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Citations sur Mondocane (14)

- Des hommes se sont retrouvés attirés par de grands malades, tractés par une force mystérieuse, traînés comme des chiens le long des rues poussiéreuses. Ils se sont engouffrés, désarticulés, dans les couloirs des cliniques, des hôpitaux, pour terminer leur course dans les salles d'opération, collés aux corps des mourants. De gigantesques pyramides se sont alors formées, faisant éclater les murs des édifices, des bâtiments poreux... De nouvelles montagnes ont envahi la géographie changeante du globe.
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L'ennemi vient d'attaquer. Premières bombes géoclimatiques lâchées. Cinq mille soldats actuellement parachutés au point 500. Tous équipés de modulateurs d'adaptation physiologique permettant d'absorber sans problème une variation de température comprise entre moins quatre-vingts et plus quatre-vingt degrés. Il convient donc de lancer le plan Ivan Illitch !
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Le glisseur se rapprochait lentement de la montagne de corps. Cette dernière oblitéra bientôt l'horizon. Jack pouvait distinguer de plus en plus facilement les détails sordides de cette étrange sculpture. Les crânes, les jambes, les torses amalgamés.
Lorsque le glisseur s'immobilisa à quelques mètres de la base, il perçut le bruit.
La montagne entière gémissait.
En s'approchant des premiers corps, précédé par Maxton, Jack vit des centaines d'yeux se tourner vers lui. Il tituba, se sentit défaillir.
- C'est incroyable, murmura-t-il.
Maxton le soutint par les épaules.
- Surprenant, n'est-ce pas ? Mais on finit par s'y habituer, comme pour tout le reste... La montagne est vivante. Tous les corps sont vivants. Ils ne parlent pas. Jamais. La montagne se contente d'émettre une longue plainte, ses milliers de bouches actionnées à l'unisson. Une marque de reconnaissance, de reproche... Difficile de savoir. Suis-moi.
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Les rues étaient plutôt désertes, hantées par de misérables humains en détresse. Aucun signe de violence, de tension, aucune bande armée caractéristique des lendemains de guerre.
Comme s'il n'y avait plus rien à désirer. Plus jamais rien à combattre. Plus de folie où se réfugier. Plus aucune nécessité.
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Pour fuir la montée des eaux, hommes et animaux se virent contraints d’escalader les montagnes de corps et, dans l’atmosphère raréfiée des sommets, ils se sont endormis, épuisés, le sommeil bercé par le ressac des vagues se brisant contre les crânes, les jambes, les torses amalgamés, les cauchemars sculptés par les gémissements des corps encore vivants perdus dans la masse.
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La fin de la guerre vit la naissance des hommes-bouteilles et des ruches à homoncules. La guerre avait laissé derrière elle la Terre saignante et boursouflée. Les plaies se remplissaient au fil des années d’eau et de sable, transformant les villes en déserts et les continents en îlots.
Ce qui s’était vraiment passé, personne ne le savait. Un glissement de forces, une haine incontrôlable…
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Samanta laissa choir sa serviette et le bouscula volontairement pour aller sous la douche.
Il observa un instant son corps de rêve. Juste ce qu’il fallait de muscles pour ne pas détruire ses courbes sensuelles, une peau métissée d’un bistre lumineux, des yeux gris-vert piquetés de poudre d’or. Une princesse des étoiles…
Il eut du mal à réfréner un début d’érection.
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— Les officiers n’ont pas plus le droit que les autres de tirer un coup dans les douches, fit remarquer Peter.
Jack soupira.
— J’ai croisé cette fille par hasard. Je ne la connais même pas…
Quelques ricanements s’élevèrent.
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On entendit alors des pas et des bruits de voix, lointains, du côté du couloir d’accès à la salle de douches.
Jack se rembrunit.
— Je crois effectivement que vous devriez partir.
— Auriez-vous peur que quelqu’un vous surprenne en ma compagnie  ? s’étonna Karen.
Jack soupira.
— Vous êtes…
Elle n’attendit pas qu’il finisse sa phrase…
… étonnante, pensa Jack.
… et quitta la salle de douches au moment même où Peter et Samanta y pénétraient en compagnie d’une douzaine de militaires des deux sexes.
Tous les regards se tournèrent vers Karen, pimentés de quelques réflexions salaces. Samanta voulut l’ignorer, mais ne put s’empêcher de la suivre du coin de l’œil.
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La glace fondit en un éclair vaporeux. En d’autres circonstances, mon père aurait pu dire  : l’enthalpie de fusion vient d’être atteinte. Attention, ça va secouer  ! Je n’eus pas le temps de me demander d’où avait pu venir cette étrange réflexion.
L’embarcation chuta.
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