Quand on va mal, on explore les parties de soi-même jusqu'alors insoupçonnées. C'est comme être un aventurier de sa propre personnalité, on dresse la cartographie de son pays intérieur.
Je me trompe peut-être, mais je crois que lorsque l'on a un fond dépressif, cela ne se guérit jamais totalement. On apprend à vivre avec.
Et le silence est le résidu de nos peurs profondes, un espace blanc plein de moments manqués et perdus à jamais.
En fait, la vie du Parisien peut se calculer en proportion de son appartement. Vingt ans, vingt mètres carrés. Trente ans, trente mètres carrés. Et ainsi de suite. Parfois, je me dis que ma mère a raison. Je sacrifie tout pour vivre dans un clapier, en échange de ce travail dans le sec
C'est curieux, comme ce sont les petits gestes qui tracent les plus grands sillons dans le coeur.
Il y a des individus qui gagnent de l'énergie au contact des autres, dis-je, d'autres qui en perdent, et qui ont besoin de solitude. J'appartiens à la seconde catégorie. Ça ne m'empêche pas de tenir une conversation, de me montrer sympa, d'avoir des collègues de travail. Mais je ne serais jamais celui qui monte sur une estrade pour faire un discours, jamais celui qui prendra une initiative pour entraîner les autres.
Les idéaux élevés nous font tomber très bas.
C'est curieux, comme ce sont les petits gestes qui tracent les plus grands sillons dans nos cœurs.
Si les relations affectives sont mon addictions, celle ci fait partie des plus destructives que j'ai connues.
J'aime bien ce livre que descrit la vie quotidien d'une jeune femme qui vivent à Paris. Je l'ai lise pour pratiquer mes aptitudes (je suis allemand) en français, je je cherches souvent pour les textes intéressantes qui offre un vocabulaire normale.