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Critique de Athalenthe


Voici une nouvelle De Balzac qui a pour sujet principal le monde de la finance. On y découvre la manière dont a été forgée la fortune du baron de Nucingen et celle de l'amant de son épouse, Rastignac.

J'ai trouvé sympathique la manière dont Balzac nous plonge dans son récit, où l'on se retrouve à écouter aux portes les féroces commentaires d'un groupe de journalistes enivrés. le ton, comme souvent chez Balzac, est assez impitoyable.
De plus, j'ai apprécié de retrouver des personnages que j'avais déjà rencontrés lors de mes lectures : Rastignac, personnage principal de le Père Goriot, le cercle de journalistes présent dans Illusions Perdues, et le baron de Nucingen vu sous un tout autre angle que dans Splendeurs et Misères des Courtisanes.

J'ai néanmoins eu des difficultés à appréhender les mécanismes en jeu dans ces histoires financières et économiques, mais c'est dû à mon incompréhension globale de tout ce qui touche l'économie et la finance, plutôt que du fait De Balzac.

Je déconseille ce livre comme porte d'entrée dans la Comédie Humaine. Je pense qu'il est indispensable d'avoir auparavant lu le cycle Vautrin composé de le Père Goriot, Illusions Perdues et de Splendeurs et Misères des Courtisanes pour l'apprécier.
Mais si c'est déjà votre cas, alors je vous recommande La Maison Nucingen qui apporte un éclairage nouveau sur certains des plus importants acteurs de la Comédie Humaine !
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