Première fois que je suis déçue par
Balzac.
Sans connaître la genèse du roman je me suis lancée confiante dans cet ouvrage et j'ai été déroutée par les changements de ton mal maîtrisés, la construction elliptique faite de bric et de broc et l'évolution bancale des personnages.
C'est bien de cela dont il s'agit : un roman fait de bric et de broc. Chaque morceau pris à part n'est pas sans valeur, quelques passages sont plein de finesse psychologique, mais le tout ne donne rien de bien intéressant.
Cette oeuvre se compose de
nouvelles qui ont été assemblées artificiellement par
Balzac. C'est déstabilisant quand on n'est pas averti. Les personnages étaient si peu caractérisés, si peu denses, qu'il lui a suffi de changer leurs prénoms pour donner l'impression qu'il s'agissait d'un roman... Mouais.
La critique du mariage et la peinture de la condition féminine, souvent brillantes, ne parviennent pas à tenir l'ensemble.
Les deux dernières parties ont été pour moi catastrophiques : grossières, stéréotypés, abracadabrantes (mais sans le côté amusant).
Une vraie déception. Assembler de belles choses ensemble ne fait pas nécessairement un chef d'oeuvre.