[...] on a beau être une bonne personne, ce ne serait pas humain de ne rien détester.
(...) cette confiance niaise des self-made men qui ont un secondaire trois mais qui, semble-t-il, ont un savoir absolu sur toutes les choses du monde, un savoir absolu qui vient principalement du fait d'employer beaucoup de monde, du monde mal pris qui oserait jamais signifier à son boss qu'il est de la marde.
(...) il faut faire à sa tête, oui, mais on n'est rien sans le regard des autres, et vous aurez tout intérêt à façonner la manière dont les gens poseront les yeux sur vous.
Quand on parle de trahison, on s’imagine généralement qu’il y a un bourreau et une victime, une personne qui tient le couteau et une personne qui a le dos en sang. Mais rétrospectivement, je comprends que c’est une façon un peu réductrice de voir la situation : si j’ai été trahi, c’est d’abord parce que je me suis exposé. On ne peut pas offrir de la vulnérabilité et s’offusquer, par après, que quelqu’un en ait profité
C'est quand on regarde derrière que l'on constate qu'il y a toujours un plan, même si on ne le voit pas sur le moment.