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Citations sur Gazoline Tango (19)

A la cité des peintres, l'herbe qui fait rire aidait à tenir debout jusqu'aux lendemains qui persistaient à ne pas chanter. Non seulement elle déclenchait le rire de manière inopinée, mais elle possédait également le pouvoir de rendre beau ce qui ne l'était pas.
Pour simplifier, à la cité des peintre, tout était moche. Même les gens étaient moches. Les couleurs n'étaient pas des couleurs mais des nuances de gris. Les rues n'avaient de couleurs que le nom de peintres qui les désignait. Cézanne, donc. Mais aussi Van Gogh, Matisse, Gauguin...
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" C'était un petit bout de femme rabougri, la trentaine déjà fanée, de ces fleurs qu'on oublie d'arroser et qu'on laisse mourir au bord d'un balcon en plein été."
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Il régnait sur un monde mouillé qui sentait la chaussette et le vieux cul qui se néglige, attentif aux plongeons et aux cris, parcourant inlassablement les bords du bassin, scrutant les abysses, à la recherche d'un noyé improbable, se contentant, dans l'attente de ce jour de gloire (qui venait d'arriver grâce à Benjamin), d'exhiber, à travers son slip de bain "moule-bite", ses parties génitales.
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Il faut que ça danse. C’est fait pour danser, les mots. Même si on n’y comprend rien.
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Combien de temps passé à prier, des prières que l'on croyait inutiles, chacun à sa manière, chacun dans son recueillement, chacun retenant son souffle dans l'attente que quelque chose arrivé? Mais Il n'arrivait rien. Le silence de nos bouches. Nos respirations réunies. À l'unisson. Tout ce vacarme à présent, à l'intérieur de ma tête, qu'il ne fallait pas enrayer. Mais comment? Malgré le casque j'entendais encore..
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Même quand nous dormons nous veillons l'un sur l'autre
Et cet amour plus lourd que le fruit mûr d'un lac
Sans rire et sans pleurer dure depuis toujours
Un jour après un jour une nuit après nous.
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Mémé m’expliquerait plus tard que c’est le temps qui passe. Moi, je trouvais qu’il en mettait du temps à passer, et que, même, il avait dû s’arrêter chez elle. Il n’avait pas l’air pressé de repartir. Il s’était installé. Il devait faire du surplace, le temps, il faisait croire qu’il avançait, mais, en vrai, il se tenait toujours là, tapi dans l’ombre, il nous observait [...]
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Je la trouvais simplement belle de ses années en plus, de l’avance qu’elle avait prise sur moi et sur le temps, de cette beauté pas encore fanée, tellement rassurante qu’elle m’invitait à la rejoindre, malgré nos différences, pour l’aimer vraiment.
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Mais, à mesure que notre relation épistolaire évoluait vers toujours plus d’intimité, je réalisais également que j’avais aussi besoin, pour continuer notre histoire, d’un visage, d’une image à aimer.
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Il existait d’autres manières de s’aimer, sans se toucher, sans se regarder. Juste à distance. Juste à s’écrire. Il suffisait d’un peu d’imagination pour faire l’amour.
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