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Critique de dannso


Quand j'étais plus jeune, j'adorais me plonger dans de grandes sagas romanesques. J'ai lu quasiment tous les Jalna, découverts dans le grenier de ma grand-mère, les Henri Troyat ou les Maurice Denuzière. Cette habitude m'est un peu passée, ces lectures se révélant souvent chronophages.

J'ai un peu renoué avec cela ces derniers temps, que ce soit la saga des Cazalet ou celle-ci de Catherine Bardon. Et j'y retrouve ce qui fait le charme de ces grandes fresques romanesques : la vie d'une famille à travers plusieurs générations agrémentée de données historiques qui ajoutent à leur attrait.

Dans ce troisième tome des Déracinés, on retourne en République Dominicaine, même si l'histoire des États-Unis et d'Israël est bien présente grâce aux amis et membres de la famille qui y résident ou y font des séjours. le roman est comme dans le deuxième tome, centré sur Ruth, avec alternance de chapitres à la première et à la troisième personne, permettant à l'auteur d'approfondir ce que ressent Ruth. Celle-ci va se marier, avoir des enfants et vivre une vie que l'on pourrait qualifier de tranquille, bien à l'abri sur les terres familiales, même si quelques évènements viennent secouer ce monde protégé et privilégié. Son travail de journaliste passe au second plan.

J'ai aimé retrouver toute la tribu, les personnages déjà connus et les nouveaux arrivés. L'intérêt de ce type de saga, c'est d'avoir l'impression de faire partie de la famille, de vivre leur vie à leurs côtés.
L'histoire de la république Dominicaine est bien évoquée, sur ces années (de 1967 à 1979) ainsi que les événements marquants des États-Unis : assassinat de Martin Luther King, mouvement Hippie, interventionnisme dans tous les autres états américains, guerre du Vietnam, et d'Israël notamment les accords de camp David. Mais, ils sont relatés plutôt que vécus, et même la chape de plomb de la dictature dominicaine n'est pas très sensible dans la vie de tous les jours de Ruth et sa famille.
Je n'ai pas retrouvé dans ce tome le souffle qui portait le premier, et même si je l'ai préféré au second, je l'ai trouvé un peu fade, sans grandes surprises. Je pense que je lirai quand même le dernier pour savoir ce que devient chacun des membres de cette famille à laquelle je me suis attachée.

Merci à NetGalley et aux éditions Les Escales pour ce partage #Etlavierepritsoncours #NetGalleyFrance
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