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sur 35 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quel plaisir de découvrir cette ville de New York durant les années 80, bien loin de la ville que j'ai découverte courant des années 2000. L'auteur, Tom Barbash s'immisce dans cette décennie d'il y a près de 40 ans et nous fait découvrir la Ville qui dort jamais sous un angle que je n'ai pas connu.

On y suit les tribulation de Anton et de sa famille qui habitent dans un immeuble mythique de New York et du West Side, le Dakota. Après avoir été atteint du paludisme lors d'une mission humanitaire en Afrique, il revient dans sa ville natale qui lui plaît de découvrir à chaque fois sous un regard neuf. Fils d'un célèbre animateur de télévision au chômage à la suite d'un burn-out, il cherche véritablement sa place dans sa ville, dans sa famille et plus généralement dans le monde.

Autant j'ai beaucoup apprécié la manière dont Tom Barbash dépeint cette ville chère à mon coeur qu'est New York, autant je suis restée sur ma faim quant aux personnages. Sans tomber dans le péjoratif, j'ai parfois eu l'impression de vivre les états d'âme un peu superficiels d'un gosse de riches, me laissant insensible aux protagonistes.

Faisant de très nombreuses références à la culture et la politique de cette décennie des années 80, il est vrai qu'on y apprend plein de choses, surtout si comme moi, vous êtes un enfant de cette décennie et donc, si vous ne l'avez pas vécue avec un oeil d'adulte.

Attention, même si pour moi, cette lecture me laisse un sentiment quelque peu mitigé, ce livre n'en est pas moins bon. Je suis sûre qu'il trouvera son public et que la manière dont les rapports père-fils sont abordés en touchera plus d'un. Peut-être est-ce que parce que je suis une fille et n'ai donc pas l' « expérience » de ce type de rapport humain qui fait que j'en suis restée souvent impassible, je ne sais pas à vrai dire. J'aurais aimé ressentir plus de choses, comme c'est le cas parfois au travers d'autres livres.

Par contre, pour les fans des Beatles et de John Lennon en particulier, je suis certaine qu'il vous ravira par cette impression, au fil des pages, de faire un bout de chemin en sa compagnie avant cette fin tragique orchestrée par le déséquilibre Mark Chapman.

Je remercie le Picabo River Club (et en particulier Léa) et les éditions Albin Michel pour l'envoi de ce livre.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Aujourd'hui, 8 décembre 2020, cela fait tout juste quarante ans que John Lennon a été assassiné à l'âge de 40 ans, au pied du fameux Dakota Building qui sert de décor au roman "Beautiful Boy” en hommage à la chanson de Lennon qui donne son titre au livre de Tom Barbash .

Dans ce New York de la fin des années 70, début des années 80, le Dakota Bulding est un immeuble réputé pour sa facade sublime et pour avoir été entre autres stars notoires, la résidence de John Lennon et Yoko Ono.

John Lennon, irradie le livre de sa présence.mais les personnages principaux sont un père et son fils de la famille Winter, Buddy, ancien présentateur de talk show qui se remet à peine d'une dépression nerveuse et le fils Anton, revenu malade du paludisme d'une expédition en Afrique..
Buddy aimerait revenir sur le devant de la scene en y invitant John Lennon et demande de l'aide à son fils de l'aider à remonter sur scène et de, retrouver les plateaux.

Ce joli roman permet de revivre cette année 1980 comme si on y était dans une atmosphère faussement légère aux côtés de quelques New Yorkais privilégiés et célèbres.

Grâce à un sens aigu du dialogue et du détail, Tom Barbash, avec la jolie complicité de la traductrice Hélène Fournier, nous raconte cette famille aisée de l'intelligentsia américaine.

Beautiful Boy” est un grand roman sur New York, sur la relation père-fils, sur ce début des années 80 de tous les possibles, sur les dérives de la célébrité avec une galerie de personnages à la fois terriblement humains et profondément attachants . Et puis, least but non last, cela nous donne envie de réécouter du Lennon, détail non négligeable !


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le roman de Tom Barbash, auteur d'un recueil de nouvelles douces amères « Les lumières de Central Park », se déroule en 1980 dans le Dakota Building où vivait John Lennon et sur lequel plane l'ombre inquiétante du film de Polanski « Rosemary's baby ».

Le narrateur, le jeune Anton Winter, de retour d'une mission humanitaire en Afrique où il a été terrassé par le paludisme, vit avec sa famille dans le célèbre immeuble qui jouxte Central Park. Il s'efforce de relancer la carrière d'animateur télévision de son père Buddy qui a subi un violent coup d'arrêt suite à une dépression aussi soudaine que spectaculaire.

Beautiful Boy est un livre atypique, presque immobile, parfois déroutant, souvent nostalgique, qui explore la psyché de ses protagonistes avec une touchante finesse. L'absence de tension du récit fait toute l'originalité de l'ouvrage, qui cache son jeu et son ambition derrière le minimalisme de l'arc narratif réduit à la traversée du désert toute relative de Buddy Winter. Tom Barbash tente en effet de nous dépeindre l'envers du décor, de nous faire traverser l'écran, à la manière de l'héroïne du film de Woody Allen « La rose pourpre du Caire », de nous faire ressentir ce qui se jouait en 1980, derrière les apparences, les paillettes et les faux-semblants.

Le roman protéiforme aborde la course à la primaire démocrate ratée de Ted Kennedy dans laquelle la mère d'Anton s'est investie, et en creux l'élection d'un acteur de seconde zone qui marquera le début du tourbillon libéral des années 80. Il traite des affres de la célébrité en s'attardant sur le parcours de John Lennon qui reprend vie après une longue période d'isolement sans se douter que Mark David Chapman rôde au bas du Dakota. La relation filiale et la question de l'inversion des rôles sont évidemment au coeur du récit, qui oscille entre un père un peu perdu et un fils aimant qui réalise peu à peu qu'il risque de se perdre à trop vouloir aider ce père encore flamboyant et tant admiré. Beautiful Boy revient enfin longuement sur l'enfance et sa part de rêve, et frôle le rivage de l'uchronie lorsqu'Anton qui s'est lié d'amitié avec Lennon tente de reformer les Beatles le temps d'une émission qui redonnerait son lustre d'antan à son paternel à la dérive.

Du haut de ses vingt trois printemps, le narrateur pressent que le New York qu'il a toujours connu, ses artistes bohèmes, ses camés, sa violence aussi, va bientôt perdre son âme au profit d'un enrichissement sans fin et d'une propreté aussi impeccable qu'aseptisée. Derrière l'apparente légèreté, l'élégance et l'humour des protagonistes se cache la malédiction qui plane sur le Dakota Building. Et ce roman sans suspense serre pourtant le coeur, lorsqu'il nous rappelle que l'assassinat de John Lennon en décembre 80 marque la fin irrémédiable d'un rêve tumultueux et joyeux né au début des années soixante lorsque les Beatles jouaient sans fin dans les clubs interlopes d'Hambourg.
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Tout d'abord, je tiens à remercier le Picabo River Book Club et surtout le partenariat Terres d'Amérique des Editions Albin Michel qui m'ont permis de découvrir ce roman.

Le jeune Anton Winter a passé toute son enfance (ainsi que sa soeur Rachel et son petit frère Kip) dans un immeuble New-Yorkais de l'Upper West Side truffé d'artistes, le fameux « Dakota Building » où ils occupaient l'ancien appartement du grand acteur, Boris Karloff. Son père Buddy fut pendant des années un célèbre animateur de télévision dont il fut plus ou moins l'assistant dès l'âge de seize ans … Y vécurent également de nombreuses stars, notamment Lauren Bacall, Jason Robards, Ruth Ford, Peter Yates ET John, Yoko et Sean Lennon

En janvier 1980, après une mission humanitaire au Gabon (pour le Peace Corps) où il a attrapé le paludisme (la forme la plus grave, voire mortelle …) Anton Winter se voit contraint de rentrer chez ses parents afin de se remettre sur pied. Sa mère, une ancienne actrice, travaille à présent sur la campagne de Ted Kennedy. le père sort d'une profonde dépression, le fils a frôlé la mort. Ils sont au chômage, le plus vieux rêvant de reprendre une activité médiatique avec le plus jeune qui – lui – n'a qu'un seul désir : repartir …

Tom Barbash retrace la lutte de son héros qui tente d'échapper à la lourde et étouffante complexité de relations filiales, par trop envahissantes ! Anton (le narrateur du récit) nous entraine – avec une pointe de nostalgie – à la découverte de ses souvenirs, tout le long de cette année 1980. En parallèle, une intrigue est tissée autour de John Lennon et de sa famille. Jusqu'à la fin tragique du chanteur-compositeur, le 8 décembre 1980 devant le Dakota Building, alors qu'il venait depuis quelques mois de relancer sa carrière … « Melting pot » réalité-fiction, misons que l'enfance de l'auteur dans le Upper West Side est pour une grande part dans la réussite de ce beau roman qui m'a emportée.
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Anton Winter est un survivant, il revient d'une mission humanitaire en Afrique et il a bien failli y laisser sa peau (la maladie n'épargne personne). Aux Etats-Unis, il retrouve son père, Buddy, qui a été un immense animateur télévisée pendant dix ans, une star incontestée, jusqu'au jour où la dépression a été la plus forte et où il a quitté l'écran - en claquant la porte derrière lui. Buddy Winter, tel un boxeur qui a mis du temps à se relever d'un K-O, veut remonter sur le ring, et présenter à nouveau une émission. Pour cela, il a besoin de l'aide de son fils, qui pourrait peut-être l'aider à entrer en relation avec un des locataires du Dakota Building, John Lennon. Anton parviendra-t-il à aider son père ? Et surtout, est-ce toujours à un fils d'aider son père au lieu de vivre sa propre vie ?
Cela fait longtemps que je ne crains plus de choquer ou de mettre certains à dos. En lisant ce livre, j'ai immédiatement pensé aux films des années 70 de Woody Allen. J'ai retrouvé la même ambiance, la même couleur, la même tonalité, tout en demi-teinte de ce début des années 80 qui ne sait pas encore qu'il signe la fin d'une époque. J'ai eu l'impression de voir des personnages lutter pour garder la tête hors de l'eau, des personnages qui pensent encore avoir une chance de forcer le destin, comme Ted Kennedy visant l'investiture. Anton porte et supporte son père qui repense à ses débuts, aux meilleurs moments de ses dix années d'antenne, à cette lutte d'abord pour être à nouveau à l'antenne, puis pour garder l'antenne - de nos jours, l'on dirait "ne zappez pas après Dallas", série dont la diffusion battait son plein à cette époque.

Etre à l'antenne, interviewer des artistes, animer des débats (pour ces deux derniers faits, j'ai l'impression que l'on ne sait plus vraiment ce que cela veut dire de nos jours), est-ce que cela rend heureux ? Buddy me semble vivre dans une perpétuelle anxiété, et avoir besoin du soutien de ses proches - sa femme, son fils Anton, ses deux autres enfants ayant pris leur distance, parce qu'ils ont besoin de vivre leur propre vie. Anton en vient lui-même à s'interroger sur ce qu'il veut vraiment faire de sa vie, et être dans sa vie.
S'il est un personnage lumineux dans ce roman, c'est John Lennon, qui n'apparaît pas assez à mon goût (mais tous les goûts sont dans la nature) et qui a tout connu de la célébrité. Depuis cinq ans, il est, tout simplement, un homme au foyer, un homme qui vit sa vie, qui profite de la vie, qui est vivant, en un mot, comme dans l'une des scènes les plus inoubliables du livre.
Après cela, que dire ? Si ce n'est que j'ai commencé Les Lumières de Central Park.
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A New-York, à l'angle de la 72e rue et de Central Park West, se dresse le Dakota building. Un immeuble que peu de non initiés connaissaient avant ce 8 décembre 1980, lorsque Mark David Chapman est venu y rencontrer un certain John Lennon.

Le Dakota building est cet immeuble où vivent non seulement de nombreuses célébrités comme Lennon, mais aussi la famille Winter. le père Buddy est un célèbre animateur de télévision. Enfin, célèbre jusqu'à ce qu'il ne craque et quitte la scène en plein direct. Son fils Anton vient de rentrer d'Afrique. Il s'était engagé dans les Peace Corps pour fuir une relation tendue avec son père. Aujourd'hui Anton revient soigner un paludisme qui aurait pu lui être fatal, et ne peut donc pas repartir. Père et fils travaillaient ensemble, ce qui ne rend pas évidente l'émancipation de l'emprise paternelle. Son père Buddy doit quant à lui se refaire une santé, mais professionnelle cette fois. Il demande à nouveau à Anton de le seconder comme du temps de sa gloire télévisuelle.

Sa mère est une ancienne actrice qui tout abandonné pour laisser le devant de la scène à son mari. Aujourd'hui elle participe activement à la campagne pour l'investiture Démocrate de Ted Kennedy. Et se demande s'il ne faudrait pas sérieusement se mettre à travailler tant les économies s'épuisent alors que le capital confiance de Buddy n'est pas au zénith. Une grande soeur rebelle, et un petit frère joueur de tennis viennent compléter la famille.

Au hasard des rencontres, par l'entremise d'amis, mais aussi en prenant le même ascenseur -ça aide- Anton va se lier avec John Lennon. Tous deux sont amoureux de la voile, John va embaucher Anton pour une traversée épique jusqu'aux Bahamas. Et tous deux auront ensemble quelques projets. Mais l'avenir ne sera pas forcément celui dont ils rêvent…

Ce que j'ai aimé ? le fait que tout soit dit avec douceur, sincérité, émotion. La façon dont l'auteur décortique les relations parfois compliquées qui se tissent et se défont dans les familles, dans un couple, entre frères et soeurs, mais en particulier ici entre le père et le fils.

lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/01/07/beautiful-boy-tom-barbash/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Tom Barbash nous entraîne dans le New York des années 1980, dans le tourbillon du monde culturel, du showbiz. Il fait planer le lecteur entre ces silhouettes de stars aujourd'hui disparues, use et abuse de dialogues pour rendre son hommage à Lennon encore plus visuel et entêtant (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/10/05/beautiful-boy-tom-barbash/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Beautiful boy.
Tom BARBASH

Après une année passée en Afrique dans le cadre d'une mission humanitaire, Anton Winter est de retour au prestigieux domicile familial de New York : le Dakota.
Il revient très affaibli après avoir contracté le paludisme et après un peu de repos il passe du temps avec son père en pleine dépression.
Et oui le célèbre Buddy Winter du Winter a pété les plombs en direct de son émission et il est parti plusieurs mois faire une retraite spirituelle.
Mais maintenant qu'Anton est de retour il compte sur lui pour relancer sa carrière et redevenir son assistant comme autrefois.
Une mission qui n'est pas pour déplaire à Anton mais qui ne le ravit pas non plus car au Dakota building il y a des célébrités comme Rudolph Noureev, Lauren Bacall et surtout John, Yoko et Sean Lennon que Buddy aimerait avoir dans son show.
Anton et John se saluent, discutent un peu et deviennent même amis.
Ils partent faire du bateau ensemble et essuient une terrible tempête qui inspirera à John Lennon des chansons pour son nouvel (et dernier album).
Mais Anton n'est pas décidé à utiliser cette amitié pour faire plaisir à son père dont il souhaite s'affranchir tout en le préservant.
Un très bon roman d'émancipation plus que d'apprentissage.
Comment vivre sa vie quand la culpabilité est si forte ?
Le fond serait sans doute d'accepter de laisser son père vivre sa vie sans ce cela lui coupe les ailes.
J'ai adoré les passages de partage entre John et Anton, les confidences sur les Beatles et le caractère de Paul Mc Cartney et la tendresse de John envers sa famille.
Et depuis j'écoute « Beautiful boy » chanson de John pour Sean.
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En janvier 1980, Anton Winter revient à New-York après treize mois passés au Gabon en mission humanitaire au sein de Peace Corps. Atteint de paludisme, il a failli y perdre la vie. Il s'installe avec ses parents, frère et soeur dans l'appartement familial du fameux Dakota Building.

Buddy, le père, a connu le succès en animant un show télé jusqu'en 1978, date à laquelle il a pété les plombs en plein direct. Il est alors parti sur les routes, abandonnant quelques mois sa famille. Sa dépression laisse des marques psychologiques et financières sur l'ensemble de la famille.

« Les parents sont censés être des points de repère fixes, pas des peintures abstraites.»

Depuis, Buddy espère renouer avec la popularité mais la profession ne lui fait plus confiance.
Emily, la mère, ancienne actrice, se mobilise pour la campagne à l'investiture démocrate de Ted Kennedy.
Kip, le plus jeune fils, tente de trouver sa place en se démenant sur les tournois de tennis.
Rachel, la fille , vit son amour pour un jeune policier.
Seul Anton, qui se retrouve dans la même situation, en convalescence et au chômage, peut venir en aide à son père. C'est d'ailleurs ce qu'il a toujours fait, même avant son départ en Afrique. Mais n'est-il pas temps pour lui de penser à son avenir plutôt que de soutenir son père?

« Tu te dis que c'est tout à fait toi, que tu vas passer ta vie à tenir la main de ton père et à lui torcher le derrière, et tu crains que le jour où il sera sur son lit de mort, tu sois encore en train de rire de ses blagues, de lui dire qu'il était incroyable, et de lui rappeler le jour où Orson Welles, invité sur le plateau, avait dit un truc magnifique, et ce ne sera pas faux, son émission était vraiment incroyable, mais où sera la tienne? te demanderas-tu. Quelle putain d'existence auras-tu vécue et, devenu vieux, te réveilleras-tu un jour pour t'apercevoir que tu auras passé ta vie à cultiver le rêve défraîchi de quelqu'un d'autre ?»

Tom Barbash construit son roman en partageant des moments familiaux, des activités culturelles et sportives des uns avec les autres. Nous rencontrons des sportifs lors des Jeux Olympiques à Lake Placid, vibrons avec John Lennon lors d'une traversée tempétueuse en voilier, suivons réflexions sur les films ou livres découverts, partageons les rencontres pour le futur projet d'émission de Teddy sur la chaîne CBS. Des moments de vie, intenses, chargés des ombres du passé qui façonnent leurs vies actuelles.

L'auteur garde en demi-teinte cette idée que la célébrité donne des avantages , des relations mais ressemble à une malédiction, vous mettant en cage tel un animal au zoo. Et pourtant, il vous est souvent impossible d'y renoncer, d'accepter de retomber dans l'anonymat.

« Les gens nous privent d'espace, nous traquent, alors un jour on cherche à s'échapper, on se risque à sortir la tête dehors et du coup, ils nous dévisagent, nous aiguillonnent, nous jugent. »

En ce sens, le Dakota building est un emblème du microcosme de stars riches et célèbres. Y vivent d'ailleurs John Lennon et Yoko Ono, voisins et amis des Winter. Là aussi s'ouvre une porte particulièrement intéressante sur la vie d'un ancien membre des Beatles avec l'ésotérique Yoko, un moment où John retrouve le goût d'écrire un nouvel et dernier album.
Tom Barbash ne mise pas sur un récit classique autour d'une relation entre un père et son fils. Ce sont plutôt des éclats de vie qui illustrent le New-York des années 80, les rêves et cauchemars de la célébrité , les liens humains d'une famille et d'une communauté. Ce n'est pas un roman dont vous sortez avec une histoire en tête mais plutôt avec des lueurs ou des points d'ombre qui font une vie, une époque. Et surtout avec une fascination pour le Dakota building et son hôte emblématique, John Lennon.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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J'ai lu avec un grand plaisir ce livre, dont John Lennon est un des personnages.
Une plongée dans le New York des années 80 qui nous remémore les différents épisodes de cette histoire, ainsi que la musique, l'art de vivre et les libertés de cette époque.
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