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3,88

sur 4508 notes
ca me vient souvent de lire dans des romans des passages ou on parle de peau de chagrin et comme par hasard je tombe encore sur "la peau de chagrin" dans deracinés le livre de catherin bardon je me suis dis enfin c'est vraiment l'occasion de decouvrir ce livre
alors commence la plongée dans peau de chagrin de honoré de balzac j'avoue que y'a des passages que je trouve trop philosophique pour moi mais l'histoire etait tres bien construite et j'ai vraiment adoré comment un jeune homme du nom de raphael de valentin marquis de surcroit bascule d'une envie de se suicider juste pour une femme"feodora"
vers un besoin sans egale de rester en vie regretant d'avoir conclu un pacte avec le diable sous le nom de peau de chagrin qui retrici sa longueur de vie a chaque desir qu'il émet. commence alors de longues journées de tortures, il se rend compte trop tard que la seule femme qu'il aima etait réellement devant lui "pauline" alors qu'il cherchait ailleurs lui misérable.
hélas c'est trops tard il ne poura plus vivre heureux avec sa bien-aimée
Rq; nous faisons tous des choses dont on regrette mais il faut jamais delaisser un bonheur present pour chercher un bonheur ailleurs profiter autour de ses amis et de sa famille, chercher le bonheur meme dans les petites choses
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Encore un incontournable que j'avais contourné malgré moi. le hasard des boîtes à livre m'a mis sur le chemin d'une version abrégée (l'école des loisirs) qui m'a permis de profiter de la substantifique moelle de cette oeuvre fondamentale. Résumer ? À quoi bon. D'autres l'ont fait bien mieux que moi. La langue De Balzac se mêle à merveille avec la trame de conte traditionnel qu'il emprunte pour mieux nous faire cogiter sur la condition humaine (et mondaine) via l'autoroute du fantastique. le temps, la futilité, ce qui nous est cher, l'amour, la passion, le coûte de la vie, le calcul... Toutes ces dimensions sont au coeur du récit qui se trouve ainsi sublimé par la facilité de la trame qui nous emporte et par la profondeur de l'écriture, la richesse des descriptions et des dialogues. Un vrai bonheur.
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Voilà un classique De Balzac que je voulais découvrir depuis un bon moment, c'est donc chose faite !
Même si le début peut sembler un peu longuet, il en est pas moins intéressant. C'est de cette manière que l'on cerne mieux Raphaël et le monde luxueux qui l'entoure.
J'ai ressenti un certain respect et de la compassion pour ce marquis jusqu'au moment où il rencontre une femme qui l'aime et qui malgré tout il finit par "rejeter" cet amour. Alors là, je l'ai trouvé assez méprisable car au lieu de vivre pleinement le bonheur qui s'offre à lui, il s'obstine sur sa peau de chagrin qui rétrécit à s'en rendre malade et, en rendant ainsi malheureuse son aimée.
A travers cette oeuvre, Balzac démontre que ce n'est pas l'argent ni le pouvoir qui rend notre esprit heureux mais simplement le fait d'être naturel et d'exister. Il est question également de superstition, comme si la peau de chagrin devait faire en sorte que Raphaël puisse posséder de tout en un claquement de doigt. Bref, l'auteur traite de beaucoup de sujets très intéressants qui ne peuvent qu'interroger le lecteur, notamment la différence entre "vouloir" et "pouvoir".
Il est difficile pour moi de rédiger un avis bien constructif sur ce classique car il y a beaucoup de choses qui ressortent de cette lecture et, c'est compliqué de les décrire sans en raconter l'intrigue.
Pour conclure, j'ai adoré cette oeuvre et surtout, apprécié la plume de l'auteur du coup, j'ai pris mon temps pour le lire afin de savourer chaque phrases qui sont si touchantes et si justes. Donc, il est certain que je lise d'autres livres De Balzac.
Lien : https://les-breves-de-celine..
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Que vaut-il mieux: vivre une vie courte mais intense ou mener une longue existence dénuée de passion? Tel est le sujet central de ce roman "philosophique" De Balzac. C'est, sans doute, l'une des oeuvres majeures de "La Comédie humaine" qui marie avec bonheur réalisme et fantastique.
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Une histoire connue de tous à tel point que son titre est devenu une expression française. Un auteur qu'on ne pressente pas tant il fait partie du patrimoine français. Un texte d'une beauté poétique à la prose romantique. de magnifiques et longues descriptions, car oui Balzac décrit bien mais Balzac décrit trop. Ce texte tout en longueur est rempli de beauté et d'ennuis, bienvenue dans le romantisme du IXXeme siècle.
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Qui n'a jamais rêvé d'un talisman qui vous accordait vos moindres désirs ?
Voici l'histoire de Raphaël de Valentin, au bord du suicide un vieil antiquaire lui donne une peau qui réalisera ses rêves. Mais les rêves sont à crédit car chacun fera rétrécir la peau de chagrin et la vie de son propriétaire.
La Peau sera sa vie durant comme un tigre avec lequel il lui faudraut vivre, sans en réveiller la férocité.

Voilà donc Balzac lancé dans son premier roman où l'imaginaire fait loi. La science fiction de l'époque. Ce livre, publié en 1831, recueillit un succès considérable et eut du vivant de l'auteur sept rééditions. Mais la critique fut très circonspecte. Pour certain l'auteur qui faisait loi s'était égaré.








PERSONNAGES

– ANTIQUAIRE du quai Voltaire : à en croire ses souvenirs de la Régence, aurait au moins 125 ans en 1830. Quoique essentiel à l'action, ce personnage fantastique ne reçoit pas de nom. Non reparaissant.

– AQUILINA (née vers 1803) : se baptise aussi Mme de la Garde dans Melmoth réconcilié (Lequien, juin 1835) où, maîtresse de Castanier, elle le ruine. Apparaît fugitivement dans une liste d'amies de Florine ajoutée en Furne (septembre 1842) à Une fille d'Ève.

– Horace BIANCHON (né vers 1797) : le médecin de Raphaël est aussi celui de la majorité des personnages balzaciens, ce qui en fait le plus souvent reparaissant. S'appelle seulement Prosper dans l'édition originale de 1831. Devient Horace Bianchon en 1838 dans l'édition Delloye-Lecou.

– Jean-Jacques BIXIOU (né en 1797) : caricaturiste et employé, il est un des personnages les plus souvent reparaissants de la Comédie humaine. Il ne s'appelle que Henri ((Monnier ?) sans patronyme jusqu'au Furne.

– EMILE : ami de Raphaël. Il n'a pas de nom de famille. S'il a été rapproché d'Émile Blondet, critique et journaliste qui figure dans plusieurs romans et comme héros dans Les Paysans (La Presse, décembre 1844), rien n'impose l'assimilation que Balzac n'a jamais opérée textuellement.

– EUPHRASIE : courtisane et danseuse, 16 ans environ en 1830, elle figure dans le Furne de Melmoth reconcilié (août 1846), où son nom remplace celui d'une certaine Mme Sauvage, et dans Une fille d'Ève au milieu de la liste des amies de Florine ajoutée dans le Furne (septembre 1842).

– Pauline GAUDIN DE WITSCHNAU (née vers 1812-?) : non reparaissante.

– Eugène-Louis de RASTIGNAC (né en 1799) : apparaît dans l'édition originale de la Peau comme le jeune viveur qui présente Foedora à Raphaël. Balzac le fait réapparaître en décembre 1834 dans l'édition Revue de Paris du le Père Goriot , après avoir appelé son personnage, dans le manuscrit, Eugène de Massiac. Il a ensuite la carrière romanesque que l'on sait.

– Frédéric TAILLEFER (né en 1779-1831) : c'est dans l'édition Delloye-Lecou de la Peau (décembre 1837-juillet 1838) que le banquier amphytrion, anonyme jusque-là, reçoit le nom et donc la biographie de Frédéric Taillefer. Ce nom, apparu en décembre 1834 dans le Père Goriot avait remplacé dans L'Auberge rouge (Delloye-Lecou, juillet 1837) celui attribué auparavant à son héros assassin (Frédéric Mauricey), donnant ainsi après coup une origine criminelle à la fortune du personnage de la Peau.

– Marquis Raphaël de VALENTIN (1804-1831) : non reparaissant. Son prénom est évidemment tout un poème, et son patronyme est chargé d'ironie.


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Par un hasard étonnant, je n'avais jamais lu La Peau de Chagrin. A mon âge (que vous ne connaissez pas) n'est-ce pas une honte ? Bref, j'ai voulu remédier à cette lacune quand j'ai exhumé de ma bibliothèque une vieille édition de 1936.

Je ne crois pas que l'édition y soit pour quelque chose, car il est douteux que l'on change la pagination d'un auteur, mais j'ai été surpris par la longueur des paragraphes (plusieurs pages parfois) qui donne l'impression de lire un texte sous apnée. Nul moment, ou très rarement, pour reprendre sa respiration et souffler avant de repartir. Il faut avancer comme dans une dense forêt, se frayer un chemin à la machette et la tenir bien en main sous peine d'abandonner. La structure du roman est du reste à l'avenant : 3 chapitres pour 254 pages (pour cette édition).

Même chose pour les dialogues, en particulier dans le second chapitre qui n'est qu'un long monologue du héros, à peine interrompu ici et là par de courtes interventions de ceux qui l'écoutent raconter sa vie, parfois sur cinq ou six pages en continue. Seul le troisième et dernier chapitre est plus aéré.

Et je dois l'avouer, moi qui aime l'aération, l'épure et la simplicité (raison pour laquelle je n'ai jamais vraiment accroché avec les auteurs russes), ce fut dur au début. J'ai même cru (oserais-je l'avouer ?) que j'allais abandonner. Mais il y a un fil que l'on tient malgré tout, et que l'on ne veut pas lâcher. L'art du romancier y est certainement pour beaucoup.
Le style est étonnant, certes. Foisonnant à l'extrême, exubérant, grandiloquent, bourré de références littéraires, mythologiques, sociales et politiques, avec des phrases parfois interminables structurées en multiples niveaux, il dégage une vitalité et une ardeur peu commune. Un peu trop pour moi (pour être très franc). Mais impressionnant.

Comme j'avais relu il y a peu madame Bovary et très impressionné par le style de Flaubert, je lui avoue une préférence pour sa plus grande délicatesse, sa plus grande discrétion et sa plus grande subtilité. Mais ce Balzac, nom d'un chien, emporte tout sur son passage comme un ouragan, c'est sa force.

Et de quoi s'agit-il donc dans cette peau de Chagrin ? Une aventure bien étrange à la frontière du fantastique, plutôt une sorte de conte philosophique qu'un roman, où sont brassés pêle-mêle des thèmes universels, dont celui du désir qui brûle l'âme et la dévore jusqu'à la mort. Vaut-il mieux vivre rétréci, sans affect, dans un calme plat ennuyeux, ou se vautrer dans la société jusqu'à l'avilissement pour arracher des parcelles de vie, de plaisir et de richesse ?
Feodora répond à la question à sa manière. Elle est froide, dure, implacable, impénétrable, manipulatrice, insensible, mais surtout finalement horriblement superficielle, toute en façade, seulement préoccupée par sa seule image. Elle est un reflet cruel de la société qui l'entoure où tout est factice. Elle ne désire rien ni personne, seule sa place l'intéresse.
Pauline est pure, vraie et sincère, et son désir lui paraît si inaccessible qu'elle ne le revendique même pas. Elle vit sans Peau de chagrin, dans une attente modeste et discrète. Son bonheur lui revient trop tard quand Raphael aura été diaboliquement perverti par la recherche de ses chimères. Car sa quête perpétuelle de l'inaccessible, son âpreté dans le désir le détruit peu à peu, et son échec puis finalement sa chute vient d'une réussite imméritée, où ni le travail ni le mérite ni la sincérité n'a eu de part.
Il ne mérite pas ce qu'il désire et aperçoit trop tard celle qui lui était destinée (Pauline), le véritable amour, si proche et si simple en vérité, mais dédaignée au moment où tout était en encore possible. le temps ne se rattrape pas, il rétrécit comme une Peau de chagrin et nous entraine vers notre propre disparition.
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Ben oui je me suis tapé un De Balzac! J'en connais qui doivent sourciller...

Bon mes impressions? Je suis un inculte! Aucune culture... C'est le genre de livre que tu ne lis pas pour l'histoire mais pour la manière dont il est écrit. Les descriptions de l'auteur sont fascinantes.

Mais souvent il y a des bouts longs, pénibles où l'auteur fait référence à telle ou telle personne. C'est là que je me sens comme un inculte. Il y a des tonnes de notes en fin de document. J'aime jamais beaucoup interrompre ma lecture pour aller à la fin du livre pour une note. Mais comme il peut y avoir plusieurs notes par page l'éditeur ne peut pas mettre ces notes en bas de page. Bref pénible quelques fois.

Une peau de chagrin c'est quoi en partant? Une reliure en cuir pour un livre. Celle-ci en peau d'onagre. le personnage principal, sur le point de se suicider, entre dans une boutique genre bazar. Un étrange personnage lui vend (genre donner) une peau de chagrin en lui assurant que celle-ci lui accordera tout ce qu'il veut. Il n'a qu'à le souhaiter. Comme une lampe magique. À chaque souhait la peau rétrécira et quand elle aura complètement disparu il mourra! Bref un genre de pacte avec le yable...

Sauf qu'elle prend du temps à se développer cette histoire. En fait Balzac nous raconte l'histoire de Raphael - le personnage principal - bien avant la peau de chagrin. Même qu'il la raconte presque dans la moitié du livre.

C'est bien comme livre. Mais surtout pour les descriptions: c'est captivant comme c'est bien écrit.
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Mon oeuvre préférée De Balzac...

Quatrième de couverture:
Chez un marchand de curiosités, Raphaël déniche un étrange talisman : une peau de chagrin qui accomplit tous les désirs mais rétrécit un peu plus à chaque souhait, en même temps que diminue le nombre de jours qui restent à vivre à son possesseur. Voulant illustrer l'axiome selon lequel «la vie décroît en raison directe de la puissance des désirs ou de la dissipation des idées», Balzac a écrit avec La Peau de chagrin un roman hanté par le spectre de la dilapidation et de la dislocation : hantise de l'usure du corps et de la dépense sexuelle, hantise de la dispersion de l'intelligence et de l'égarement des esprits, hantise encore de la perte du sens politique et des repères philosophiques.
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Voilà une lecture qu'il était temps que je fasse !! Toujours autant de plaisir à lire Balzac... cette aventure dans la Comédie Humaine me plaît toujours autant.
Cette lecture moralisatrice, romantique et un peu surnaturelle m'a vraiment marqué, elle permet de réfléchir sur le sens de la vie et ce qu'on décide d'en faire, le temps qui passe, les plaisirs simples ou encore sur nos désirs insensés. Chacun y trouvera un message qui lui est destiné et qu'il interprétera tellement ce livre est riche.
La description du magasin d'antiquités avec son bric à brac, trésors de l'univers, parenthèse magique de ce livre est je trouve grandiose. Les passages relatant le séjour du héros du livre Raphaël dans les montagnes est tout juste magnifique et nous permet à nous aussi lecteur de reprendre notre souffle.
Une belle lecture que je conseille !!
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