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Citations sur L'ensauvagement du capital (16)

“Liberté, égalité, fraternité“ : c'est beau comme devise ; dommage qu'elle soit platonique. (Maxime Lisbonne)
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 Ensauvagement : ce mot n'est pas réservé au passé. Il peut tout autant désigner la prédation qui enrégimente le vivant dans la sombre loi du marché. De ce point de vue, le capitalisme a toujours été ensauvagé : ses origines sont tachées de sang.
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La hargne à s'en prendre au service public et à qui y travaille, les attaques permanentes contre les fonctionnaires, les chômeurs, les précaires, contre celles et ceux qui se battent aussi pour des conditions de vie dignes, c'est le monde renversé, mis à terre : le monde à l’envers. 
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Impossible de laisser dire, comme l’a fait Richard Ferrand, que les grèves voudraient “conserver des inégalités“ (Ferrand qui parle tranquillement sous le coup d'une mise en examen pour prise illégale d’intérêt…).
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« Comment nous pourrions vivre » : en 1884, un socialiste anglais, William Morris, peintre et poète, imprimeur, enlumineur, traducteur, intitulait de cette façon le discours qu'il prononçait et par lequel il concluait : « Ce n'est pas une revanche que nous désirons pour les pauvres, c'est le bonheur. » Il voulait en finir avec les objets frelatés, succédanés et pacotilles « dont les gens, cessant d'être des esclaves, cesseraient d'être les preneurs ». Il soutenait aussi le droit à la beauté. Qu'on respire. Qu'on retrouve du temps pour des vies accomplies. Qu'on en finisse avec des productions ravageuses, superficielles et inutiles. Qu'on forge des villes et des vies belles, de l'art dans nos rues au lieu de la publicité, de l'espace et des couleurs. Au fond c'est bien de ça qu'il est question : du bonheur.
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« Je crois qu’aucun être humain ne peut être considéré comme clandestin. Ce mot devrait disparaître du vocabulaire. C’est humiliant pour la dignité. »
« Il faut pouvoir être désobéissant chaque fois que nous recevons des ordres qui humilient notre conscience. »
(Domenico Lucano , condamné pour incitation à l’immigration clandestine. Il avait lutté pour l’accueil de personnes réfugiées dans son village dépeuplé, développé leur formation professionnelle, relancé les traditions artisanales locales laissées à l’abandon faute de main-d’œuvre.)
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Thomas Sankara estimait que la dette est une nouvelle forme de colonialisme, ainsi vengé après les indépendances : "une reconquête savamment organisée". C'est de fait une autre manière de faire plier des peuples et les subordonner, avec de nouveaux pillages à la clé : un asservissement selon d'autres modalités. "Pourquoi envoyer des assassins quand on peut envoyer des huissiers ?", se demandait Bertolt Brecht. Mais Thomas Sankara, lui, a bien été assassiné : il a payé pour avoir résisté. (48)
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Notre niveau d'humanité est tombé très très bas ; le seuil de tolérance aussi.
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Or, grâce au travail remarquable du média indépendant Disclose, on connaît la liste exhaustive des armes françaises employées par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis dans la guerre effroyable menée au Yémen : chars AMX, chars Leclerc, hélicoptères Cougar, navires engagés dans le blocus naval, canons Caesar… Au Yémen se multiplient les crimes de guerre : torture, viols, détentions arbitraires, disparitions forcées, recrutement d’enfants de moins de 15 ans et la famine pour enfer. Quant à ces armes… Pour l’État, c’est-à-dire pour les contribuables, le coût total du programme Rafale, l’avion de combat du groupe Dassault, s’élève à 43 milliards d’euros. Nom de nom : 43 milliards engloutis dans la production de cet avion.
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La seule leçon que l’histoire nous enseigne est celle-ci : aucune société, aucun système historique n’est, par définition, éternel. Mais le capitalisme a ceci de particulier et sa tendance destructrice est telle que plus il prolonge sa propre vie, plus il sape les conditions mêmes de la vie sur Terre. La question est donc aujourd’hui de savoir si l’humanité parviendra à se débarrasser du capitalisme avant que celui-ci ne se débarrasse d’elle.
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