Lady S, tome 13 : Crimes de guerre

Dans ce treizième tome, Shania débarque à Paris pour aider l'ONG Action 19 au sujet du Mawali, un petit Etat africain peu soucieux des droits de l'homme, et ce grâce à ses relations avec l'ambassadeur de ce pays dont elle a aidé le fils il y a quelques années.
En parallèle, elle est contactée par la CIA qui s'intéresse aussi au Mawali.
Mais quand elle apprend que le colonel Lomumbo, principal responsable des exactions, est à Paris, Shania prend tous les risques pour le faire arrêter et comparaître devant la CPI. Elle se retrouve alors prise au piège entre des intérêts puissants et des jeux d'espionnage complexes.

Le scénario est efficace mais sans surprises (on devine rapidement qui est l'informateur de l'ONG et le rôle trouble de Wilkins).
Le dessin est toujours aussi soigné, avec un petit bémol car la couverture laissait à penser qu'il y aurait de belles planches de Paris, or la ville est moins mise en valeur que d'autres dans les albums précédents (je pense notamment à Lisbonne et Florence).
Autre regret, l'album ne fait pas apparaître d'autres personnages récurrents, notamment James Fitzroy, Anton ou Conrad. Il n'y a donc que de l'action, certes efficace, mais pas d'avancée dans les relations interpersonnelles, et j'ai trouvé que cela manquait pour équilibrer le contenu de l'album.

Philippe Aymond continue en solo la série Lady S en utilisant le contexte international actuel : crimes de guerre commis dans un pays africain, poursuites engagées par un tribunal pénal international, passivité – complicité d'États occidentaux, qui cherchent à préserver leurs intérêts économiques dans des dictatures sanglantes...

Shania Rivkas arrive à Paris pour aider l'ONG qui l'emploie. L'agence sur place dispose d'un informateur lui transmettant les preuves des horreurs commises par un colonel d'un pays d'Afrique qui pourrait prochainement passer par Paris. L'idée de l'ONG est d'obtenir un mandat d'arrêt international et de le faire arrêter lors de son séjour. Shania va utiliser ses connaissances passées pour y parvenir, même si elle reste contrôlée de prés par la CIA.

Bien réalisé, parfaitement mené par un dessinateur qui sait dérouler les scènes d'action, ce Lady S est efficace et visuellement agréable, mais il lui manque un petit quelque chose pour dépasser le statut de bonne BD "classique".

Philippe Aymond, signe avec Crimes de guerre, un nouveau Lady S., réussi comme les précédents. Cet album offre l'opportunité d'être lu de manière isolée, ce qui n'est pas une nouveauté non plus.

Cette fois-ci, Lady S. se retrouve à Paris, comme le laisse entendre la première de couverture. Il s'agira ici du Paris de tous les jours. Il ne faut pas s'attendre à une balade touristique : le périphérique prend ici plus d'importance que nos célèbres monuments. Faire figurer la Tour Eiffel relève presque de l'argument commercial, d'autant que le scénario n'offre qu'une seule scène sur les toits… dommage !

Tout le reste est réussi. L'intrigue s'intéresse à un pays d'Afrique et l'un de ses dirigeants, qui fait ici office de méchant. du moins pour un temps, car d'autres vont prendre le relais. le jeu des espions n'étonnera pas vraiment, mais tout cela reste plaisant pour un one-shot. Autre nouveauté : il n'y aucun personnage récurrent de la série ici. le scénario est toutefois immersif et permet de compenser cette absence. le dénouement laisse des portes ouvertes pour la suite. Affaire à suivre…

Les dessins, même s'ils ne mettent guère Paris en valeur, sont le point fort de l'album : aucune imperfection. le style est réaliste, maîtrisé à la perfection. La mise en page est tout aussi classique que le scénario, il n'empêche que tout cela aussi efficace que sympathique.

Une nouvelle fois Crimes en guerre confirme que la série Lady S. ne paie pas de mine mais se révèle une sacrée bonne pioche. Vivement le prochain opus !

Shania Rivkas est envoyé à l'entenne parisienne d'Action 19 afin de les aider à traiter le sujet délicat du Nawali, un petit pays d'Afrique centrale qui voit d'un mauvais oeil les enquêtes pour crimes de guerre. Évidemment notre Lady S ne va pas tarder à être contactée par la CIA qui elle aussi s'intéresse au sujet...

Ce tome 13 est un peu près indépendant des autres ce qui permet la lecture sans se replonger dans les 12 opus précédents.
Le scénario est sympathique et bien ficelé : une histoire d'espionnage mêlé de politique, sans oublier un peu d'action et de retournement de situation. Lady s est un peu notre James Bond à nous, les gadgets en moins!

La ligne claire du dessin est toujours aussi sérieuse et réaliste.

Ceci est un nouvel opus de Lady S. proposé par Philippe Aymond qui oeuvre en solo, toujours. Et bien, c'est à nouveau un tome très réussi. Quoique légèrement différent des autres tomes, dans la mesure où Lady S. débarque à Paris toute seule, on ne verra pas d'autres personnages récurrents de la série dans ce tome.
Lady S. se retrouve sur une affaire de traque d'un criminel de guerre en Afrique coupable de crimes intolérables, qui visiblement est à Paris, et se réfugie dans son ambassade. Par un scénario bien ficelé, Lady S. va l'extraire, mais cela est sans compter sur des problèmes, des complots, une machinerie bien huilée, par une taupe, évidemment.

Cette bande dessinée se lit en mode one shot, il y a de l'action, une histoire intéressante, des dialogues intelligents.
La conclusion, cependant, ouvre à une suite, à découvrir dans les prochains tomes.
Un bon moment de lecture.

Shania arrive à Paris pour prêter main forte à une ONG qui s'intéresse au Malawi, un petit état africain, et en particulier à un colonel criminel qui essaye d'échapper à la cour pénale internationale. Shania met à profit ses relations avec l'ambassadeur et va s'impliquer personnellement dans la résolution musclée de l'affaire.
L'album se lit plutôt bien et de manière indépendante, malgré un scénario un peu facile, sur fond de crimes de guerre en Afrique et d'implication des services secrets américains.

Très bon tome : la lecture est fluide , l'intrigue est "prenante" et les dessins de qualité.

Lady S continue la lutte contre les méchants : Uhuru Lomumbo, colonel mawalite, à un mandat international mais il a trouvé refuge dans son ambassade (pas terrible la police française).

Heureusement lady S aidée (?) par l'organisation Action 19 et les services secrets US va tendre un piège pour arrêter Lomumbo

Un épisode plaisant le scénario et un peu moins prenant que les premiers tomes mais une histoire en un tome qui m'a plu