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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Harvey Berntein a 46 ans. Malheureux dans sa vie, avec sa femme, sa famille et son métier, il décide d'écrire une lettre de suicide. C'est un écrivain en mal de vivre. Ses livres ne reçoivent que des critiques négatives et il se laisse emporter par l'alcool. Il enseigne l'écriture dans l'Ecole des Écrivains de Best-sellers. Un jour, il reçoit une candidature d'une jeune femme pour suivre une formation. Elle s'appelle Cathy, elle est prostituée, elle va changer sa vie et elle va devenir son obsession jusqu'à leur rencontre. Une rencontre qui va les amener jusque Los Angeles, ses studios, ses plateaux de tournage... Va-t-il, comme il l'avait décidé, mettre fin à ses jours?

Quel livre! L'histoire est tout aussi décalée que sont loufoques les personnages. (sans exception) Ils leur arrivent des événements totalement rocambolesques. J'ai apprécié la première partie du livre par son originalité que ce soit les personnages, l'histoire ou la structure même du récit. La deuxième partie part franchement dans tous les sens. L'auteur nous amène à une critique du milieu hollywoodien: un savamment cocktail de vodka, de drogue et de filles dénudées. (Milieu bien connu de l'auteur) Bref, il faut vraiment ne pas prendre au sérieux cette histoire qui bien souvent dérive vers le burlesque et vous passerez comme moi un bon moment de lecture.
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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De l'eau il en est peu question, ici on croise plus souvent de la vodka et du shit, ingurgités à longueur de pages par des prostituées, des starlettes et tout un aréopage de figures plus loufoques les unes que les autres.

Et pourtant tout commence mal. Harvey, écrivain qui enseigne l'écriture dans une école à "best-seller", prépare la lettre qui justifiera son suicide. Une balle dans la peau ? Mais la rencontre d'une de ses élèves va faire dévier sa trajectoire ... pour arriver à Hollywood, dans les usines de la production cinématographique.

Il faut dire que l'auteur, George Axelrod, était scénariste à Hollywood ("7 ans de réflexion", "Diamants sur canapé", (excusez du peu)) et connaît son monde. Ça lui permet d'en tirer tous les travers.

D'un style alerte, maniant la langue, les mots et l'absurde jusqu'au burlesque, il emporte le lecteur dans un tourbillon de cocasseries et d'humour. On rit franchement pour peu qu'on se prenne au jeu.

Écrit en 1971, ce roman vient tout juste de faire l'objet d'une traduction française aux éditions Sonatine.

Merci aussi à Babélio pour ce bon moment de lecture grâce à Masse Critique.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
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Harvey Bernstein, 46 ans, écrivain raté communique par courrier avec Cathy, candidate pour intégrer l'école d'écrivain Best seller où il enseigne, et prostituée à ses heures. Harvey en tombe amoureux et sa rencontre va l'entrainer dans des aventures toutes autant burlesques les unes que les autres.
Pour autant, je ne suis pas fan de ce genre de littérature, mais les personnages un peu loufoques, tordus, atypiques poussent à la lecture.
On est ici face à un roman particulier, drôle, bizarre, une lecture à ne pas prendre au sérieux.
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Auteur et scénariste à succès, George Axelrod, dont je reparlerai plus tard, avait commis en 1971 ce petit roman hilarant intitulé "Where Am I now when I need me?" ( que perso j'aurais traduit "Est-ce que quelqu'un peut me dire où je suis passé, bordel!" , mais que le traducteur français a vaillamment transposé en "La température de l'eau", qu'on m'explique pourquoi.
Bien sûr, l'eau des piscines, ou celle de l'océan, ont une petite importance dans le récit. Bien sûr on y trouve une extatique scène de piscine d'hôtel , vécue par l'héroïne en bikini lamé or. Mais après tout les baignoires et les douches, la vodka, le jus de tomate et le sel de céleri, auraient pu faire de très jolis titres, eux aussi....
Enfin bon....

Chez Tonton Axelrod, quoi qu'il en soit, on appelle un chat un chat, et ce qu'on n'appelait pas encore une call girl s'appelle... une prostituée. La susdite n'en restant pas moins une délicieuse, et très attachante personne (pourquoi non????). Et quand par hasard une telle "bombesque" créature éprouve quelque irrésistible envie de prendre des cours pour devenir un célèbre Écrivain de Best- Sellers, il se trouve forcément quelque part un autre quelqu'un - de préférence au bord du suicide, et très mais vraiment très très très imbibé de vodka - pour enfourcher (en titubant) les grands chevaux de la littérature alimentaire , lui expliquer (en bredouillant) l'usage des points et des virgules, et se prendre les pieds .... dans le tapis de bain.En ce qui me concerne c'est un peu par hasard que dans la famille " Petits bijoux de la littérature américaine des années 50/60", j'avais demandé le grand oncle Axelrod....-Eh bien, figurez-vous, très bonne pioche, et je n'ai pas été déçue !Car non seulement Oncle George avait été en 1952, à Brodway, l'auteur de la pièce à succès "7 YEARS ITCH" ( pièce qui fut adaptée au cinéma par Billy Wilder dans l'inoubliable "Sept ans de réflexion ", avec Marilyn Monroe...). Non seulement il avait été, en 1954, le scénariste de "BREAKFAST AT TIFFANY'S", avec la non moins inoubliable et peut-être encore plus adorable Audrey Hepburn... Mais il se trouve qu'il fut aussi un inventif, très original , et très très espiègle écrivain. Et que dans cette grande famille des curiosités littéraires à tendance burlesque venues d'outre-Atlantique, il nous a produit là un petit roman foutraque, licencieux, et même un petit poil graveleux, néanmoins tout à fait délectable. (Et puis quoi, on est entre adultes, et depuis les années 60 ou 70, on a vu tellement pire!! )

Avec ses clins d'oeil appuyés en direction de "BREAKFAST AT TIFFANY'S et de la sémillante Holly Gollightly , avec un ton et une fin totalement déjantés (qui ne sont pas sans évoquer le "99 francs" de Beigbeder), voilà une lecture en tous points tonique et revigorante. Adonc, ne boudons pas notre plaisir. Admettons même que nous en avons pris beaucoup à barboter dans cette hilarante, carnavalesque , immorale et totalement décomplexée "Température de l'eau".


Et sur ce, que diriez-vous de nous resservir une petite vodka (Hips!!!!)?
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Etre un écrivain raté, c'est une chose. Mais quand on est en plus un père raté, un mari raté, un critique raté et un professeur raté à L'Ecole des Ecrivains de Best-seller, alors là, il ne reste pas grand-chose à faire. Harvey Bernstein hésite simplement sur la façon de mettre fin à cette longue suite d'échec ... difficile d'utiliser un pistolet alors que sa femme est présidente du Comité pour une législation saine des armes à feu. Reste l'option de la défenestration, ou les somnifères. Mais alors que ses tergiversations se prolongent, il reçoit au travail la candidature d'une jeune femme apprenti-auteur de best-seller, Cathy, et elle va tellement piquer sa curiosité (et ses fantasmes), qu'il va s'embarquer à sa rencontre dans une série d'aventures loufoques, rocambolesques, torrides et bien arrosées !
C'est typiquement le genre de bouquin dans lequel je n'aurais sans doute pas eu l'idée de mettre le nez, mais qu'on a beaucoup de mal à lâcher une fois qu'on est entré dans son atmosphère complètement délirante (d'ailleurs, il ne faut pas, car on perd vite le fil). Difficile parfois de faire la part entre réalité, hallucinations et fantasmes des personnages, mais les quiproquos et situations hasardeuses sont dignes de comédies hollywoodiennes, et on sent que l'auteur possède à fond son sujet lorsque l'on plonge dans la folie et la décadence des studios hollywoodiens, ce qui est normal étant donné qu'il a été pendant de longues années un scénariste à succès (notamment du film Diamants sur canapé avec Audrey Hepburn, inspiré d'une nouvelle de Truman Capote). Les personnages d'Harvey et de Cathy sont assez irrésistibles, comme le reste de la troupe rencontrée à Hollywood, condensés de caricatures sur pattes, mais qui nous font bien rire.
Un livre très distrayant, donc, à ne pas mettre toutefois entre toutes les mains pour cause de scènes de débauche assez explicites !
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