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sur 1010 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans cette petite ville côtière, quelque part à l'Ouest, la famille Daumas cache son jeu. Certes la villa est belle, les signes extérieurs de réussite ne manquent pas, mais les deux enfants vivent un enfer. La mésentente des parents, l'absence du père, et l'alcoolisme de la mère font de Paul l'homme de la maison, celui qui compense les insuffisances des parents.

Paul vit un autre drame : la douleur de lire la déception dans les yeux de son père d'avoir engendré ce garçon chétif et bègue.

Il faudra une rencontre d'où naîtra une profonde amitié pour que Paul s'affirme et trouve une raison de vivre. Joseph modifiera sa vision du monde et lui ouvrira les yeux sur ses propres aspirations. Jusqu'au drame…

L'intrigue est adroite, et le cheminement qui conduit à la scène inaugurale annoncée dans le premier chapitre est suffisamment complexe pour ne pas se laisser deviner rapidement.

On s'attache aux deux personnages, dont la richesse et la singularité les exposent bien sûr aux risques de la bêtise ordinaire.

Les secrets qui hantent et pourrissent les fondations des familles sont ici au coeur de l'histoire, réaffirmant s'il en était besoin la nécessité de ne pas les laisser s'enkyster et ruiner ainsi des destins qui se fondent sur des mensonges.

Beaucoup de sensibilité dans l'écriture, qui ne juge jamais mais analyse avec délicatesse les sujets de la marginalisation, de l'homosexualité et du harcèlement.


384 pages Lattès 2 février 2022
Sélection Prix Orange du livre 2022
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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1984, Paul est un jeune garçon peu sûr de lui, bègue, moqué par ses camarades. Jusqu'au jour où il va rencontrer Joseph qui va chambouler tout le reste de sa vie.
Le beau et solaire Joseph, hors cadre, qui vit avec sa mère soixante-huitarde dans un mobil home, après avoir sillonné les marchés de France.
Paul trouve sa vie de famille bourgeoise bien fade en comparaison. Son amitié avec le mystérieux garçon va changer la donne, car Joseph devient vite la coqueluche du collège. Alors ceux, qui, hier lui tournaient le dos, vont soudain trouver à Paul plein de qualités.
Jusqu'à ce que Paul réalise la véritable nature de ses sentiments pour Joseph, bien plus puissants que ceux qu'on éprouve pour un simple un ami. Sauf qu'en 1984, l'homosexualité est encore un tabou honteux et que cette révélation va pulvériser les relations déjà très compliquées parents-enfant au sein des deux familles et Paul va retrouver rapidement son statut de brebis galeuse.
Le sujet du harcèlement scolaire, du rejet de l'autre m'avait attiré à la lecture des billets pour la plupart élogieux sur ce livre. Si cette partie est réussie, je n'ai pas été complètement convaincue par le reste de l'ouvrage.
J'ai déjà eu le plus grand mal à rentrer dans l'histoire, dans l'enfance de Paul, à croire à cette histoire de mère cocue et alcoolique, ça a sonné faux à mes oreilles.
En revanche, une fois passé le décor de cette famille bourgeoise très caricaturale, le roman trouve un second souffle quand l'auteure aborde le thème du harcèlement, les insultes qui vont crescendo, la honte et le repli sur soi de la victime qui se terre en silence.
Si j'ai trouvé son ton assez juste en ce qui concerne les sévices infligés par les harceleurs, la haine qui décuple la violence chez les protagonistes, bourreau comme victime, à force d'enchainer les déconvenues et catastrophes, le personnage de Paul a perdu en crédibilité à mes yeux.
Sophie de Baere tombe dans la surenchère et finit par harceler son personnage en faisant de lui une victime perpétuelle. Les nuages noirs qui s'amoncèlent et pleuvent sans discontinuer au-dessus de la tête de Paul ne semblent lui laisser aucun répit, aucun droit au bonheur.
La troisième partie, le passage de Paul dans la vie adulte n'échappe pas à la règle avec ses rebondissements plombants, pourtant l'évolution de sa relation avec ses parents était finement brossée.
J'ai trouvé ce livre très inégal, avec la partie sur le harcèlement réussie, mais avec des lourdeurs et des personnages parentaux caricaturaux. La volonté de faire de la vie de Paul un calvaire permanent a fini par me peser et cet acharnement a induit une distance au lieu de me rapprocher du personnage.
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L'histoire que tous voulaient oublier

Sophie de Baere revient avec un roman fort, l'histoire d'un amour contrarié, de victimes de harcèlement scolaire et d'une histoire que tous voulaient oublier mais qui finit par tout emporter. Même vingt ans plus tard.

En ouverture de ce beau roman, nous sommes conviés au mariage de Paul Daumas avec Ana. Cette union, célébrée le 17 mai 2003, ne s'accompagne toutefois pas des traditionnelles certitudes, mais bien davantage d'interrogations. Pour comprendre cet état d'esprit, il faut remonter le temps.
Jusqu'en 1983.
À cette époque Paul et sa soeur Cécile tuaient leur ennui devant les séries télévisées. Ils rêvaient leur vie future plus qu'ils ne vivaient.
«Il ne fallait surtout pas se plaindre. Les Daumas étaient beaux, ils possédaient une belle maison à tourelle, une belle situation, une belle vie, et la beauté, on n'a pas le droit de l'endommager, encore moins de la salir. (...) On doit avoir l'air heureux quand on est beau et riche.»
Mais la réalité est toute autre. Durant cet été, celui de ses 14 ans, à la suite d'une dispute entre sa mère et sa tante, il apprend qu'il est né à la suite d'une étreinte très alcoolisée à l'arrière d'une voiture et sa mère, après avoir constaté que son ventre s'arrondissait, a dû épouser le responsable de la chose. Effacée la belle histoire d'amour entre Blanche et Charles. Fort heureusement, c'est aussi l'été où Paul fait la connaissance de Joseph. Un nouvel ami bien plus libre, bien plus décomplexé, avec lequel il va essayer d'oublier le naufrage familial. Car désormais son père néglige et trompe sa mère, qui va se réfugier dans l'alcool jusqu'au coma éthylique. «Peu à peu, cette femme que Charles culpabilisait de négliger depuis tant de temps lui était apparue telle qu'elle était devenue. Mère dépassée, épouse ternie. Une longue plainte silencieuse et insoutenable, Et maintenant qu'il avait décidé de n'aimer quelle et de la sauver d'un alcoolisme dont il était la cause, il n'y parvenait pas.
C'était trop tard.»
Pour Paul, le drame va se nouer un soir de fête. Il est invité, tout comme Joseph, a une soirée dans la propriété d'une copine de classe. Il va boire un peu trop, mais se souvient parfaitement de la fièvre ressentie, du désir qui monte, de l'envie de laisser communier son corps à ses pulsions. Il se souvient aussi de ce terrible moment où il a été surpris, où ses amis ont compris ce qui se tramait. Et de la violence du harcèlement qui a suivi. «La jeunesse peut être une guerre silencieuse, un champ de bataille où des enfants d'à peine quinze ans sont capables de tuer à bout portant leurs camarades. Et cela, sous les yeux des adultes qui sont censés les protéger.»
Sophie de Baere va alors nous raconter ce qui s'est passé durant les vingt années qui ont suivi. En retraçant les parcours respectifs de Joseph et de Paul, elle nous livre les éléments manquants d'une histoire que tous voulaient oublier, mais qui a laissé des traces indélébiles. On peut y lire un plaidoyer contre le harcèlement scolaire et un appel à davantage de tolérance et d'ouverture d'esprit. On peut aussi se dire que cet ancrage en 1983 peut laisser penser que les moeurs ont – bien – évolué depuis, mais je n'en suis pas sûr. Pour ma part, j'y vois d'abord un roman d'amour. Celui d'une passion incandescente qui vous marque à tout jamais et qui, vingt ans plus tard, reste toujours aussi vivace, malgré les barrages, malgré les obstacles. Un amour fou, comme dans Les corps conjugaux, le précédent roman de l'auteure, désormais disponible en poche. Un amour capable de laisser s'ouvrir Les ailes collées.


Lien : https://collectiondelivres.w..
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Y a t-il une meilleure occasion qu'un mariage pour reprendre contact avec de vieux amis que l'on a perdu de vue ?

En pensant faire une belle surprise à son futur époux, Ana décide d'inviter après leur cérémonie de mariage des amis d'enfance de ce dernier. Parmi eux se trouve Joseph devenu charpentier qu'il n'a pas vu depuis l'adolescence. Cette rencontre va être le déclencheur d'une introspection qui risquerait bien d'ouvrir une boîte de Pandore oubliée depuis de nombreuses années... Est-ce que que les ailes de Paul pourront se redéployer facilement?

Lauréat du Prix de la Maison de la Presse, "les Ailes collées" est un roman bouleversant où les souvenirs oubliés se révèlent aussi violents que douloureux. On y découvre des thèmes forts et marquants qui rappellera sûrement des souvenirs à un bon nombre de ses lecteurs...

J'ai beaucoup aimé découvrir cet ouvrage sous la forme d'un livre audio car Bernard Gabay a réussi à me faire ressentir les émotions de notre jeune Paul devenu depuis adulte. Malgré sa dureté, la plume de Sophie de Baerre est passionnante mais je pense qu'il faut quand même découvrir cette oeuvre dans de bonnes dispositions car elle est puissante et assez marquante émotionnellement.

Je tiens à remercier Audiolib, Sophie de Baere et Netgalley France pour cette découverte dont je me souviendrai un sacré moment et qui traite de sujets qui sont généralement laissés de côté...
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« Cet été 1983, les plaisirs se vivaient à la chaîne. Des petits pois d'insouciance que les deux garçons écossaient à toute vitesse »
Paul et Joseph, c'est une histoire d'amitié. de reconnaissance. D'amour. de peau. D'essence. La rencontre de deux solitudes.
Paul et Joseph, c'est avoir 14 ans en 1983. L'adolescence dans tous ses états. Une envie d'ailleurs. C'est une rencontre qui marque une vie.
Mais « La jeunesse peut être une guerre silencieuse, un champ de bataille ou des enfants sont capables de tuer a bout portant leurs camarades. »
C'est ce que les 2 garçons vont découvrir à leurs dépens…
Les mots sont forts, la plume sensible.
Finalement, ça ne se raconte pas. Ça se lit 😉
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Un roman touchant sur les non-dits, l'intolérance, le harcèlement et l'amour malgré tout.
Avec des chapitres courts, l'auteur nous parle de Paul, adolescent dans les années 80 puis, dans la seconde partie, trentenaire qui vient de se marier ; Ana est enceinte.
Il y a de la violence, des secrets de famille, des parents négligents, des adultes peu courageux, des préjugés et finalement des difficultés à aimer.
Il y a également du désir, un frère et une soeur qui se soutiennent et de la résilience.
La plume est élégante et intime.
Le récit est nostalgique, un brin pessimiste et poignant.
Un roman émouvant.

Lu dans le cadre du Prix du Livre de Poche 2023
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J'avoue, j'ai cédé à la tendance en empruntant Les ailes collées à la médiathèque. Mais c'est une déception, malgré la belle écriture parce qu'il n'y a rien de ce que j'aime : apprendre quelque chose, réfléchir, des personnages profonds et de l'espoir, même si la vie parfois vous enlève tout.

Paul se marie, une vie heureuse est devant lui, enfin ! Mais c'est sans compter Ana, sa femme qui a voulu lui faire la surprise de retrouver ses anciens amis. Parmi eux, Joseph Kahn. Ils se sont rencontrés adolescents, sont devenus les meilleurs amis du monde, puis tout a basculé.
L'intrigue est sombre, sans espoir.

Les thèmes sont nombreux et actuels : harcèlement scolaire, homosexualité et amours destructrices.

Je ne me suis pas attachée aux personnages, brossés à la va-vite même s'ils ont des caractères particuliers. Et pour tout dire, je me suis ennuyée.

J'ai aussi aimé la structure aux chapitres courts.

Lien : https://dequoilire.com/les-a..
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« Toute sa vie on réapprend à vivre ».

Mai 2003, le jour de son mariage avec Ana, Paul retrouve un ami perdu de vue depuis près de vingt ans. Il voit alors ses souvenirs d'adolescence ressurgir violemment dans sa mémoire…

L'été 1983 remonte à la surface avec l'éveil aux nouvelles sensations, les balbutiements d'un avenir encore flou, les moments à refaire le monde, les renoncements aussi.

Les instants de jeunesse sont retranscrits avec force et émotions ; tourments, violence, cruauté, solitude, sentiments amoureux, blessures au coeur, au corps et à l'âme.
Une histoire sur la complexité des liens filiaux et des relations amoureuses qui perdurent toute la vie.

J'ai trouvé de la sensibilité et une certaine poésie dans ce roman d'une autrice que je découvre ici, avec une volonté de dénoncer les intolérances et les jugements portés à l'encontre des différences quant aux « normes » sociales.

Malgré tout je n'ai pas tout à fait réussi à m'attacher aux personnages.
J'ai trouvé le déroulé assez inégal dans les différentes parties du roman, ainsi que certaines redondances, surenchères, traits forcés à l'excès. Certains enchaînements restent assez prévisibles également.

Je ressors donc de cette lecture un peu mitigée malgré un début très accrocheur et des moments que j'ai appréciés.
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Il existe dans la vie des gauchers contrariés, des gens qui naturellement auraient voulu écrire de la main gauche et que l'on a forcé à écrire de la main droite. Paul , le héros de ce roman, n'est pas gaucher contrarié, mais à l'image de ceux-ci, on l'a contraint à vivre sa vie d'une façon opposée à celle qu'il aurait pu vouloir menée.
Le jour de leur mariage, Anna, la femme de Paul, lui fait une surprise. Elle a invité ses amis de jeunesse, qu'il n'a pas revu depuis longtemps. Parmi eux, il y a Joseph. A sa vue, Paul va se replonger dans ses souvenirs, vingt en arrière. Joseph et lui se sont connus adolescents et la connexion entre eux s'est faite immédiatement. Il est complexe de mettre un mot sur leur relation. de toute façon l'époque, les années 80, et leur entourage, ne laisseront pas le choix. Tous autour se placent en tuteur pour remettre dans le droit chemin ce qui doit l'être. Peu importe Paul au final et les séquelles qu'il pourrait en rester.
J'ai trouvé ce livre très beau. Les personnages, Paul, Joseph, Anna, mais aussi les parents et la soeur de Paul, sont très touchants. Leur fragilité, notamment dûe à cette amitié, se ressent réellemnt. J'ai beaucoup beaucoup aimé cette lecture.
J'ai écouté la version audio de ce livre est le narrateur est très agréable. Sa voix est grave, à l'image de l'histoire, mais en même temps très apaisante.
Merci à Audiolib et Netgalley pour cette lecture.
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Paul et Ana sont sur le point de se marier. Pour la cérémonie, cette dernière convie Joseph, un ancien ami d'enfance de son futur époux, pensant lui faire une merveilleuse surprise. Mais la présence de Joseph va provoquer chez Paul un grand bouleversement émotionnel, faisant resurgir une multitude de souvenirs enfouis. Particulièrement ceux de l'été 1983.

Nous allons vivre l'histoire à travers Paul, alternant entre son existence actuelle et ses souvenirs d'enfance. Issu d'un milieu bourgeois, avec un père dentiste, Paul n'a pourtant pas eu la vie facile. C'est un garçon qui a clairement manqué de tendresse, pris en étau dans une famille dysfonctionnelle, avec des parents qui ne s'aimaient pas, ou plus. Des parents qui se sont mariés trop jeunes, un peu par obligation, la mère étant tombée enceinte. Son père Charles préfère fuir la maison et trouver du réconfort auprès de ses maîtresses, tandis que sa mère Blanche, malheureuse, a tendance à se réfugier dans l'alcool. Une conjoncture qui n'est pas sans conséquence pour Paul, qui porte l'insidieux fardeau de la culpabilité. La culpabilité d'être né, d'être celui qui a brisé les rêves de la jeunesse.

Paul est un garçon un peu à part, qui aime la musique et danser. Il n'a pas vraiment d'amis, d'autant qu'il bégaie, ce qui n'arrange pas les choses. Jusqu'au jour où il va rencontrer Joseph, un adolescent qui mène, avec sa mère, une existence peu commune. Joseph a cette liberté de pensée et d'agir qui fait tant défaut à Paul et qui impose le respect. Il est la bouffée d'air qui lui manquait dans son monde étouffant. Deux âmes qui se reconnaissent et se comprennent. Ensemble, ils vont partager des moments forts, des expériences nouvelles, vivre les premiers émois de l'adolescence, et le drame qui les désunira.

Il ne faut pas oublier que nous revivons le passé à travers les souvenirs de Paul, aujourd'hui âgé d'une trentaine d'années, et dont le regard est désormais modelé par l'expérience de la vie. Si j'ai ressenti une empathie quasi immédiate pour l'adolescent, l'adulte m'a paru plutôt distant, un peu égoïste, comme exempt de tout sentiment ou presque. Mais, une fois Joseph retrouvé, on ressent toute la passion qui l'anime, la vie qui l'envahit à nouveau.

On suit le fil de ces réminiscences, qui vont le conduire à s'interroger, à faire son introspection. L'indifférence des parents, le poids du conformisme, le harcèlement des camarades, la violence des mots et des actes sont autant de sujets qui nous touchent et nous révoltent. Sous un éclairage nouveau, certains évènements révèlent un manque de communication, qui conduit à des jugements trop hâtifs, et les répercussions tragiques qui en découlent. Par ailleurs, j'ai aimé les personnages, finement ciselés, et lesquels, par leur imperfection terriblement humaine, m'ont profondément touchée.

Avec une plume délicate, Sophie de Baere nous plonge dans un récit fort, poignant, non dénué d'une certaine violence. J'ai beaucoup aimé suivre le cheminement de Paul, qui va tenter d'enfin déployer ses ailes pour prendre son envol.

Mon avis sur la version audio :
Le comédien Bernard Gabay prête sa voix à la version Audiolib, interprétant à la perfection ce récit raconté du point de vue de Paul. J'apprécie beaucoup le timbre de Bernard Gabay, que j'ai déjà eu l'occasion d'écouter dans « Cinq cartes brûlées » de Sophie Loubière, ou dans l'excellent roman « La route » de Cormac McCarthy. C'est aussi la raison pour laquelle j'ai choisi d'écouter la version audio et je n'ai pas été déçue. Son interprétation du texte met en lumière toute la délicatesse de la plume de Sophie de Baere, et j'adore ! Il a cette diction calme et posée qui permet de s'imprégner pleinement de l'histoire et de laisser libre cours aux images qui nous viennent instinctivement. Une réussite !

Ma chronique détaillée est sur le blog.
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