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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà une belle histoire de transmission d'un art et d'un savoir-faire , celui de filer la soie de mer après l'avoir récoltée dans les eaux méditerranéennes auprès d'un coquillage bivalve, la grande nacre qui fabrique un filament, le byssus qui deviendra après de nombreuses opérations délicates ce fil si spécial et si rare.

Cette tradition ne se transmet qu'à des femmes nubiles avec son cortège de serments, rites, prières et interdits .
Lorsque le récit débute, Rosalia a hérité du savoir faire de sa grand-mère, Efisia ,qui plonge depuis de nombreuses années pour recueillir le byssus tout en surveillant la bonne santé des grandes nacres dont elle se sent la gardienne .
Rosalia, elle, a quitté l'île pour poursuivre des études universitaires et est devenue une spécialiste de ces coquillages.

Catherine Baldisseri s'attache à la vie de cette famille dont l'aïeule La Pittifatta était déjà une fameuse fileuse de soie de mer , puis surtout à Efisia, une femme résolue à respecter ses serments, droite dans sa ligne de conduite mais tendre avec sa petite fille dont elle guide l'apprentissage .

Tout en émerveillant le lecteur devant la beauté des paysages marins, en le surprenant avec cette coutume peu connue de filage du byssus , l'auteure alerte à travers le personnage de Rosalia sur l'appauvrissement des fonds marins lié aux activités humaines et au réchauffement climatique.

Une lecture bien agréable, j'en remercie NetGalley France et les Éditions Julliard .

#Lesgrandesnacres #NetGalleyFrance
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Voici mon retour de lecture sur Les grandes nacres de Catherine Baldisserri.
Sur une île méditerranéenne écrasée de soleil et hérissée de montagnes, Efisia est devenue, comme son aïeule, gardienne des grandes nacres, les précieux coquillages fichés dans les profondeurs cristallines. Depuis qu'elle a prêté serment, elle entonne la prière à la mer et plonge inlassablement pour récolter leurs longs filaments qu'on appelle byssus. Puis elle file, tisse et façonne la soie marine, auréolée de mythes.
Rosalia a toujours vu Efisia, sa grand-mère, laver, teinter, sécher et faire danser le byssus entre ses doigts. Dans son atelier, elle a appris les gestes et les légendes.
Mais comment continuer de protéger les grandes nacres quand la folie des hommes menace ?
Les grandes nacres est un roman qui nous fait voyager au sud de la Sardaigne où la tradition est de tisser les byssus des grandes nacres tapissant le fond de la mer Méditerranée.
Je connaissais les grandes nacres, qui sont des coquillages. Par contre, j'ignorais que les byssus (qui sont leurs filaments) pouvaient être récoltés pour être ensuite tisser.
C'est technique de récolter les byssus car si c'est mal fait, la grande nacre ne peut plus se reproduire.
J'ai trouvé fascinant tout le travail effectué par Efisia et toute une génération de femmes qui ont trouvé leur place parmi les coquillages.
Mais le climat change, évolue, et met en danger la tradition. La pollution, le réchauffement climatique, la surpêche, le tourisme.. tout cela fait que les grandes nacres souffrent. Cette tradition pourra t'elle perdurer longtemps ?
Efisia a fait de ce travail une passion, un vrai sacerdoce. Elle s'est sacrifié, c'est touchant.
Sa petite fille Rosalia est une jeune femme moderne, de son temps. En toute logique elle hésite entre ses propres envies et la tradition.
Les grandes nacres est un court roman qui m'a captivé, j'ai eu l'impression d'apprendre plein de choses.
Mon seul regret est de laisser Rosalia sans avoir réellement toutes les réponses à mes questions la concernant.
Malgré cela, je suis ravie de ma lecture, que je vous recommande. C'est toujours plaisant de voyager tout en restant dans son canapé :)
Ma note : un très joli quatre étoiles :)
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Sur une île de la Méditerranée. C'est là qu'Efisia plonge toutes les nuits lorsque c'est la saison, afin d'aller récupérer les byssus sur les grandes nacres se trouvant au fond de la mer. Avec ces fibres, elle fera ensuite du fil de soie marin, avec lequel elle tissera. Elle a pour principe de ne jamais blesser ces grands mollusques qui sont protégés, et elle a prêté serment il y a bien longtemps, auprès de sa grand-mère. Maintenant, c'est elle qui va initier sa petite-fille Rosalia, et lui faire porter serment à son tour.

Quel beau roman. J'ai été très touchée par cette belle histoire de transmission, et j'en ai appris beaucoup sur les grandes nacres et les byssus qu'elles contiennent, et qui permettent ainsi de tisser par la suite. J'ignorais tout cela, et ce roman est très intéressant puisqu'il met en lumière cela.

Efisia et Rosalia m'ont beaucoup touchée, et j'ai trouvé leur histoire très belle. Efisia tentera de transmettre tout son savoir à la jeune fille, et réussira cela avec beaucoup de patience. L'histoire nous est dévoilée par petites touches.

Mais ce roman, c'est également un cri afin que l'on prenne conscience à quel point il est essentiel de préserver notre environnement. Ici, en l'occurrence, l'auteure va se focaliser sur les fonds marins et les grandes nacres. J'ai trouvé ce roman très important de par les questions qu'il soulève.

La plume de l'auteure est d'une grande élégance. Je ressors conquise par les somptueuses descriptions qu'elle nous propose tout au fil des pages. Avec un style empli de douceur et de poésie, elle réussit également à retranscrire les sentiments de chacun de ses personnages.

Un roman somptueux, servi par une plume délicate et tout en justesse. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Rosaria a grandi avec sa grand mère Efisia sur une petite île de la Méditerranée. Elles sont les deux héritières d'une lignée de femmes qui plongent dans le lagon, coupent les bossus, des filaments qui sont reliées aux grandes nacres, pour en faire de la soie marine, une soie d'or.
Cette tradition fait d'elles, surtout d'Efisia, des femmes fortes et déterminées, et reliées à l'île et à la mer par un serment. Elles devront sacrifiées beaucoup pour respecter ce serment. Et leur vocation est mise à mal par la pollution marine, le tourisme, la pêche, qui vient troubler les grandes nacres.
C'est un roman très court mais émouvant sur ce qui relie ces deux femmes entre elles mais également à la mer. le personne d'Efisia, qui paraît parfois assez dur est très attachant au final. Rosaria est l'incarnation même de la modernité et j'ai regretté de la laisser là dans cette histoire, j'aurais été curieuse de voir comment elle réussirait à allier serments et envies.
Merci à Julliard et Netgalley pour cette lecture.

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Dans cette île de Méditerranée où les grandes nacres occupent les fonds marins en toute tranquillité, l'art du tissage de leurs soies se transmet de mère en fille.
Grâce à de longs filaments de byssus que ces grands coquillages fabriquent pour se nourrir, les tisseuses de l'île ornementent de fil pourpre, des parures destinées à être offertes.
Efisa a appris ce travail ancestral de sa mère et si elle ne parvient pas à y intéresser sa fille Anna, c'est sa petite-fille Rosalia qui saura prendre le relais de la transmission, pour perpétuer la tradition de ce savoir réservé aux « femmina », les jeunes filles devenues femmes.
Ce roman simple, fait de phrases courtes décrivant les splendides paysages sous-marins et les techniques de travail de ces soies, ravira les jeunes lecteurs. Personnellement, il m'a semblé manquer un peu de fond.
En ne situant pas géographiquement cette île et en n'ancrant pas sa narration dans une période précise, Catherine Baldisserri donne une dimension plus intime qu'historique à ce récit qui se concentre sur une seule famille.
J'ai néanmoins appris des choses intéressantes sur ces superbes crustacés et je ne regrette pas ma découverte.
Une jolie histoire sur la transmission familiale de l'art du tissage des soies de mer qui nous rappelle la nécessité de respecter et de protéger les écosystèmes marins si fragiles.
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Les Grandes Nacrés

De @baldiserri

Paru @julliard

206 pages

@netgalleyfrance


La magnifique couverture de ce livre était déjà une promesse de jolie découverte.

Une belle histoire de femmes entre Efisia la grand-mère et Rosalia sa petite fille (sa dragée), gardiennes des grandes Nacres, femmes unies par les traditions, les connaissances, le savoir et l'artisanat.


Sur une île de Méditerranée au large des côtes espagnoles, ces deux femmes vont perpétuer l'art du tissage du byssus, le fil de soie marin, filament produit par les grandes Nacres, ces grands bibalves qui peuvent atteindre jusqu'à 1,20 de haut plantés à la verticale au milieu de la posedonie.

Une fois coupé, le byssus sera lavé, cardé, peigné et tissé. C'est comme si le byssus tissait un lien invisible entre toutes les "femminas" de cette famille pour les relier a jamais sur l'île.


Un récit emprunt de poésie a la découverte de cette pratique qui m'était inconnue et que j'ai trouvé passionnante. On ressent au fil de la lecture toutes les odeurs   et les couleurs en cheminant avec l'autrice sur les chemins caillouteux et les rivages marins de ces îles méditerranéenes.

C'est aussi une conscience écologique très présente pour noter l'urgence de la préservation de la faune sous-marine qui se meurt à cause des températures de plus en plus élevées de la mer mais aussi et comme toujours de la faute de l'homme qui l'a pense immortelle.


Merci à #netgalleyfrance et @julliard pour ce SP que j'ai adoré.


L'avez-vous lu?


#netgalleyfrance #lesgrandesnacres #instabook #booksta #passionlecture #passionlivre

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Ce roman s'apparente à un conte moderne, une fable écologique. J'ai été transportée dans un monde poétique et onirique, où le vocabulaire riche sculpte des images envoûtantes. Malgré un début un peu lent, la magie s'est peu à peu révélée et je me suis attachée à l'histoire et à Efisia et Rosalia. Je ne connaissais pas les grandes nacres et les byssus, j'ai aimé découvrir cet univers. Ce roman est une ode à la nature, et plus particulièrement à la mer. C'est aussi une belle histoire d'héritage, de transmission d'un art, d'un savoir-faire, fait avec amour.
Cette lecture a chuchoté à mon coeur le doux chant de la mer.
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Une si belle couverture et un titre intriguant m'ont incité à découvrir ce texte.
De plus, j'avais lu et apprécié le premier texte de cette auteure.
Ce texte est le beau portrait de femmes, gardiennes des grandes nacres et tilleuses de soie de mer. l'auteure nous fait de beaux portrait de femmes vaillantes, courageuses, volontaires. J'ai aimé suivre les parcours d'Efisia, la grand mère et sa petite-fille Rosalia. L'auteure nous parle aussi très bien de la vie dans une île, avec les traditions. J'ai beaucoup appris sur ces grandes nacres, le ramassage du byssus et le tissage. le personnage de Rosalia apporte une touche moderne et son parcours (universitaire) va lui permettre de conserver la tradition mais aussi informer sur l'appauvrissement des fonds marins lié aux activités humaines et au réchauffement climatique.
Un roman très poétique, avec une belle langue.
#Lesgrandesnacres #NetGalleyFrance
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Dans cette histoire, nous suivons quatre générations de femmes liées à une tradition ancestrale. La récolte du byssus et son tissage prennent une place tellement grande dans leur vie que c'est presque une mission de vie. Quand on suit la plus particulièrement la vie d'Efisia, on a l'impression qu'elle sacrifie tout pour les grandes nacres (même si elle-même n'a aucun sentiment de contrainte).
Les descriptions sont vivifiantes ! C'est une bouffée d'air frais et de liberté quand on suit ces héroïnes qui plongent dans la Méditerranée et parcourent ses fonds pour retrouver les précieux coquillages. le travail de tissage dans le petit atelier est tout aussi passionnant à lire.

La douceur du quotidien de ces dames ne les protègent pas de certains malheurs, indirectement liés aux hommes. Ceux-ci sont présents dans l'histoire mais quasi exclusivement pour les scènes d'amour (émotionnel ou charnel). Un seul possède un rôle plus profond.

C'est une belle histoire sur la transmission et sur la fragilité de la nature. La dimension écologique frappe en fin de roman et ce dernier se termine en nous laissant avec une irrépressible envie d'en apprendre plus sur les fonds marins.
Lien : https://bullesetchapitres.wo..
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Au début du mois, j'ai décidé de me lancer un nouveau défi littéraire. Tous les mois, je vais emprunter un livre au hasard dans la bibliothèque proche de chez moi. le but premier est d'enrichir mes connaissances littéraires, que ce soit à travers la découverte de nouveaux auteurs ou de nouveau style/genre littéraire. Ce défi va également me permettre d'accroître, mes connaissances sur de nouveaux sujets. J'espère dénicher des petites pépites que je partagerai avec vous.

Le premier roman que je vous présente, se nomme “Les grandes nacres” de Catherine Baldisserri. L'auteure signe une très belle histoire, sur le savoir-faire traditionnel de filer la soie de mer.

À travers ces pages nous découvrons l'art de récolter et traiter le byssus, un filament produit par les grandes nacres. Cette tradition ne se transmet qu'à des femmes nubiles. Nous suivons alors La Pittifatta , Efisia et Rosalia qui se transmettre ce savoir de génération en génération, de mère en fille.

Ces dernières doivent porter serment et respecter plusieurs règles, quitte à mettre leurs vie de côté. Mais malheureusement cette pratique est de moins en moins pratiquée et est menacée à cause de l'appauvrissement des fonds marins lié aux activités humaines et au réchauffement climatique.

J'ai passé un agréable moment grâce à ce livre. le premier mois de ce challenge est une vraie réussite.
Même si j'ai trouvé que ce roman manquait de détails à certains moments, je vous recommande pour la plume délicate et fluide de Catherine Baldisserri, ainsi que pour les valeurs qu'elle nous transmet. Ce sujet a été une vraie découverte pour moi. Avant ma lecture, je ne connaissais vraiment pas l'existence de la cueillette de la soie de mer, cela a donc été un plaisir de découvrir ce savoir-faire.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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