Mes seigneurs, vous devez me comprendre. Je suis un Raven. Et dorénavant, c'est tout ce que je serai, jusqu'à mon dernier souffle. (Darrick à ses juges)
Tessaya vit Riasu lui sourire. Il en savait plus long que les autres. Mais moins que lui. Et tant qu'il vivrait, il en serait toujours ainsi. L'information était le véritable pouvoir. Pas les armes...
- Vous êtes entêtés, il faut vous l'accorder ! Nous vous croyions terrés quelque part aux abords de Lystern. (Ranyl)
- Nous "terrer quelque part" n'est pas dans notre nature, répondit l'Inconnu.
Des Orbeflammes vert et jaune zébrés de rouge cramoisi et d'orange survolèrent les belligérants. Une vingtaine s'abattit sur les troupes xeteskes. Des boucliers crépitèrent et des rideaux de lumière bleue embrasèrent le ciel. Mais les défenseurs tinrent bon.
ça durait depuis vingt jours. Tester les boucliers adverses, feinter, attaquer... La bataille semblait loin d'être jouée.
- Que vos hommes se reposent, Chandyr. Surveillez mes remparts et mes cours. Quand nous verrons arriver les elfes, nous aurons deux cents soldats et cinquante mages à leur opposer. Il ne mettront jamais les pieds dans mon Collège. (Dystran)
Comme si on venait d'appliquer un baume à l'intérieur de son crâne, le barbare eut soudain moins mal à la tête. Il sentit une douce chaleur, la caresse de l'air humide du soir et la fraîcheur de la pierre blanche. Il partagea l'ivresse du vol et la joie d'avoir enfin retrouvé son pays et son peuple. Des rugissements de bienvenue retentirent dans sa tête. Il n'aurait jamais cru les entendre de nouveau. Savourant la caresse du soleil de son propre monde, Hirad sourit en réponse au message qu'il venait de recevoir.
- Vous êtes enfin chez vous, mon vieil ami. Enfin, j'ai chez vous....