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Citations sur L'homme de Kaboul (26)

" Ceux qui parvenaient à échapper aux attentats, aux gangs, aux règlements de compte, aux crimes familiaux et aux fatwas lancées par les talibans étaient assez peu portés sur le suicide. En Afghanistan, chaque jour vécu en un seul morceau était un don de Dieu." (p. 10)
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C'est le coran qui exige que les femmes passent l'aspirateur et pas les hommes peut-être ? En Amérique, les hommes passent l'aspirateur chez eux.
- Malalai, c'est absurde. Aucun homme ne passe l'aspirateur !
- si je l'ai lu dans un magazine.
- C'est un mensonge.
- non, je l'ai lu. Il y avait même une photo avec l'article.
- c'était un homosexuel dans ce cas, pas un vrai homme.
- encore une parole intelligente, bravo, de mieux en mieux.
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" Se prénommer Oussama n'était pas un atout lorsqu'on était qomaandaan de police dans un pays occupé par les forces de l'Otan... " (p. 12) "
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La méthode de détournement comporte trois schémas distincts.

Le premier consiste à répondre à des appels d’offres truqués pour de grands équipements civils : usines de traitement des eaux, de production électrique, de fabrication de produits de première nécessité. Une fois l’appel d’offres gagné par le consortium, l’équipement fait l’objet d’une fausse livraison, après qu’une ébauche de bâtiment est sortie de terre. Le « bâtiment » est détruit avant son inauguration officielle par un attentat, imputé aux rebelles irakiens ou afghans.
La preuve du forfait disparaît ainsi d’elle-même : qui va vérifier qu’un tas de avats ne correspond pas à ce qu’il était censé être ? Plus de deux cents grands équipements publics ont été concernés, pour un montant cumulé de un milliard neuf cents millions de dollars.

Le deuxième schéma consiste à livrer des produits ou équipements périssables fantômes : fausses livraisons d’essence, d’eau potable, de rations alimentaires, de farine, de produits de première nécessité. Ces fausses livraisons sont en outre surfacturées, avec des surcoûts de l’ordre de trente à cinquante pour cent justifiés par les problèmes d’approvisionnement liés aux bandes armées qui sévissent dans les deux pays. Des dizaines de milliers de fausses rotations de camions prétendument équipés de gardes de sécurité ont été facturées aux autorités irakiennes et afghanes de reconstruction. J’estime que près du quart de l’essence, de l’eau potable, des engrais, du sucre et de la farine achetés par les gouvernements afghan et irakien ces trois dernières années n’existaient pas. Au total, ce schéma de détournement a permis de subtiliser deux milliards sept cents millions de dollars.

Le troisième schéma consiste à répondre à des appels d’offres militaires truqués : contrats de techniciens et de spécialistes payés deux à trois fois leur prix ; équipements dernier cri facturés au prix fort et remplacés à la livraison par des matériels dépassés achetés au marché de l’occasion ; fausses livraisons d’armes. Des centaines de chars, de véhicules blindés, de munitions, d’équipements de guerre électroniques, de lances-roquettes, de jeeps… commandés par ces pays n’ont jamais été livrés, pour la simple raison que les divisions qu’ils étaient censés équiper n’existent pas. Plusieurs rapports officiels, dont l’un du Sénat américain, ont prouvé dès 2006 que près de vingt pour cent des effectifs de l’armée irakienne n’existaient que sur le papier. Mais personne ne s’est jamais posé la question des équipements de ces unités fantômes. Les membres de la commission des affaires étrangères américaine que nous avons achetés ont bloqué toute enquête sérieuse. Si l’on avait vraiment cherché, on aurait découvert que plus de quatre-vingt mille soldats irakiens imaginaires ont mangé des rations alimentaires, bu de l’eau en bouteille, utilisé des litres d’essence, consommé des uniformes, tiré des cartouches… Le même phénomène a eu lieu en Afghanistan. Ce dernier schéma de détournement a permis de subtiliser près de trois milliards et demi de dollars
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Une guerre qui ne tue pas d'innocents n'intéresse personne.
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[…] Oussama reconnut plusieurs sortes de poupées. Malalai lui en avait expliqué le rôle. Elles servaient autrefois pour l’auscultation des femmes, qui désignaient l’endroit où elles avaient mal sur la poupée, afin que le daktar ne les touche pas. Depuis les talibans, ces poupées n’avaient plus d’utilité car aucun médecin homme ne pouvait approcher de femmes, même par le truchement d’une poupée. Elles n’étaient plus que le témoignage d’une période révolue.
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" En tant que fonctionnaire du régime, Oussama était une cible pour les talibans, même s'il était connu pour sa piété. " (p. 13)
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À propos de l'Entité : " une structure dont l'ADN était tourné vers la violence plus que vers l'intelligence. " (p. 123)
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" - À quoi pensais-tu en appuyant sur la détente ? demanda Oussama. - À appuyer sur la détente. " (p. 9)
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Il habitait loin du centre de Kaboul, dans le quartier pauvre de Khirkoma, son salaire ne permettant pas de s’offrir mieux, même en y ajoutant celui de son épouse. Évidemment, s’il avait accepté des pots-de-vin, ou si sa femme avait officié dans le secteur privé, les choses auraient été différentes. Il aimait pourtant l’animation et la joie qui régnaient dans ce quartier familial, où beaucoup de voisins se fréquentaient, hommes et femmes de leur côté naturellement. Son grand plaisir, le samedi, était d’aller à pied jusqu’au marché de Panjsad Familli, tout près de chez lui, pour y déambuler sans but au milieu des vendeurs d’oiseaux.
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