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Critique de kielosa



Le 17 octobre prochain ce sera tout juste un demi-siècle que la virtuose des lettres allemandes, Ingeborg Bachmann, nous aura quitté, dans des circonstances bizarres, à l'âge de seulement 47 ans.

Le présent recueil regroupe une douzaine de textes, parmi lesquels des nouvelles publiées à titre posthume, mais aussi des débuts de romans, comme par exemple "Portrait d'Anna Maria", qui sont malheureusement restés inachevés. On ne peut que regretter que tout ce travail de grande qualité ne verra jamais le jour.
Le dernier texte du recueil "Visite d'une ville ancienne" devait ainsi constituer le début du troisième chapitre de son roman "Marina".

Née le 25 juin 1926 à Klagenfurt dans la Carinthie autrichienne, Ingeborg Bachmann se classe parmi les grands écrivains de son pays, tels un Stefan Zweig, Joseph Roth et Arthur Schnitzler, pour m'en limiter qu'à ces 3 maîtres.

La vie d'Ingeborg Bachmann a été plutôt mouvementée et s'est terminée dans le drame à Rome, le 17 octobre 1973. Morte de ses brûlures. On sait maintenant qu'elle se serait endormie en fumant au lit, à un moment où elle était déjà affaiblie par la prise de psychotropes et calmants.

Il existe une épatante biographie de la main de Hans Höller, traduit en Français par Miguel Couffon "Ingeborg Bachmann" et parue en 2006 chez Actes Sud, que je peux vous recommander vivement.
Il s'agit d'une biographie illustrée qui explique avec une grande tendresse son amour pour le poète Paul Celan (1920-1970) et son mariage avec l'écrivain et architecte suisse Max Frisch (1911-1991).

L'auteure a obtenu un doctorat en philosophie à l'université de Vienne et le Prix Büchner, le prix littéraire allemand le plus prestigieux.
Depuis 1977, chaque année dans sa ville natale de Klagenfurt est décerné un prix littéraire qui porte son nom : le "Ingeborg-Bachmann-Preiss".

Je considère le recueil en rubrique, d'à peine 139 pages et qui se lit très vite, comme un excellent moyen de faire connaissance avec cette grande dame et je salue en passant Miguel Couffon pour son admirable traduction.
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