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3.85/5 (sur 940 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Rouen (76) , le 13/10/1965
Biographie :

Acteur français né à Rouen le 13 octobre 1965, Philippe Torreton est le fils de Jacques Torreton, employé de station-service, et de Claudine Lehoc, institutrice et militante.
A la mort de son père, en 2018, il publie "Jacques à la guerre", où il y raconte ses 16 années de guerre, "je dirais que j'ai essayé de mettre une parole là où il n'y en avait pas. Là où la mémoire est cadenassée par le manque de vocabulaire. »
En 2014, il avait publié "Mémé", " ce n'est pas une enquête, ce n'est pas une biographie, c'est ce que j'ai vu, compris ou pas, ce que j'ai perdu et voulu retenir, une dernière fois. Mémé, c'est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose. »

Élève du Conservatoire national supérieur d'art dramatique, il fréquente les classes de Madeleine Marion, Catherine Hiegel et Daniel Mesguich ; il y reviendra pour enseigner à partir d'octobre 2008.
Philippe Torreton entre en 1990 à la Comédie-Française comme pensionnaire. Il en devient le 489e sociétaire en 1994.

Après des rôles parmi les plus prestigieux comme Scapin, Lorenzaccio, Hamlet, Henry V, Tartuffe ou George Dandin, il quitte la Comédie-Française en 1999.

Distingué en 1996 par le Prix Gérard Philipe de la ville de Paris, il interprète le rôle éponyme du Capitaine Conan dans le film de Bertrand Tavernier évoquant un épisode peu connu de la Première Guerre mondiale puisqu’il se passe en 1919. Son jeu dans ce rôle lui vaut le César du meilleur acteur en 1997.

Acteur engagé, il interprète en 1999, toujours pour Tavernier, le rôle d’un directeur d’école maternelle confronté à la misère sociale dans Ça commence aujourd'hui.

Il est nommé chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 1999.
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... on était confiants, on avait des ordres, c’est pratique un ordre, un ordre ça s’exécute, tu dis oui au chef, tu salues, tu tournes les talons et puis t’y vas comme t’es venu, ça repose, ça trace ton avenir immédiat.
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Philippe Torreton
... la dernière phrase que m'adressa Mémé se fait entendre...
Ce n'est pas facile de mourir me dit-elle.
Page 134
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"ma mémé, elle était silencieuse de mots mais bavarde en preuves d'amour".
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Tu peux partir Mémé, on va s'en sortir, ni riches ni pauvres on est là sur cette terre avec de quoi tenir dans ce monde difficile.
On sait d'où l'on vient maintenant.
On a un toit à jamais, une terre pour toujours.
On peut mettre son doigt sur la carte des sentiments et se dire "je viens de là".
Page 132
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Je trouvais sa pierre tombale trop neuve.
Ca ne lui allait pas, il aurait fallu que sa tombe fût déjà mousseuse et licheneuse, une tombe à l'ancienne (...) Celle-ci était brillante, neuve, en marbre noir.
S'il ne tenait qu'à moi, je t'aurais mis de la brique, ou une grosse pierre de granit brut, ou rien, un champ, une motte de terre, pis, une croix, parce que faut ben mett'e un truc et c'est tout.

Non, en fait, j'aurais planté un arbre,
pour que ses racines te prennent et t'aspirent et te fassent monter dans ses feuilles, comme ça le vent t'aurait fait chanter enfin, librement, comme ça des petits auraient pu continuer à grimper sur toi pour voir plus loin, comme ça tu aurais pu encore nous indiquer les saisons qui passent, nous qui mangeons n'importe quoi n'importe quand ...
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Un cadeau ce n'est pas nécessaire, ce qui compte c'est d'être là.
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Pour toi l'argent doit aider, comme un outil. En avoir un peu sur ton compte te semblait absurde. Tu n'étais pas du genre à compter les décimales après virgule des taux d'intérêts, tu n'avais besoin de rien mais tu savais que tes enfants étaient déjà infectés du virus de la fièvre acheteuse, urbains que nous étions on devait tout acheter. Il fallait meubler le vide, s'équiper, changer de pneus, de Frigidaire, de cartables, de télévision, de literie, d'ampoules, de vélos, de crèmerie, de coiffure, d'apparence... Ces besoins répandus sur nos zones urbaines comme des pesticides nous faisaient croire que l'on vivrait mieux. Et ça marche encore. Travailler plus pour gagner plus et consommer toujours et encore des produits de moins en moins bons, de moins en solides. Du fabriqué ailleurs, de la culture d'obsolescence sur palettes, des produits pour pauvres qui rendent encore plus pauvres.
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Une blouse avec deux grosses poches devant pour y mettre tes énormes mouchoirs, des mouchoirs grands comme des taies d'oreiller, des mouchoirs porte-monnaie, porte-noisettes, mouchoir foulard, mouchoir chapeau avec un nœud à chaque coin, mouchoir gant de toilette pour essuyer les petits morveux ou les petits qui saignent ou les petits au chocolat. Des mouchoirs qui pourraient se vexer que l'on se mouche simplement dedans.
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Rouen ressemblait à une carcasse de bœuf suspendue par les pattes arrière, on distinguait ses entrailles, et comme une brutalité peut soulever la robe d’une femme respectueuse et digne, des béances de guerre laissaient voir de loin la cathédrale. J’avais honte de la découvrir ainsi exposée, meurtrie, éclaboussée de crachats métalliques, insultée de flammes, soufflée, sidérée… Comment allions-nous faire ? T’es là, debout, flageolant face aux ruines, Rouen était éradiquée, terminée, trop de destructions, on n’y arriverait jamais.
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... Chez mémé fallait que ça pousse que ça fleurisse que ça fasse des petits, des boutures, des œufs, des bourgeons, des rejets, que ça Marcotte, que ça se greffe, que ça se sépare et se ressème, que ça hiverne et reprenne, que ça se conserve et se congèle, que ça s'échange et s'assèche en motte et en bouquet pour toujours et à jamais.
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