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Citations sur Les déracinés - Intégrale (9)

Bientôt ceux qui ont fait l’histoire de notre communauté ne seront plus que des noms oubliés au bas des pages jaunies d’un accord qui aura tout juste sa place dans un musée, soupira Almah. Comme le temps passe !
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Ruth, apprends à lutter, aguerris-toi, fais des choix, assume-les ou renie- les, fais des erreurs, trébuche, tombe. La vie est ainsi faite. Ne doute jamais de toi et de ta capacité à te relever. Je ne te permets pas Tu n’as aucune raison d’être en guerre avec toi-même. En revanche, tu peux entrer en guerre avec le monde, mas pas sans motif. Et surtout reste indulgente avec toi-même.
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C’était là.
Toujours.
Ce perpétuel tiraillement à l’intérieur d’elle. Qui ne la laissait jamais en paix. Qui l’empêchait de vivre pleinement le moment présent. Ruth en arrivait à avoir des maux de tête.
Elle se morigéna : « Ma pauvre Ruth, tu ne sais pas ce que tu veux. Une chose et son contraire ! »
Une brillante carrière de journaliste en prise directe avec les événements au sein d’un grand journal américain et le sauvetage de La Voix.
L’exaltation de l’aventure et la paix de Sosua.
La liberté d’agir à ta guise et la douceur de l’abandon à un homme
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Malgré tout, l’harmonie profonde qui nous unit transparaît dans chacun de nos gestes. Je veux croire que nous formons encore un tout. Notre amour sera-t-il assez fort pour ériger une digue contre la rouille des sentiments ?
Mais parfois je ressens le besoin d exister , de briller auprès d’une autre femme . Une femme vierge de mon histoire…
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Il ne s’agit pas de tromper ta conscience, mais de dompter la culpabilité de savoir que ta vie continue quand celle des autres s’est arrêtée.
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Si je me retourne sur le passé, je vois du noir, si je regarde l’avenir, il est merveilleux. C’est tout ce qui compte pour moi désormais.
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Autant que la perte de mon amie, ce que j’allais devoir affronter, c’était la disparition d’une partie de moi-même que je ne retrouverais jamais. Se ravivait la douleur ancienne d’autres disparitions, celle de mon père, celle de Christopher. Je devais apprendre à vivre avec ça. Apprendre ce que nos absents qui nous constituent, qui nous font ce que nous sommes, autant que nos vivants.
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Il y avait deux camps, celui des étudiants légitimes, issus des collèges new-yorkais huppés et celui des pièces rapportées, les étudiants venus d’autres états ou pire de pays étrangers comme Déborah et moi. Un esprit d’élitisme et une hiérarchie tacites régnaient qui distinguaient ces deux castes et régissaient les activités et les clubs. Impossible d’échapper à cette immuable étiquette qui réglait également le diapason des amitiés, des inimitiés, et des rivalités. On appartenait à l’un ou l’autre camp, mais il était inenvisageable d’en changer, et il devenait clair que ce ne seraient ni mes efforts de sociabilité ni mes résultats académiques qui me permettraient d’intégrer la caste des Wasp.
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Je n’aurais pas imaginé me sentir un jour appartenir à la communauté juive tant mon éducation et mon style de vie m’en avaient éloigné. Je cédais à des attitudes qui me révulsaient : rester discret, passer inaperçu, baisser les yeux, raser les murs …… J’avais adopté un pas rapide et régulier, j’essayais de me fondre dans la foule. Surtout ne pas attirer l’attention, faire en sorte que personne ne me remarque. L’anonymat était ma seule protection. Je perdais de la substance. Ce comportement me répugnait et me désignait à la vindicte des nazis. Alors je me redressais, protégé par mon visage commun, exempt de ces traits juifs que l’on se complaisait à dénoncer. C’était une horreur d’en être réduit à penser ainsi.
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