Les choses les plus évidentes sont aussi souvent les plus belles. Parce qu'on les oublie un peu vite.
Les lieux changent (…) selon les époques où on les visite. On les voit différemment, parce qu'ils ne sont que les reflets de ce que nous sommes.
Quand j'étais jeune, je demandais souvent à mon oncle ce que ça voulait dire, être corse. Il me répétait une phrase, soi-disant un dicton. Je suis certain qu'en fait, il l'avait inventé pour Ange et moi. Ça disait : « Quand les montagnes auront résonné de tes rires, la terre aura bu ton sang, la mer noyé tes larmes, alors, seulement, tu pourras dire que tu es corse... »
Curagiosu hè, quellu chì hè dispiratu... Est courageux celui qui est désespéré.
Elle sait que ça ne dure jamais, le bonheur. On vous le tend comme un appât pour vous l'arracher aussi vite. Ça coûte trop cher ? Ça fait trop mal, après.
Si t'es raciste en Corse, c'est que t'es pas Corse.
Notre sort n'est jamais tracé à l'avance. On peut toujours sortir de cette large route, bien rassurante, que l'on foule depuis si longtemps. Emprunter des sentiers de traverse. Ceux que l'on se refuse à voir, ceux qui nous font peur. Ceux qui ne sont pas balisés, remplis d'herbes folles, de fleurs sauvages et de dangers, peut être. C'est en se perdant qu'on se trouve. On peut briser ces chaînes qui nous retiennent, qui nous entravent. On est libre, un peu, si on le veut bien.
Quand les montagnes auront résonné de tes rires, la terre aura bu ton sang, la mer noyé tes larmes, alors, seulement, tu pourras dire que t’es corse.,.
Dans les familles corses, il y a toujours un voyou , un flic et un homme politique,
C’est le problème de grandir sur une île, on finit par y être enchaîné.