Chez l'adulte comme chez l'adolescent, toutes les études montrent que les troubles anxieux précèdent le plus souvent l'apparition des troubles addictifs, aussi bien pour les troubles du comportement alimentaire [...] que pour les troubles liés à l'utilisation de substances [...].
... toutes les études réalisées chez l'adulte, après un certain temps d'évolution des troubles liés à l'utilisation de substances, montrent que les dépressions associées sont le plus souvent secondaires aux effets dépressogènes directs des substances psychoactives sur le système nerveux central et/ou aux conséquences sociales négatives résultant de tels troubles.
... la survenue tardive, au moment de l'adolescence , d'un trouble [d'angoisse de séparation] n'est pas rare : sur l'ensemble des sujets (patients set sujets-témoins) ayant développé un trouble [.d'angoisse de séparation], 23.5% ont vu débuter leur trouble après l'âge de 15 ans.
Globalement, et comme attendu, les résultats de la SCL-90R montrent que les patients addictifs ont un profil psychopathologiques général nettement plus perturbé que les sujets-témoins.
... pour les toxicomanes, une différence statistiquement significative qui concerne la prévalence du trouble [d'angoisse de séparation] durant l'enfance (p
... le traitement des sujets présentant un abus de substances, surtout s'il s'agit d'adolescents, devrait prendre en compte l'éventualité d'antécédents d'hyperactivité au cours de l'enfance autant que d'hyperactivité actuelle.
Le THDA ne prédit pas l'utilisation de substances, mais il prédit la survenue de troubles liés à l'utilisation de substances.
Les jeunes adultes qui furent des enfants hyperactifs peuvent cependant différer grandement de leurs paris normaux. Ils semblent courir beaucoup plus de risques d'abus de drogues après avoir présenté des altérations suite à leur utilisation. La raison en est peut-être que les individus ordinaires qui sont confrontés à des conséquences désagréables liées à l'utilisation de drogues, telles que renvoi de l'école pour avoir fumé de la marijuana dans l'enceinte de l'école, réduisent ou stoppent leur utilisation de drogues, alors que ce parcours correctif semble ne pas se produire chez les sujets atteints d'hyperactivité. C'est pourquoi, en dépit des conséquences délétères de la drogue, ils ne s'arrêtent pas.
Les données qui ressortent de deux groupes distincts d'enfants hyperactifs suivis jusqu'à l'âge adulte indiquent que ces enfants sont à haut risque de développer des troubles liés à l'utilisation de substances. Ce résultat n'est pas dû à une plus grande exposition aux drogues toxicomanogènes, mais plutôt l'apparition de troubles de la personnalité antisociale.
... les enfants hyperactifs semblent courir un plus grand risque que les autres enfants de développer de graves complications suite à l'utilisation de drogues.