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sur 4394 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un de mes favoris De Balzac, étudiés dans mon cursus scolaire, ces "classiques " font partie de ceux vers lesquels je me retourne avec plaisir bien des années plus tard . Une question vient à mon esprit ? quel auteur contemporain traversera les âges comme Balzac , Zola et les autres ?
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Lu a quinze ans, avec l'étonnement d'y prendre du plaisir : le langage ciselé, de même que la construction, m'ont rapidement fait oublier que c'était une lecture imposée. Et quand je l'ai relu plus de vingt ans après, j'ai pris le même plaisir, tout en découvrant un humour que je n'avais pas décelé à l'époque. Un des auteurs que j'admire.
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Mon Balzac préféré .
Eugénie Grandet attend le grand Amour , celui qui illumine la vie , celui qui va bouleverser sa vie et elle croit le reconnaître à l'arrivée de son cousin .
L'arrivée de son cousin est très romantique , il est ruiné et son père vient de se suicider , mais malheureusement pour Eugénie , il n'a rien d'un romantique et préfére l'argent à l'amour , Eugénie ,elle ,ne rencontrera jamais l'amour , elle finira seule en gardant les affreux réflexes d'avarice de son père , dès que le printemps arrive , elle ne chauffe plus , comme son père le faisait et tant pis si le printemps est terriblement froid .
Il y a chez Balzac , comme dans le père Goriot , une description de personnages qui ne savent pas changer , ils sont figés dans un monde qui va disparaître avec eux , victimes d'une loyauté qui les fait renoncer au bonheur .
Un tableau superbement nuancé de l'avarice poussé , à son paroxysme , ah quand le père Grandet compte les morceaux de sucre pour la semaine !
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Dans Eugénie Grandet, Balzac dépeint la société provinciale du XIXe siècle et personnifie l'avarice à travers Félix Grandet, véritable personnage principal du roman. Sa soif de richesse, son égoïsme maladif mènera sa famille au malheur et réduira les espoirs amoureux de sa fille à néant dans un drame familial d'une actualité saisissante.

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Balzac né en 1799 aurait-il connu Freud né en 1856, dans une autre vie ?
Voilà un roman basé sur une trame psychologique qui nous relate des relations "hors normes" père-fille, celles de Monsieur Félix Grandet, riche tonnelier à Saumur, maire de la ville,acheteur de biens nationaux, qui régente son petit monde à la baguette comme "la grande Nanon qui lui appartient depuis trente cinq ans", agit pour son bien et pense pour eux. Sa fille Eugénie, amoureuse de son cousin Charles "ce pauvre mignon monsieur qui s'en va en mer.Que Dieu le conduise."qui la fera souffrir au point de vouloir mourir, fera les frais de cette possessivité (tout comme sa mère soumise) qui la mettant dans l'impossibilité d'une identification féminine,la mettant en position d'amour et de haine par rapport à la figure paternelle toute puissante et déifiée lui fera rater sa vie de femme et passer à côté du véritable amour.
Un beau portrait,poignant d'une fille toute simple mais au caractère fort sous une apparente soumission qui se révolte tandis que sa personnalité s'asphyxie, le mythe de l'argent qui peut tout, un drame, une tragédie bourgeoise pathétique,qui s'insère parfaitement dans La comédie humaine,oeuvre majeure d'Honoré de Balzac.
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Dans ce roman, la dégénérescence morale du père préfigure les rougons-macquart de Zola. Des instincts de "la Terre" transpirent de ce bûcher.

La puanteur et l'animalité de la campagne, la tristesse et la peur de la fille subissant la pression paternelle cadenassée jusque dans ses pensées.

Portrait trop réaliste d'un univers pervers entre mensonges et cupidité, entre viols et violences,entre monstruosité et décadence.

La terre ne permet pas de s'exhaler de l'animalité, le retour à la bestialité est obligatoire. Pulsions mortifères liées à ce terreau de vengeance. le lien social n'existe plus, la confiance en l'être humain est utopique.

L'argent coule des plaies béantes pourrisant à la surface de ce monde détruit. L'argent est le seul remède à ce mal rural qui ronge le tissu d'humanité.

Et dire qu'un siècle s'est écoulé et le constat dégouline de la même horreur.

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J'ai retrouvé dans "Eugénie Grandet" les longues descriptions méthodiques et les interminables énumérations des objets, costumes et décors de l'action comme dans "Le père Goriot". A la manière d'une caméra qui avance vers le lieu central de l'action et nous montre le cadre, Eugénie Grandet débute exactement comme "Le père Goriot". On a l'impression qu'Honoré de Balzac reprend une recette qui fonctionne. L'habillage change, la structure reste. On passe de la pension parisienne où loge Monsieur Goriot à la demeure provinciale des Grandet. Mais la dernière partie du roman change brusquement de rythme. Celui-ci s'accélère. Balzac insère de nombreuses ellipses et on s'aperçoit que les descriptions initiales n'ont plus lieu d'être puisque l'action reste fidèle au même endroit et aux mêmes personnages, la ville de Saumur, les Cruchot et les de Grassins. Tout a été dit dans la première partie du roman et Balzac n'y revient plus. du coup, la pénibilité de lecture que le lecteur a en mémoire se transforme, après coup, en un plaisir masochiste de souffrance rédemptrice.
J'ai donc pris un réel plaisir de lecture à travers cette oeuvre balzacienne, du fait, notamment, de son intérêt sociologique et historique. Il est passionnant de voir et découvrir la vie de sociétés et micro-sociétés au début du XIXe siècle. Cela donne envie de visiter Saumur et sa région pour tenter d'y sentir cette mélancolie qui enveloppe la totalité du paysage local : personnages, mobiliers et immobiliers, éléments naturels et artificiels. Ce tableau historique est une sorte de témoignage des transformations subies par l'Europe occidentale des débuts de la révolution industrielle.
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