans l'obscurité de l'humanité. Et enfin, ode à l'amour, celui qui arrive doucement mais sûrement. Une main qui se pose, un regard qui contourne, des lèvres qui attendent la rencontre, des pensées et des paroles qui s'entrecroisent dans la même direction, un coeur qui hésite, résiste mais bat intensément dans le flux des désirs.

Un hymne contre la barbarie, la guerre sous toutes ses formes – celles invisibles que l'on ne nomme pas face à la destruction de la planète – pour que gagne l'amour malgré les virages anguleux qui pourraient anéantir tout espoir. Mais les petits ruisseaux font les grandes rivières quand ils rencontrent les eaux vives ; à l'image de ce roman les rencontres font l'histoire, entre les peuples, entre les éléments de la nature, entre deux êtres.

Quand deux coeurs se rejoignent, un confluent de volupté par le corps et l'esprit s'envole dans le firmament des âmes. Quand un récit vous emporte, c'est un confluent livresque par la force des mots et la puissance des sentiments. Ces sentiments non éphémères qui s'ancrent progressivement dans le terreau de l'esprit, des esprits sincères que la superficialité du monde n'a jamais pu atteindre. « Confluents » ou l'aube d'une espérance pour « planter des forêts contre les océans, croire en l'amour et renouveler le monde ».


Lien : https://squirelito.blogspot...
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Coup de coeur !

Un magnifique roman où le lecteur suit une jeune journaliste et un photographe. Ils ont en commun un engagement fort et sans limite pour leur métier. Tous deux, très accaparés par leur carrière professionnelle, voyagent au bout du monde allant dans des pays en guerre ou encore dans des endroits sauvages. Leur seul but, étant de montrer la réalité du monde.
Lorsqu'ils se rencontrent, une histoire d'amour commence, libres et sans promesse l'un vers l'autre.

Dans ce récit, deux périodes se croisent, le monde d'aujourd'hui et le monde futur, en 2040. Des hommes et des femmes travaillent et luttent ardemment pour la sauvegarde de la planète afin de maintenir les forêts et trouver des solutions pour préserver l'écosystème ainsi que les ressources naturelles. Un combat de tous les jours, d'une poignée d'hommes pour la survie du monde humain, animal et végétal.

L'intrigue est superbement bien menée et la fin est brillante. C'est un livre intelligent, superbe qui nous questionne sur l'avenir des générations futures à vivre sur notre planète et sur son devenir. Je souligne tout le talent de l'auteure arrivant à fusionner avec brio, une très belle rencontre amoureuse et les problématiques auquel le monde devra faire face dans les années à venir. Que vous dire de plus, l'écriture de l'auteure est délicate, poétique et lumineuse. C'est un ouvrage passionnant, captivant et moderne qu'il faut absolument découvrir en cette rentrée littéraire.

Entre histoire d'amour, d'anticipation et de dystopie écologique, cela a été pour moi, une claque littéraire. Pour un premier roman, c'est d'autant plus remarquable. Un très beau moment de lecture.
Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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Dès les premières lignes, ce roman m'a emportée par son écriture poétique. le personnage principal s'appelle Liouba Darcet. Elle est née d'un père Français (botaniste) et d'une mère Russe (journaliste). Elle se prédestine au métier de journaliste. Elle est encore étudiante quand elle apprend la mort de ses parents qui va la bouleverser et la plonger dans la solitude. Elle sera ensuite toujours dans une sorte d'exil, ne se sentant nulle part chez elle.
Pour son premier reportage, elle décide de partir en Jordanie pour chercher une histoire à raconter.
« Elle avait choisi la Jordanie parce qu'elle était prise par l'appel du désert, de ces paysages immenses et vides qui la laveraient de son deuil. Rien ne la retenait plus à Paris. C'était son rêve, à présent, de partir, de s'absorber dans le monde, de s'en faire témoin, de disparaître derrière ses mots, de devenir ce puits à travers lequel passerait la lumière. La douleur de la perte, le souvenir de Moscou, c'était ce qu'elle voulait fuir. »
Elle rencontre alors des bédouins dans le désert et recueille leurs témoignages. Leurs traditions ont changé car « le gouvernement impose aux familles de demeurer au même endroit ».
« […] mais en perdant la vie nomade, nous avons perdu quelque chose qui était notre liberté. Nous avons dû apprendre à devenir ceux qui restent, et non plus ceux qui s'en vont. »
Liouba fait la connaissance de Babak Majali qui plante des arbres dans le désert. Anne-Lise Avril fait de magnifiques descriptions de paysages. On a vraiment l'impression de partir en voyage avec elle. Elle insère de nombreux dialogues, à l'instar d'un reportage. Babak parle d'écosystème, de sécheresse, d'adaptation des végétaux aux conditions de vie extrêmes, au manque d'eau, à l'insolation, des sous-sols contenant des centaines d'espèces de fleurs en dormance et qui fleurissent au printemps.
« Elle aimait l'immobilité de ces moments, ces discussions. »
« Elle réalisait l'intrication ultime du végétal et de l'humain, qui avaient été, l'un et l'autre, la quête de leurs vies. » [à propos des parents de Liouba]
Il y a un côté Jean Giono, « L'homme qui plantait des arbres ». Avec cette notion de planter des arbustes qui ne grandiront certainement. Pour Babak, il faut tenter absolument quelque chose avant qu'il ne soit trop tard, ne pas baisser les bras. Je dirais même aussi un petit côté Pierre Rabhi.
De retour du désert, elle rencontre un photographe, Talal. Il est reporter de guerre à Gaza. Une attirance naît entre eux. Ils vont s'éloigner puis se retrouver quelques temps plus tard sur un autre endroit de la planète, entre deux reportages. Parfois ils travailleront ensemble sur un sujet. Liouba aura cette peur de perdre un être cher qui l'empêchera de s'attacher. Mais le désir est bien présent entre eux. A chaque fois qu'ils se croiseront, ce sera comme une évidence.
Le roman est divisé en 4 parties : le désert, la forêt, la nuit et l'île. Il alterne entre deux périodes, les années 2010 et les années 2040. Il y a donc un peu d'anticipation dans ce roman. La fin permet de faire le lien entre les personnages.
Ce premier roman est une belle découverte de cette rentrée littéraire. L'écriture est lente et douce. Les conversations sont bienveillantes, ouvertes, tout en simplicité. le lecteur est sensibilisé à la préservation de la planète. Les thèmes traités sont nombreux et à la lecture de la biographie d'Anne-Lise Avril, je comprends mieux son attachement pour les forêts et leur sauvegarde.

Merci Netgalley et Julliard pour cette belle lecture
Lien : https://joellebooks.fr/2021/..
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Très belle découverte !

Loubia, une jeune journaliste passionnée d'écologie, de nature, de faune et de flore parcourt le monde à la recherche de reportages sur les problèmes climatiques et leurs conséquences. Elle cherche à travers la planète, les hommes et les femmes qui se battent pour sauver la nature…..
Talal est photographe de guerre, il parcourt le monde également, pour des reportages sur les populations réfugiées.
Leurs chemins se croisent en Jordanie…… et ne vont cesser de se croiser au grès de leurs voyages.
Tellement de belles émotions dans ce roman, on voyage à travers le monde à la découverte de la nature, de sa beauté, de sa richesse, de sa force mais aussi de sa fragilité….. on souffre avec ces peuples forcés à l'exil, ses hommes et ses femmes meurtris par la guerre, ses combats d'hommes et femmes pour la liberté et pour la sauvegarde de la nature…..un magnifique trésor.
Ce livre est rempli d'espoir, avec cette belle forêt qui pousse en plein désert, avec ses hommes et ses femmes qui se battent pour préserver notre belle nature…..
De magnifiques passages décrivent la nature à travers le monde…..
Et puis cette belle histoire d'amour malgré les rendez-vous manqués, malgré l'éloignement et la peur…..cette force qui les rapproche inéluctablement…..

Touchant et mélancolique…..C'est beau, j'ai adoré ! ❤️
Un grand merci aux éditions Julliard pour la belle découverte !
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Anne-Lise Avril découpe son roman en quatre ambiances, le désert, la forêt, la nuit et l'ile, pour à chaque fois y décliner deux époques : la décennie 2010, puis un futur proche, en 2040.

Lucie et Talal étaient fait pour se rencontrer, le hasard les a réuni en Jordanie, le talent de photographe de l'un est très complémentaire des préoccupations d'écriture de l'autre. Une alchimie immédiate les relie immédiatement, sur le mode d'une amitié profonde, puisque, Lucie l'apprendra, Talal n'est pas libre. Ils se retrouveront tout de même, sur de hauts lieux de questionnement sur la planète : scènes de guerre, ou régions sacrifiées sur l'autel du profit.

Alors qu'en 2040, Jayal lutte autant qu'elle le peut pour défendre ce qui peut l'être encore, Aslam, seul sur une île en sursis attend son retour.

Il faudra atteindre les dernières pages pour comprendre ce qui relie ces personnages.

Belle plume, qui porte des personnages attachants, et décrit une intrigue amoureuse qui est un éloge de la lenteur, avec en filigrane un militantisme écologique bien impuissant parce que trop tardif.

Merci à Babelio et aux éditions Julliard.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Un roman comme un reportage qui nous emmène d'un point du globe à un autre pour rendre compte des grands dégâts laissés par les guerres et le réchauffement climatique. Il nous entraîne aussi à travers le temps, de 2009 à 2040, pour mieux nous faire comprendre les conséquences inéluctables de ce changement.
C'est aussi la rencontre entre deux journalistes, Liouba et Talal, elle reporter sur le changement climatique, lui photographe qui suit les populations réfugiées.
Un livre qui en apprend beaucoup sur la fonte des glaciers au Groenland par exemple, avec des tentatives de ralentir cette fonte en les recouvrant de grands draps blancs. Ou bien nous suivons Aslam qui, en 2040 plante inlassablement des arbres sur son île dans l'espoir d'aider la terre à regagner de l'espace sur la mer. Il est question aussi de la guerre en Syrie et du sort de tous ceux qui tentent de fuir pour une vie meilleure.

C'est un texte très riche et bien documenté, avec, à mon avis un style un peu trop technique parfois, qui relève plus du documentaire que du roman. le style d'écriture est aussi très exigeant, rendant la lecture ardue, en tout cas pour moi.
Enfin, je me suis beaucoup perdue dans les changements d'époques et la multitude de personnages, car il me semble que l'auteure peut passer, dans un même chapitre, à des personnages différents et, ce, sans prévenir.
Cela m'a beaucoup gênée.
Je remercie masse critique et les éditions Julliard pour l'envoi de ce livre.
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Ils sont deux vaisseaux qui se croisent au fil de leurs voyages : Liouba est journaliste, Talal photographe. Elle s'intéresse aux forêts et à ceux qui se battent pour les préserver, il suit la guerre et ses exilés. Orphelins tous les 2, leur rencontre va être une évidence. Une évidence peut-être, mais rien n'est jamais facile dans l'amour. Sous fond de réchauffement climatique et de conflits(la Syrie encore), leur histoire va s'inscrire au gré de leurs convictions, leurs échanges et de leurs RDV épisodiques.
Un texte fin, documenté, tout en pudeur et délicatesse , porté par une plume élégante et érudite. le récit s'articule sur 2 périodes (2009 et 2040) et dessine avec intelligence de grands enjeux de notre époque. La fin est parfaite. J'ai beaucoup appris sur la capacité des hommes à croire, toujours et encore.
Une belle découverte ! Ne passez pas à côté de ce premier roman.
Merci à @netgalleyfrance et aux @editions_julliard pour le partage
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C'est le roman d'une rencontre. Entre elle et lui, parfois, entre deux mondes, deux temporalités, deux cultures, pour l'amour des Hommes, de la nature et de la terre, l'amour d'un homme et d'une femme.

Alternant deux périodes, 2040 puis de 2009 à 2014, l'autrice nous emmène à travers le désert, la forêt, la nuit, l'île, à la rencontre de ses personnages.

Elle, grand reporter, parcourt le monde pour observer les forêts et révéler au monde leur disparition, témoin des effets du réchauffement climatique et de la destruction lente mais inéluctable de notre terre.

Lui, photographe de guerre, traverse le monde pour témoigner des ravages dans les zones en guerre ou celles déjà touchées par les effets du réchauffement climatique, au nom des populations qu'il y rencontre. Tente de comprendre la façon dont les peuples doivent s'adapter en migrant pour survire quelque part, là où la terre est encore accueillante.

Malgré leurs activités différentes, lorsque ces deux journalistes se croisent en Jordanie, une relation ténue commence à se tisser. Au fil du temps, de pays en pays, grâce à quelques moments volés à leur activités réciproques et à leurs vies privées, leur relation assez banale au départ devient profonde et plus intime. La souffrance des autres, la lente détérioration de la planète dont Liouba et Talal sont les témoins ne les empêche pas de comprendre peu à peu l'attirance qu'ils ont l'un pour l'autre.

Lui s'acharne à replanter des arbres pour sauver la mangrove, elle part à travers la planète témoigner des détériorations toujours plus rapides provoquées par les humains. Mais toujours ils se retrouvent. Leur histoire d'amour pourrait être ordinaire, mais elle est montrée sous un angle attachant, à la fois teintée de mélancolie et d'une certaine fatalité, et toujours avec beaucoup de douceur.

Anne-Lise Avril nous offre là une livre poétique, sensible et humain. Elle éveille nos consciences sans jamais être moralisatrice.

chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/09/12/les-confluents-anne-lise-avril/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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