Sous fond d'intrigue amoureuse entre un gentilhomme et une comtesse, fille de Louis XI, mariée à un vieil homme jaloux, l'auteur nous narre l'histoire de cet énigmatique
Maitre Cornélius.
De mystérieux vols ont lieu chez
maître Cornélius, négociant flamand et argentier du roi.
Beaucoup de malheureux apprentis ont déjà été pendus, accusés par ce maitre avare et misanthrope, sans que l'on soit vraiment sûr de leur culpabilité. La colère des Tourangeaux gronde devant ces nombreuses condamnations, mais ils ne peuvent pas se révolter devant cette justice impitoyable. Ils nomment Cornélius, ce pestiféré, « le tortionnaire » et son logis « malemaison ».
La maison maudite est accolée à la demeure de la comtesse, si bien que le gentilhomme amoureux n'hésite pas à venir s'engager comme apprenti chez
maitre Cornélius. Ainsi, il pourra aisément rejoindre sa bien-aimée.
L'énigme des vols sera élucidée.
Maitre Cornélius dévoré par sa passion de l'or est puni d'une façon bien amusante par sa propre avarice.
Louis XI et son ami Cornélius, ces deux « maitres renards » dont les forces s'annulent dans ce duel sans issue, sont bien embarrasés. L'un est tenu au secret car l'autre possède le moyen de lui assurer un gros succès. Pouvoir absolu du monarque qui ne pourra pas cette fois-ci s'abattre.
L'histoire n'est intéressante que du point de vue de l'énigme des vols, de la ruse des deux personnages, de leur perversité, mais pas du tout pour l'intrigue amoureuse.