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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je suis toujours un peu dubitatif lorsqu'un " personnage connu " présente un roman et , je vous l'avoue , je suis rarement " bon client " . Alors là , pourquoi ? Ben d'abord , c'est Roselyne , une femme dont je ne partage pas les convictions mais qui a tout de même aussi des côtés fort sympathiques . Bref , une femme qui mérite le respect , qui sait s'exprimer , qui a des convictions mais laisse parler les autres ...Rare dans un paysage politique où l'arrogance détestable et le débit " mitraillette " sont trop souvent de sortie . Bref , Roselyne , je l'aime bien car , si ses propos peuvent m'agacer , je ne me sens pas rabaissé....J'arrête . Ensuite , elle rend hommage à sa grand - mère et ça, pour moi , c'est un geste de grande classe .Oui , parler ainsi d'une telle vie , c'est reconnaître ses origines , ne pas les renier , les accepter avec délectation, dire que si Roselyne est Roselyne , c'est sans doute parce que Corentine a existé. Ah , oui , mon manque d'objectivité , c'est peut être aussi parce que , mon épouse et moi , pour des raisons bien différentes, avons été élevés par une grand - mère. Alors , oui , le geste de Roselyne , cet hommage , cette reconnaissance , c'est la classe. Ensuite , il y a la couverture ...Belle , très belle , Corentine . Altière. le regard franc et déterminé. Forcément, quand on connaît sa vie , il lui a bien fallu être déterminée !! Enfin , dernière remarque : il est vraiment bien son livre , pudique , ne révélant que ce qui peut être dit ,humain , plein de poésie, empreint d'un respect et d'une admiration sans bornes d'une petite fille " chanceuse " vis à vis d une grand - mère aimante et aimée , poursuivie , elle , par " une drôle de chance" . C'est un petit livre plein de sentiments , d'émotions, de tolérance, de reconnaissance où les mots sont porteurs de sens.La description d'un monde , d'une époque pas si lointaine... . Oui, Roselyne , je l'aime bien car elle montre là un coeur énorme. Certaines de ses collègues devraient prendre " de la graine " ...Vous voulez des noms ? Mais non , vous les connaissez aussi bien que moi , hein ? Je ne voudrais pas aller au devant des ennuis après avoir vécu un aussi bon et beau moment de lecture .Merci , madame Bachelot ....
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- Korantin, arestit 'ta  a ober soñjoù ! Ha c'hwi 'gred e vo graet al labour dre c'hras Sant-Herve ?  Ma Doue,  met piv 'neus bountet  ur verc'h sort-se ganin! C'hoari a ra he friñsez...
 
Pauvre Corentine, à quatre ans, elle se fait sévèrement rabrouer par sa mère, qui lui reproche ses rêveries et son manque d'enthousiasme au "labour" ! C'est pas par l'entremise de saint Hervé qu'il va se faire, ce travail! Mais qui lui a dieu fichu une fille pareille? C'est qu'elle se prend pour une princesse!

Vous trouvez que je suis douée en bas breton, que je jongle divinement avec le dialecte si spécifique  des Montagnes Noires?

Tous les dialogues de la partie "bretonne"de Corentine, biographie de la grand'mère maternelle de Roselyne Bachelot,  sont en breton sous-titré, je n'ai aucun mérite!

Corentine , à  sept ans, est vendue par un père  misérable et une mère harrassée, dure et  surchargée d'enfants, à une famille de maquignons qui , sans la dorloter, la nourrit à sa faim  ..moyennant un travail épuisant et incessant.

Ce n'est pas Les cendres d'Angela de Frank Mc Court   nous sommes en Bretagne, pas en Irlande, mais c'est la même misère, la même famine, le même mépris pour les "droits" de l'enfant!

Cédée une nouvelle fois, à douze ans, à une épouvantable harpie parisienne qui la traite comme un chien, Corentine apprend vite le métier de bonne, s'y montre parfaite et finit par se faire embaucher dans une grande maison aristocratique. Elle monte en grade.

 Ce n'est pas non plus le  Journal d'une femme de chambre: l'héroïne est une enfant, puis une jeune fille, toute naïve.  Corentine est bien loin de la madrée Celestine d'Octave Mirbeau..

Ce n'est pas non plus un joyau littéraire sur la durete d'une enfance paysanne,  comme Marie-Claire de Marguerite Audoux,
Le sang noir de Guilloux ou Lambeaux de Charles Juillet : Roselyne Bachelot sait écrire mais n'a pas ce qu'on appelle "une écriture".

Corentine, c' est l'hommage d'une petite-fille de la bonne bourgeoisie devenue ministre puis "créature médiatique " à sa grand-mère bretonne, paysanne et pauvre, qui a eu "de la chance",  comme on ne cesse de le lui dire .

 C'est qu'elle en a eu de la chance, Corentine ! 

Chance d'être vendue à  7ans, bonniche à 12, et veuve , à  vingt quatre, d'un jeune bourgeois follement aimé, tué à la bataille de la Marne , ouvrière par nécessité, quinze jours après la naissance de son enfant sans père.

Mais de la chance  quand même : celle d'échapper à la faim, à l'illettrisme,  à l'humiliation,  à  la sujétion.

Celle d'accéder, après tant de "chanceuses"  vicissitudes,  au statut  d'épouse admirée , de patronne d'atelier, de mère vigilante.

Bref à celui, envié,  de femme libre , autonome et respectée à une époque où la chose était plus que rare.

Une lecture instructive et attachante.

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Je n'ai pas l'habitude ni ne me soucie d'ordinaire des écrits des politiques mais là franchement je ferai exception.
Un petit livre vu et acheté, au hasard de mes pérégrinations à la librairie.
Voici une histoire vraie, sorte de récit - roman de la vie de la grand- mère de Roselyne Bachelot: Corentine.
Mais quelle femme! Un destin étonnant !

Née dans les Montagnes noires à Gourin en 1890, issue d'une famille nombreuse pauvre, trimant aux champs , vendue par ses parents à un marchand de chevaux de Rouadouallec à sept ans, hantée par la faim, placée à douze chez des bourgeois de Paris, cette petite paysanne illettrée , intelligente et travailleuse jamais effrayée ni usée par un quotidien humiliant , à la merci de la prédation sexuelle des patrons, exploitée, privée de liberté, taillable et corvéable à merci, soumise (apparemment )à l'avarice crasse, de ces bourgeois méprisants , de chambre de bonne minuscule en usine d'armement où elle découvrira la solidarité ouvrière , contrairement aux coups bas , haines et jalousies incessants de la domesticité en maison bourgeoise —— cette maîtresse femme, déterminée , volontaire droite dans ses sabots, insoumise , combattante ——-tracera son chemin avec ambition, ne fera jamais son miel des compliments ni boniments qui se tramaient ainsi que les intrigues amoureuses ni chez les maîtres ,les de la Rousselaye ni chez les domestiques.....
Elle ne baissera Jamais les bras , observera , son handicap: savoir lire et écrire, son premier mari: Jules le Bris , mort pour la France le 26 septembre 1914 à 26 ans, l'y aidera.
L'auteure évoque les conditions de vie à la ferme à cette époque en Basse Bretagne: société complètement figée dans des traditions compassées : les parents «  louaient » ou «  revendaient » leurs enfants, saleté , promiscuité , excréments des porcs qui partageaient la salle commune, soupes maigres , sensation de faim permanente , bouillies d'avoine ou de pommes de terre, enfants confrontés très tôt aux indispensables travaux de subsistance qui faisaient tourner la ferme, toute puissance du père, servitude de la mère!

Peur de voir s'abattre l'épouvantable famine qui sévissait en 1845/, racontée par le grand-père maternel de Corentine.

L'auteure raconte Corentine Sinou ——- cette femme exceptionnelle ——avec pudeur , justesse et émotion, beaucoup d'humanité, empreinte d'une chaude admiration toute naturelle pour cette grand- mère décédée en 1969, aimante et aimée, malicieuse ...aidée malgré tout par un parcours mêlé de chance et de combat...
Un portrait bien écrit , hommage remarquable , poignant ——-dans le contexte historique ——extraordinairement bien mis en valeur.
Cela m'a fait penser à «  Mémé » dePhilippe Torreton mais un ton au-dessus .
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Elle est surprenante Roselyne Bachelot.
Elle peut être aussi agaçante que sympathique et amusante.
Ce livre est une bonne surprise.
Bien écrit, intéressant.
La vie de sa grand-mère n'est pas un long fleuve tranquille.
de la vie de ses débuts à nos jours, il semble qu'il y ait plusieurs siècles tant les conditions de vie ont changé.
C'est drôle les ressentis. Autant je n'avais pas été très sensible au « Mémé » de Philippe Torreton, .autant j'ai apprécié cette Corentine au parcours difficile
Roselyne Bachelot a su lui rendre un magnifique hommage
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On ne peut que souscrire à l'intention de rendre hommage à une proche parente qui, armée de sa seule volonté, a dû surmonter pour faire sa vie les difficultés inhérentes à une naissance dans une famille provinciale pauvre et à la condition de femme, dans un contexte que n'aurait pas renié Zola pour ajouter un tome aux Rougon Macquart. Roselyne Bachelot, qu'on ne présente plus, s'est livrée à cet exercice avec sa grand-mère Corentine.

Je la connaissais (par média interposé avec tout ce que cela peut comporter de travestissement de la réalité) franche de parole, usant de la langue de bois avec moins d'éclat que ses homologues masculins de la classe politique, je lui découvre avec cet ouvrage une sensibilité familiale touchante. Avec quelques nuances de lutte féministe, elle aborde la condition d'asservissement de laquelle s'est extirpée sa grand-mère au début du 20ème siècle. Dans le grand combat solitaire qu'a été sa vie, ayant perdu l'amour de sa vie dans la grande boucherie de 14, Roselyne Bachelot nous dresse le panégyrique de cet héroïsme au quotidien, lorsqu'aux difficultés d'une vie misérable il fallait adjoindre la vigilance imposée aux jeunes filles livrées à elles-mêmes dans la jungle machiste qui prévaut depuis que le genre masculin a imposé sa domination.

Emouvant hommage dans lequel on discerne outre l'amour non-dit que Roselyne Bachelot éprouve pour son ascendante, ce grand respect dû aux petites gens qui ont su préserver leur honneur contre vent et marée en dépit des semelles de plomb que leur a fait chausser leur naissance. Lourd handicap originel pour progresser dans la vie et fonder une famille qui aura fait sa fierté à n'en pas douter au terme de sa vie, lorsque Amstrong posait le pied sur la lune. Alors qu'au petit pas pour l'Homme avec la majuscule, il restait, et reste encore, un grand pas à faire pour l'homme avec la minuscule afin de renier une fois pour toute cette supériorité auto proclamée sur sa congénère du sexe pour le coup déclaré faible.
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J'ai découvert par hasard que Roselyne Bachelot avait écrit plusieurs livres dont le très beau consacré à sa grand-mère Corentine, née pauvre et devenue une femme de caractère, libre et militante, défenseure de la lutte pacifiste pour le travail des femmes et également pour l'accès au savoir, à l'éducation. Une très belle réussite littéraire et historique pour ce livre que je recommande.
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Une belle surprise ! Pas d'auto-promotion dans ce court récit d'une vie pourtant bien remplie : celle de la grand-mère de la ministre , Roselyne Bachelot. Avec une simplicité non dénuée d'une certaine élégance, celle-ci raconte la vie difficile de Corentine, petite bretonne mal-née, au coeur des Montagnes noires des années 1890. Dans cette région reculée, la faim est quotidienne chez les plus pauvres qui envoient leurs enfants servir dès leur plus jeune âge chez des plus riches qui les nourriront.
Mais Corentine a de l'ambition, de la volonté, de l'intelligence et de la chance, aussi, un peu. A force de courage et d'audace, elle parvient à échapper à son destin.
Il est salutaire, de temps en temps, de lire ce genre de biographies qui remettent les pendules à l'heure et les nombrils en place. Cela fait du bien, de lire qu'on peut s'extirper de la fange sans se plaindre et sans salir davantage ceux qui n'ont fait que nous y faire naître.
Le livre est un peu court et la fin un peu brève. J'aurais aimé que l'auteure nous livre un peu plus de détails sur la vie de Corentine après son retour à Gourin. Cela mériterait un deuxième tome !
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C'est une proche, bretonne jusqu'au bout des ongles, qui m'a mis ce livre entre les mains.
J'ai dû faire une exception à ma règle, car il est très rare que je lise des livres écrits par des peoples et encore moins écrits par des personnages politiques.
J'ai cette constante suspicion, que ces personnes ne sont peut-être pas toujours les auteurs de leurs propres ouvrages.
*

Bref, je me suis plongé dans la vie de Corentine, la grand-mère de l'auteure.
Cette femme issue d'une famille nombreuse et de parents pauvres bretons, a eu un destin qui fût malheureusement semblable à celui d'autres femmes de son époque.

Car la misère était grande en ce début du XXe siècle, surtout dans cette région de France où la vie en compagne était rude, où les hivers étaient froids et dévastateurs.
Comme dans d'autres régions pauvres de France, les gens avaient peu d'argent et avaient en conséquence du mal à manger à leur faim.
Dans les familles nombreuses qui possédaient quelques terres et une fermette, toutes et tous à l'âge de travailler parfois très jeunes, contribuaient aux tâches quotidiennes difficiles.

Avant les lois de Jules Ferry en 1882, rendant l'école laïque et gratuite, les seules institutions éducatives étaient tenues par des religieux.ses.
Mais le constat est effarant de voir qu'en Bretagne et ailleurs à la fin du XIXe siècle, beaucoup trop d'enfants n'étaient pas scolarisés.
Et l'analphabétisme était encore plus répandu chez les filles. Les parents paralysés par des traditions rigides et rigoristes, préféraient garder leurs filles ainées à aider aux travaux de la maison, à aider à élever les plus petits de la famille ou à les envoyer comme servantes dans des familles aisées.
*

C'est ainsi qu'en 1897, que Corentine la petite paysanne illettrée et sans avenir, fut vendue par ses parents, à l'âge de sept ans à des marchands de chevaux.
La jeune fille, bien que courageuse, décidée et docile, va alors découvrir ce que sera sa nouvelle et misérable vie de servante, de bonne à tout faire, de petite « bouseuse. »

Il est vrai que les bretons ont souvent été traités de « bouseux » et « d'arriérés » par une partie des français. Peut-être dû à l'emploi de leur langue bretonne et dont personne ne comprenait mot, à part les bretons eux même.

C'est ce même breton, méprisé que l'armée française envoyait le plus souvent au front.
Pendant la guerre de 14-18, les officiers auraient offert du mauvais vin pour donner du courage à ces gens de la terre qui étaient habitués à boire du cidre.
Ce qui aurait permis d'envoyer tous ces soldats bien enivrés, en première ligne et d'en faire de la chair à canon.
*

Me revoilà avec Corentine, la petite bretonne bouseuse, avec sa vie « traîne-misère ».
Elle s'est mise au service de plusieurs familles aisées. Des familles qui n'ont jamais aucune compassion pour leurs servantes, qu'elles vomissent, qu'elles exploitent, qu'elles insultent, qu'elles bousculent, qu'elles sous-paient. Et qu'elles logent dans des conditions parfois déplorables et indignes.

Mais pourquoi ces petits et ces grands bourgeois auraient-ils de la commisération pour cette vermine ? Pour ces jeunes paysannes insignifiantes et incultes, soupçonnées de voler, de chaparder lorsque les maîtres ont le dos tourné.

Et pour ajouter de la peine à leur peine, les employées auront aussi à gérer les jalousies, les commérages des autres servantes et des autres domestiques de la maison. Car dans ce monde ci-bas, il n'y a pas beaucoup de solidarité, c'est du chacun pour soi.
*

Il fallait que toutes ces jeunes filles soient bien démunies financièrement pour pouvoir encaisser sans broncher toutes les humiliations que leurs maitresses de maison leur faisaient odieusement subir.
Et voyez-vous, non seulement toutes ces filles avaient à accomplir leurs tâches quotidiennes des plus ingrates parfois, à la limite de l'esclavage, mais elle avait aussi à subir très souvent les violences sexuelles de leurs patrons et de leurs maitres.

Car n'en déplaise aux féministes qui vont incomber la faute au patriarcat, c'était toute une société bourgeoise de l'époque qui était corrompue et qui vivait dans hypocrisie.
Il était d'usage courant, en ce début du XXe siècle, que la matrone dans ces familles aisées, faisait chambre à part avec son mari, dès le deuxième ou troisième accouchement.
Le couple gardait bien-sûr la face en public et l'épouse consentait souvent à que son mari volage aille « se soulager » en « troussant les bonnes. »
*

Beaucoup de ces patrons violeurs ne prenaient pas de précaution.
C'était toujours de véritables drames lorsque les servantes se découvraient enceintes.
Pas de salut pour ces pauvres filles-mères qu'on couvrait d'opprobre. Elles étaient très vite virées comme des malpropres, comme des fautives par leurs maitres et maitresses.

De la misère et de la précarité s'ajoutaient encore à leur misère. Garder l'enfant était pour certaines une charge supplémentaire, une déchirure, un désarroi.
D'autres allaient voir « des tricoteuses » qui avortaient les malheureuses parfois dans des conditions d'hygiènes douteuses.

Que d'infortune ! Que de larmes ! Que de moment de solitude ont dû vivre toutes ces jeunes femmes, éprouvées dans leur chair et dans leur coeur !
*

Corentine aura eu ce maigre répit de n'avoir subi aucune violence sexuelle. Mais le destin continuera de s'acharner sur elle. Après des années à faire « la bonniche » dans différentes familles bourgeoises, elle rencontra Jules le Bris, l'homme qui bouleversera sa vie, mais qui disparaitra aussi et malheureusement très vite.
*

« Corentine » est finalement un beau et poignant témoignage, un de plus que je viens de lire.
L'auteure s'est surtout attardée à décrire avec délicatesse, le bien triste visage de la condition de la femme en Bretagne de ce début d'avant-guerre de 1914.

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Corentine est bretonne, belle et intelligente, mais née dans une famille pauvre à la fin du XIXe siècle... Sa biographie racontée par sa petite-fille nous montre comment on peut tracer un parcours de vie audacieux avec des rencontres, du bon sens et un peu de chance. Elle arrive toujours à trouver le bon angle pour survivre sur place et s'en sortir vers une meilleure situation, même après de gros coups du sort. C'est impressionnant et inspirant.
Le style est vivant, mêlant du breton dans les dialogues de là-bas, rappelant au lecteur du XXIe siècle certaines réalités oubliées aujourd'hui sur le monde des paysans et celui des domestiques.
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Dans mon challenge lecture je devais lire un livre écrit par un personnage politique j'avoue je n'étais pas très emballée... et j'ai choisi ce roman écrit par Roseline Bachelot aux @editions_pocket qu'on m'a conseillé et je n'ai pas été déçue.
L'histoire de Corentine grand-mère de l'écrivaine est passionnante et digne d'un roman. Sa vie n'a vraiment pas été un long fleuve tranquille mais elle n'a jamais lâché une sacré FEMME qui a vécu des périodes de l'histoire difficile et encore plus en étant femme.
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