Une nouvelle page des corruptions du monde...
Quand on retourne en pays
De Balzac, on est en terrain connu : les rideaux qui s'ouvrent sur une description des lieux d'une richesse inouïe, puis l'inventivité et l'acuité de la présentation des acteurs, tout ça dans la beauté d'une langue peu commune... Comme quand l'auteur après cinquante pages nous décrit Eugénie, entre raffinement des mots, inventivité et contradictions.
Alors tout de suite on se laisse prendre au jeu, on se régale de ces situations théâtrales.
Comme toujours, l'humain y est toujours aussi petit, vil :
"Suivant une observation faite sur les avares, sur les ambitieux, sur tous les gens dont la vie a été consacrée à une idée dominante..."
On pourrait y voir là le portrait de presque tous les personnages de cette comédie humaine.
Gros bémol : le côté saint ridicule de cette Eugénie trop chérie par l'auteur.