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EAN : 9782924670422
311 pages
Les Éditions de ta mère (09/10/2018)
4.04/5   96 notes
Résumé :
J’ai appris beaucoup de choses en fondant mon entreprise. J’ai appris que l’argent se définit par sa quantité, mais aussi par sa qualité. J’ai appris que toutes les relations humaines impliquent une transaction et qu’il faut toujours s’assurer de ne pas perdre au change. J’ai appris que la haine est le plus grand moteur d’innovation. J’ai appris que la seule façon de se faire respecter par les autres est d’avoir une relation contractuelle avec eux. J’ai appris qu’il... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
« C'est ce que vous devez apprendre de mon expérience. Autrement, comment allez-vous faire pour vivre ? »
Kevin Bédard, né à Thetford Mines d'une famille d'entrepreneurs, est le concepteur d'une application techno Hudlu, créée pour que les endeuillés reprennent contact avec leurs morts. Son expérience en affaires donne lieu à ce Manuel de la vie sauvage (pas celle de la nature, on le comprendra).
Dans une langue franglaise que parlent plusieurs geeks, Jean-Philippe Baril Guérard nous régale des vicissitudes inhérentes à la création d'une start-up au Québec, des compromis aux valeurs éthiques et divers dilemmes moraux rencontrés lorsqu'on opère une business.
Peuplé d'aphorismes réjouissants et de dialogues incisifs, ce manuel, dans la lignée de romans comme La Bête à sa mère de David Goudreault ou Un stagiaire presque parfait de Shane Kuhn, fait rigoler autant qu'il fait réfléchir. Bon coup pour cet auteur et bon coup pour ma liste d'écrivains québécois qui s'enrichit constamment!
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J'étais très excité à l'idée de plonger à nouveau dans l'univers de l'auteur québécois Jean-Philippe Baril Guérard. Ses deux romans précédents ne m'avaient pas déçu, tout particulièrement son dernier, Royal. Encore une fois, j'ai adoré dévorer l'écriture crue de l'auteur dans Manuel de la vie sauvage. Pour moi personnellement c'est cela une lecture qui me transporte et qui me donne du plaisir. Les raisons en sont diverses. Tout d'abord, on peut bien douter des valeurs du personnage principal, Kevin, qui tout au long de l'histoire est prêt à tout dans sa quête ultime de fonder une entreprise. Cela passe avant ses amitiés, sa famille et l'honnêteté. Malgré cela, pour moi, la lecture de ce livre, me donne espoir et me remplit d'un désir d'avancer en sachant que rien ne sera facile, mais qu'il existe des solutions. de plus, c'est aussi cela, car l'auteur et ses qualités de dramaturge en font une histoire nerveuse qui ne connait pas de temps mort et se dévore d'un bout à l'autre. L'histoire défile à toute vitesse, malgré les réflexions sous forme de conseil que prodigue le personnage principal tout au long de l'histoire, exactement comme je l'aime.

Je crois que c'est encore plus cela pour moi en prenant en considération les sujets abordés dans Manuel de la vie sauvage et le parcours de l'auteur qui viennent me chercher profondément, car il y a une certaine même appartenance sociale entre l'auteur et moi. Les thèmes et les sujets qui sont traités comme la technologie, l'éthique, l'argent, la réussite professionnelle sont pour moi des sphères dans lesquelles je me pose quotidiennement des questions. de plus, le contexte dans lequel l'histoire est campée, c'est-à-dire un Montréal « hipster » avec des personnages de cet univers et l'omniprésence de la technologie dans notre quotidien ne peuvent qu'amplifier mon cela, car il vient créer des repères dans mon acte de lecture.

Bref, j'ai adoré ce livre pour moi. Je ne pourrais vous le recommander en vous disant il est bon ou mauvais, car tel n'est pas le contexte dans lequel la lecture fut entreprise, même si cela peut sembler tentant. Agit de la sorte serait accorder un poids à mon cela et je n'ai pas cette prétention. À chacun de le découvrir par lui-même.
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Il n'y a pas beaucoup de littérature comme ça au Québec. Jean-Philippe Baril Guérard nous fait le portrait assez saisissant de la fondation d'une start-up montréalaise et de ses jeunes et ambitieux fondateurs, au premier rang desquels se trouve Kevin, qui est dévoré par l'envie de "changer le monde pour le mieux".

J'ai pensé à Balzac en lisant ce roman. C'est osé comme comparaison, mais l'auteur s'attaque à des thèmes que prisait Balzac : l'arrogance et le cynisme absolu des gens d'affaires, la mise à mort des perdants et le peu de place laissé aux sentiments, dans la vie comme dans les affaires.
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Un roman qui est vraiment d'actualité (start up en technologie). Il n'y a pas nécessairement de surprise ou de rebondissement dans l'histoire, mais ça se lit très bien. L'écriture est fluide et simple. On comprend bien la mentalité du personnage principal, soit une entrepreuneur qui écrit un livre pour raconter son succès, les choix difficiles qu'il a fait le tout en voulant conseiller les lecteurs qui voudraient le prendre en exemple. Je ne lis pas d'auto-biographie/croissance personnelle, mais je sais qu'il y a une mode à ce niveau et que plusieurs personnalités publiques se prête au jeux. Je me dis que la construction du roman doit ressemble à ce genre de lecture. J'ai bien aimé ma lecture.
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Le roman, écrit par cette auteur prétencieux, est pathétique. J'ai rarement vu lu un roman aussi médiocre. Tout au long du roman un humour douteux est utilisé. Je ne comprend pas pourquoi quelqu'un lirait ce livre qui est un des pire que j'ai lu dans ma vie.
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critiques presse (2)
LeJournaldeQuebec
27 février 2023
La série tirée du roman de Jean-Philippe Baril Guérard raconte l’histoire de Kevin Bédard (Antoine Pillon), un jeune entrepreneur qui fonde une entreprise permettant de communiquer avec des proches décédés à partir de leurs traces numériques.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeDevoir
16 octobre 2018
Manuel de la vie sauvage, son troisième roman, nous fait assister à la naissance houleuse d’une start-up où des « robots conversationnels » permettraient, en utilisant les traces numériques laissées par une personne décédée, de continuer à communiquer avec elle.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Je peux dire à quelqu'un que je l'aime, et puis après, dire que je l'aime plus, et c'est tout à fait normal, je suis pas le premier et pas le dernier à le faire. On peut choisir de se rebeller contre ça, dire que c'est injuste. Ou on peut juste accepter que c'est comme ça et essayer de faire de sa vie une ligne qu'on trace entre tous ces courts termes payants, plutôt que de se leurrer en se faisant croire qu'il y a réellement des choses qui durent.
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- Donc, on va pelleter la responsabilité dans la cour des utilisateurs? Laurent demande.
- Si les utilisateurs acceptent l'entente quand ils s'inscrivent, en quoi c'est pas correct? Arnaud réplique.
- Ça voudrait dire qu'on serait en train de baser notre service sur le fait que les utilisateurs savent même pas à quoi ils consentent, Laurent dit.
- Bienvenue sur Internet, Arnaud répond avec le plus grand des sourires.
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Faut pas dire son opinion, avec Yves, ça c'est certain, mais il y a quelque chose du Sphinx, chez lui, cette nécessité de trouver la bonne façon de flatter son ego et de renforcer sa logique fallacieuse, si on veut simplifier, et surtout écourter, les échanges qu'on a avec lui. Yves, de mon point de vue à l'époque, est un idiot. Mais Yves est un idiot avec de l'argent, et ça change beaucoup de choses.
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Rappelez-vous toujours: une négociation ne peut jamais se dérouler de manière plus éthique que la moins éthique des deux parties impliquées.
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À Thetford les gars ils s'appellent Kevin. À Thetford on appose le sceau de la vulgarité sur le baptistaire des bébés comme on marque les boeufs au fer rouge. C'est documenté, les Kevin et les Cindy réussissent moins bien dans la vie.
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Videos de Jean-Philippe Baril Guérard (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Philippe Baril Guérard
Les auteur·rice·s con­tem­po­rains sont de cette généra­tion ayant gran­di avec Inter­net et l'arrivée des réseaux soci­aux. Ils abor­dent la cul­ture pop avec intel­li­gence, et par­fois avec autodéri­sion, dans leur tra­vail lit­téraire. Dans le cadre de cette dis­cus­sion ani­mée par San­drine Galand, nous deman­dons donc à quelques prin­ci­paux intéressés (Frédérique Côté, Fanie Demeule et Jean-Philippe Bar­il Guérard) de définir la cul­ture pop à tra­vers le prisme de leurs oeuvres. Nous pour­rons mieux explor­er notre rap­port à la cul­ture pop ou à la cul­ture de l'instantané et com­pren­dre où cha­cun se situe par rap­port aux cul­tures dites sérieuses.
Avec: Fanie Demeule, Auteur·rice Frédérique Côté, Auteur·rice Jean-Philippe Baril Guérard, Auteur·rice Sandrine Galand, Animateurrice
Livres: Filibuste Haute démolition Mukbang
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