Les portes de Pieter de Hooch
Les Hollandais de l'âge classique ont aimé les portes, mais Pieter de hooch en est le maître.(...) Les intérieurs de Pieter de Hooch percées de toutes parts par des portes ouvertes sur l'extérieur ou sur un dedans dépourvu de secrets procurent un apaisement unique. Je les regarde, comme les toiles de Vermeer ou Ter Borch, et je m'assimile aux personnages. (...) Les portes sont ouvertes , et personne ne s'en va. (p. 85-87)
Le surréalisme et ses portes ludiques
chez Dali, la porte connaîtra le traitement le plus surprenant dans -Face of Mae West-. La porte, qui se confond presque avec le visage de l'actrice, s'ouvre et invite le spectateur à pénétrer dans la salle dégagée du visage (...)
La porte, pour Magritte comme pour Dali, est un formidable marche-pied pour l'imaginaire. (p. 145)
Le surréalisme et ses portes ludiques
Le surréalisme a fait de la porte un motif et un jeu. René Magritte a peint avec prédilection des portes (...)
Magritte reprend littéralement certaines expressions pour trouver certaines expressions pour trouver leur équivalent plastique. (...) La toile dialogue avec la langue. dans -La Perspective amoureuse- , Magritte, en découpant la porte, ouvre un horizon plus vaste que celui qui nous donné par le "trou de la serrure". La porte devient un rébus qui demande à être résolu. (p. 142)
Sur le pas de la porte
Comment rester insensible à la -Porte de l'hôpital - peinte par Van Gogh ? Je la regarde et me souviens d'un grand artiste que j'ai conduit à l'hôpital psychiatrique et qui, près de la porte, me murmura: "ne me laisse pas enfermé ici." il y resta quarante ans.
Porte close que Van Gogh- pris d'un élan libertaire-ouvre ! (p. 32)
Le Territoire intérieur
Le XIXe siècle voit s'instaurer le règne de ces maîtresses des portes que sont les concierges, utiles ou détestables, prêtes à veiller sur les destins ou à surveiller les immeubles, fidèles ou délatrices. Cerbères modernes... Elles exercent leur emprise sur le seuil, et l'accès par la porte principale n'échappe pas à leur vigilance. (p. 68)