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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Plutôt intéressant dans un premier temps, le roman sombre dans un second temps dans un vaste n'importe quoi incompréhensible, noyé dans un univers décrit en long en large et en travers. le tout devient franchement rébarbatif et n'en gagne pour autant pas en clarté. A vouloir être original, décalé, l'auteur propose donc au final un récit dans lequel on a aucune attache et dont les personnages tant principaux que secondaires demeurent fades. J'ai par ailleurs été plutôt rebuté par le ton général qui oscille entre le drolatique et le grave sans jamais réellement choisir ainsi que par le manque de rythme dans la narration qui fait que les rebondissements tombent souvent à plat sans réellement donner du souffle à l'ensemble.
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Banks se croûte.
Iain M (on ajoute le M quand Iain science-fictionise) Banks, immense auteur, trop tôt disparu, qui nous donna le cycle SF de space opéra, La Culture, monumentale master piece qui renouvela le genre et lui insuffla un ton pince sans rire, une inventivité débridée et déboucha sur quelques chefs d'oeuvre.
Banks s'est éloigné de la Culture pour ce livre. Pas pour le meilleur. Je suis un inconditionnel de Banks, je l'ai panthéonisé et c'est cette inconditionnalité, ce fan service, qui m'a permis de conclure ce pavé.
Il faut bien l'avouer, ce n'est pas bien terrible cet ALGÉBRISTE Il lui manque ce qui faisait l'une des forces de Banks, l'équilibre. Une balance intraitable entre un style à la limite de l'ampoulé, une imagination frénétique, une attention portée aux personnages et un humour absurde, décalé.
Ici, on a soit un peu trop de ci et pas assez de ça. Ainsi, Banks y va gaiement dans sa description de Nasqueron, de ces Habitants qui ressemblent à des essieux de remorques. C'est assez jouissif, au début, puis Iain s'égare. Il allonge et on n'en finit plus de suivre Fassin Taak dans ses pérégrinations galactiques et longuettes.
Plus grave, Banks sacrifie ses personnages, le destin de deux d'entres eux est expédié à la va vite en quelques pages abruptes. Pire, il occulte le devenir d'un de ses protagonistes, il l'oublie et nous laisse quelque peu sur notre faim.
Enfin, la mécanique, jusque là parfaitement huilée, se grippe : les flashbacks, la multiplication des points de vue, cette Rasomon's touch, ne s'insèrent plus aussi souplement dans une trame plus lâche que d'habitude.
Bien sûr, on aperçoit encore le grand Banks, avec ses descriptions hallucinées, son big méchant délicieusement caricatural, son humour parodique, sa façon de nous susurrer que tout cela, ses presque 800 pages ne sont pas à prendre au sérieux.
Bien reçu. le problème est justement là, il nous le susurre un peu trop cette fois.
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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