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sur 1050 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Au jour de son mariage, la femme de Paul lui a préparé une surprise: elle a invité une douzaine de ses vieux amis à venir passer un moment avec lui pour partager cette belle occasion. Il est là. Joseph. C'est alors un moment de grande rétrospection, un retour dans ses souvenirs d'adolescent et ses débuts dans la dure vie d'adulte.

Sophie de Barre nous présente ici un roman que je juge d'utilité publique, qui parle de sujets de société importants (que je pourrais vous lister mais ce serait un peu gâcher la découverte du roman) avec une plume travaillée et poétique. le coeur du roman se déroule dans les années 1980 et pourtant aujourd'hui les choses n'ont pas tant changées et peu évoluées. J'ai trouvé ce roman révoltant, bouleversant et je pense qu'il devrait être mis entre toutes les mains. Je suis vraiment satisfaite de l'avoir découvert car je serai vraiment passé à côté de quelque chose si je ne l'avais pas lu. Je remercie donc @bask_bookslover pour en avoir fait la publicité à nouveau il y a peu et qui m'a décidé à le prendre en audio.

Voilà pourquoi j'aime bookstagram 🙏 c'est donner sa chance à un roman qui ne m'attirait pas plus que ça suite à une bonne chronique et se retrouver sur le cul une fois sa lecture finie. Parce que oui c'est un peu fou la façon dont ce roman nous écrase, avec justesse, la réalité des choses à la figure. Faites-vous cette fleur et lisez ce roman qui est d'une beauté déchirante.
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C'est un beau roman.
C'est une belle histoire.
Une histoire de la Vie.
Celle que vit Blanche, sa mère
Alcoolique et dépressive
Et son père, aimant sans le dire,
Taiseux bonhomme de cire.
"Son amour est sans mots, sans tendresse
Sans regard".
Paul et Joseph
Joseph et Paul
Été 1984
15 ans.
Désir et Amour chevillés
Au corps, au coeur.
Une fulgurance sublime
Sentiments si bien exprimés
Qu'on les vivrait presque.
Ils s'aiment à la folie
Amour de jeunesse interdit.
La vie est moche parfois.
On les surprend
Et là le cauchemar se dévoile
Avec la machine du harcèlement scolaire
Qui se met en place.
Paul bouc émissaire
Insultes, crachats, urine, coups
Paul aura tout connu
De ces tortionnaires
Imbéciles.
Tentative de suicide.
Trop de douleurs.

Été 2003
Paul se marie
Avec la douce Ana qui
A invité Joseph sans savoir.
Paul et Joseph
Ils se retrouveront
Tout pareils que pendant
L'été 84
Les corps qui se reconnaissent
Qui s'abandonnent enfin à la
Puissance du désir.

Voilà.
J'ai essayé de mettre en prose/poème
Ce livre
Sans y parvenir complètement.
Car inclassable
Mais au sommet de la littérature
Française.
Je vais terminer comme Magali :
Lisez-le.
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Autant vous prévenir tout de suite, ce roman est une claque, un tsunami émotionnel qui prend au coeur et aux tripes !
En voulant faire une surprise à Paul Le jour de leur mariage en invitant ses amis du collège, Ana ne se doute pas du bouleversement irrémédiable qu'elle va provoquer chez son futur époux. En revoyant Joseph, c'est l'été 1983 qui déboule au bulldozer et secoue Paul aux tréfonds de lui-même. Si « les histoires d'amour finissent mal en général », celle-ci surpasse tout ce qu'on peut imaginer en intensité ! Si « l'enfer, c'est les autres » parce qu'on dépend du jugement d'autrui, alors, nul doute que Paul a vécu en enfer une grande partie de son existence. A vingt ans d'intervalle, Sophie de Baere nous raconte la vie de Paul et de ses proches depuis son adolescence dans sa famille cabossée jusqu'à l'âge adulte. A travers son écriture hautement sensible, l'auteure possède un talent tout particulier pour décrire l'amour et disséquer tout le registre des sentiments humains, la complexité des rapports familiaux, les tourments d'une âme malmenée dans un roman incandescent impossible à lâcher.
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Ce roman était sur ma liste d'envies depuis sa sortie.
J'en ai lu de magnifiques chroniques.
Je l'ai donc commencé en ayant de fortes attentes.
Et j'ai attendu que ce tourbillon de mots m'entraine dans sa danse endiablée, au plus profond des émotions. Mais il y a eu quelques pas mal assurés et je ne suis pas immédiatement entrée dans la ronde des mots... et des corps...
Puis, j'ai cessé d'attendre...
Et alors que je pensais évoluer sur une danse de salon lente et voluptueuse, c'est un tango, puis un paso doble et un Cha Cha Cha qui m'ont tendu les bras et le coeur...
Une de ces danses dont on ressort exsangue, haletant... une danse qui nous aura fait se découvrir un peu plus... une danse à deux qui vient nous ancrer un peu plus dans notre propre corps... une danse inoubliable...
Je ne vais pas raconter ce qui se passe dans ce roman. Il fait partie de ces romans qui ne se racontent pas mais se lisent... Alors, je vous conseille de laisser votre raison sur le bord de la piste de danse, cette piste de danse qu'est la vie et de foncer à bras ouverts - et à coeur ouvert !_ vers ce roman.

Je ressors profondément chamboulée par cette lecture. Après Les corps conjugaux, Sophie de Baere sonde les tréfonds de l'âme humaine avec beaucoup de sensibilité et de poésie... bref, avec beaucoup de talent.
Encore une fois, c'est un immense coup de coeur et au coeur pour cette lecture déchirante... j'ai versé tant de larmes sur Paul, Joseph, Charles, Blanche, Cécile, Ana... et tant d'anonymes...
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BEAUTE DÉCHIRANTE

Un roman déchirant, fort et poétique. Un roman coup de coeur. Lisez-le, vraiment!!

1983.
La famille Daumas se doit d'avoir l'air heureuse puisqu'ils sont beaux et riches. La devise n'a qu'un temps.

Blanche, la mère, aime son mari d'un amour si puissant qu'il la faite sombrer dans la défaillance parentale lorsqu'elle apprend que son mari préfère d'autres femmes.

Paul, le fils, porte de ses bras frêles la famille partie en lambeaux, il s'occupe d'une soeur encore si petite alors que leur mère se lie d'amitié avec la Vodka.
Paul rencontre Joseph, avec lequel il s'échappe, pour oublier la dureté de sa vie, et se découvrir. Un lien indéfectible se tisse. Les deux adolescents savourent alors des moments suspendus.
Paul n'a jamais aimé les hommes. Il n'a plus qu'à laisser filer toutes ses certitudes...

A l'âge des insultes écrites au blanco sur les tables du collège, leur idylle rencontre la haine, la haine d'une meute, qui s'acharne...
Paul se replie dans les confins de la honte et apprend ce qu'est la cruauté, l'enfer des brimades...

L'amour va-t-il dépasser l'indescriptible?
Que vont devenir Paul et Joseph?


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« Désormais blotti dans cette chambre de 12 m², l'adolescent n'habitait plus que le bas monde. Celui que l'on doit dissimuler. Sans ciel. Les ailes collées. »

C'est à votre tour de découvrir Paul, sa vie en dormance, celle qui l'attend, le déploiement de ses ailes, la libération de son étreinte, de vous laisser submerger par le souffle puissant de ce très beau roman.

« Les yeux d'Ana sont une promesse et Paul se cogne à la forme de leur désir.»

2003, le roman s'ouvre sur une page de bonheur : Paul se marie et va devenir père. Il ferme les yeux. La surprise d'Ana les lui fait s'ouvrir sur cette enfance qu'il aura portée comme une blessure.

« Depuis que la poche des eaux s'était rompue, son fils avait grandi avec le manque. Celui qui, dans le même mouvement, dénude et endurcit.
La chair d'un ventre ne suffit pas à donner naissance. »

Paul, est une anomalie, une erreur dès sa conception. Bègue, frêle, il est seul.

Et puis vient l'été 1983 où il rencontre le fils de la femme au dos cabossé, celui qui a posé ses bagages dans un mobile-home, au camping, à 200 m de la famille de Paul.

La vie sans transgression se confronte à la vie de bohème.

Le misérabilisme de Paul va être happé par la lumière diffusée par Joseph.

« C'était un déchaînement, un acharnement, du noir dégueulé de leurs petites tronches de rats, un jeu de massacre. En quelques jours, Paul apprit ce qu'est la cruauté. Celle qui dissout lentement l'être et lui instille l'envie de crever. »

Paul va aimer ailleurs, là où on ne le voit pas mais ses désirs seront purifiés, son amour sera décrassé dans les toilettes du collèges, dans les couloirs, au coin des rues, gestes guidés par la cruauté et l'intolérance.

Paul va oublier… va renoncer…

« C'est trop fatigant de n'avoir ni branches ni racines. Dans l'existence, il faut parfois faire table rase de sa propre histoire pour pouvoir devenir quelqu'un, rejoindre une vie qui attend. »

Sophie de Baere sonde une nouvelle fois, avec toute sa sensibilité et son talent, le thème de l'amour interdit. Ses personnages aux vies brisées sont attachants, remplis de pudeur, de sensibilité ; ils se fourvoient, dans cette vie guidée par la fatalité.

Elle parvient avec finesse à nous raconter l'indicible, la violence avec tant de subtilité, délicatesse.

Elle sait parler d'amour tout comme dans « les corps conjugaux » et elle parvient à chaque fois à nous happer jusqu'au bout, jusqu'aux derniers mots et on n'en ressort jamais indemne.

Ici l'amour conjugal, l'amour filial, le désir sont extrêmement bien exploités.

Je vous laisse découvrir ce roman emprunt d'une grande sensibilité et pourtant si puissant !
Lien : https://blogdelecturelepetit..
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🌸"Ce qui est le pire, au fond, ce n'est pas de renoncer à un être. On finit toujours par trouver des raisons. C'est de renoncer à ce qu'il représente dans une vie."
Hélène Ouvrard🌸

❣Un roman qui m'a été conseillé par Julien Rampin à savoir La bibliothèque de Juju (qui, au passage, je vous rappelle la sortie de son prochain roman le 12 avril).
Mais quel roman !!
Que dire si ce n'est que cette histoire m'a hantée jours et nuits.
Nous sommes en 2003 et Paul se marie avec Ana dont le ventre laisse deviner qu'un petit être va bientôt pointer le bout de son nez.
Une surprise concoctée par son épouse va replonger Paul 20 ans en arrière.
Cet été de 1983, où Paul n'est qu'un adolescent mal aimé, la honte d'un père volage, d'une mère noyant son chagrin dans l'alcool.
Les ailes de Paul sont collées.
Mais une rencontre avec un garçon libre, à la vie de bohème, Joseph, va lui faire peu à peu déployer ses ailes...
Un roman coup de poing qui m'a plus d'une fois chamboulée.
Et quand je parle de coup de poing, c'est un sacré uppercut.
On ne ressort pas indemne d'une telle histoire et aussi d'une telle écriture qui m'ont fait surligner plusieurs passages.
J'ai tellement vibrée avec Paul et Joseph.
Alors oui, lisez ce roman de Sophie de Baere, il le faut !
Certaines scènes sont violentes, très violentes même mais tellement criantes de vérités malheureusement qu'il ne faut pas les ignorer et fermer les yeux.❣

RÉSUMÉ :
📖 « Sa poésie à Paul, c'était Joseph. Et Joseph n'était plus là. »
Suis-je passé à côté de ma vie ? C'est la question qui éclabousse Paul lorsque, le jour de son mariage, il retrouve Joseph, un ami perdu de vue depuis vingt ans.
Et c'est l'été 1983 qui ressurgit soudain. Celui des débuts flamboyants et des premiers renoncements. Avant que la violence des autres fonde sur lui et bouleverse à jamais son existence et celle des siens.
Roman incandescent sur la complexité et la force des liens filiaux et amoureux, Les ailes collées explore, avec une sensibilité rare, ce qui aurait pu être et ce qui pourrait renaître.📖
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BOULEVERSANT ! COUP DE COEUR ❤

2003. Paul et Ana se marient. En guise de surprise pour son mari, sa femme convie des amis d'enfance qu'il n'a pas vu depuis des années, dont Joseph. Et tout revient à la surface...

"Paul écoute le chant surgissant du passé. Quelque chose d'indéfinissable l'atteint et écrase la lueur du moment. Il pense à ces jours vécus ensemble, ces jours uniques parce qu'ils ne reviendraient plus."

Les souvenirs qui submergent. Plongée en 1983. L'été qui étouffe. La solitude qui ronge le petit garçon bègue qu'il était. Une mère alcoolique, un père complètement absent... Sa rencontre avec Joseph, ce garcon pas comme les autres, qui vit à contre courant, se moque des modes et des principes. Qui ne juge pas. Un amour fulgurant qui va être entâché par la violence du harcèlement scolaire. Par ces regards qui blessent, ces coups qui font mal...

Un été qui va bouleverser son existence. Alors qu'ils n'étaient plus vraiment des enfants, pas tout à fait des adolescents. Comme le début ou la fin de quelque chose...

Une plume magnifique, un roman qui m'a fait vibrer qui m'a prise aux tripes. Paul, Joseph des personnages que je ne suis pas prête d'oublier.
Des êtres qui rêvaient de déployer leurs ailes pour grandir, pour s'élever... Mais elles sont comme collées, à cause des autres, ceux qui ne comprennent pas ce que c'est d'aimer. D'aimer si fort. Un choix de titre parfait.

J'ai été bouleversée par ces sentiments bruts, ces émotions à l'état pur. le désir ardent, l'amour brûlant qui grandit... mais qui les a détruits.
Chaque mot m'a semblé si bien choisi pour évoquer l'homosexualité, le harcèlement scolaire, la détresse adolescente. Merci Sophie de Baere, c'était si beau, et si dur à la fois. Un roman que j'ai refermé la gorge serrée, touchée en plein coeur. ❤

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Le sujet est vaste puisqu'il parle d'amour ... de tous les amours, ceux qui réjouissent le coeur et l'âme, ceux qui consument, ceux qui détruisent une vie, ceux que l'on veut nier pour ne pas mourir. Au-delà de cet éventail souvent insondable, il y a la parole des autres et le mal que l'on peut faire quand on ne comprend pas ce qui se passe dans la tête de l'époux, du fils ou du voisin. Et cela peut s'égrener sans difficulté au féminin. Alors, il y a harcèlement, mensonge, violence, abandon.
Et que reste-t-il de nos amours ? Un vide, un manque, une douleur et surtout, la peur d'être différent dans un paysage où les normes permettent (parfois) de se frayer un chemin, au risque de trahir, de se trahir.

Un très beau roman que je conseille sans aucune hésitation.
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Il y a des textes qui nous consument et nous dévorent de l'intérieur sans bien savoir pourquoi. Ce fût le cas de ce récit bouleversant qui créa en moi un éblouissement, une révélation, un choc.
D'une écriture fluide, délicate, poétique ou chaque mot d'une justesse implacable trouve sa place et déclenche une intense émotion, Sophie de Baere traite du harcèlement scolaire, du manquement des parents, qui fracassent la vie d'un enfant et de l'homosexualité.
Chaque phrase de ce magnifique texte, aux mots patiemment sélectionnés, provoque une cascade d'émotions. C'est véritablement addictif, l'auteur nous prend habilement dans les filets de son écriture délicate et nous n'avons qu'un objectif, connaître le dénouement, dénouement qui nous serre la gorge et fait monter les larmes aux yeux.
C'est le jour de son mariage avec Ana que Paul revoit Joseph après vingt ans d'éloignement. Il va soudain revivre les évènements passés, mais aussi revoir Joseph qui s'est installé dans sa région natale.
Paul donc est né d'un accident de jeunesse qui a obligé Blanche et Charles, ses très jeunes parents, à se marier. le couple se délite au fil des ans, Charles, volage, fuit le foyer conjugal, Blanche sombre dans l'alcoolisme et Paul gère tant bien que mal le rôle de chef de famille qu'on lui fait endosser si jeune. L'année de ses quatorze ans, à l'âge où on se cherche, il rencontre Joseph, garçon sûr de lui et bien dans sa peau, l'attirance est réciproque et immédiate mais lors d'une fête, les deux garçons sont surpris par leurs camarades de classe et commence pour Paul la longue descente aux enfers du harcèlement scolaire. Il ne peut s'en ouvrir à ses parents, chacun aveuglé par ses problèmes, et quand bien même, il n'est pas écouté par le personnel éducatif. Tout vole alors en éclats pour ce garçon qui a l'oreille absolue et se voue à une belle carrière de pianiste.
Un récit d'une beauté triste et merveilleuse que chaque parent devrait lire afin d'être vigilant auprès de ses enfants.
Enfin, une très belle découverte littéraire.

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