Inheritance Games, tome 1

Non, répliqua-y-elle avec entrain. Je veux que tu m’achètes l’Australie. Tu en as les moyens.

Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument.

Grand père disait toujours que les Hawthorne avaient neuf vies. Il doit-on bien m’en rester quatre ou cinq.

Il y avait un certain nombre de choses importantes que je n'avais jamais trouvé le temps de faire depuis la mort de ma mère. Mon premier rencard. Mon premier baiser. Ma première fois. Mais cette première ci - pendouille au bord d'un pond, retenue par un garçon qui venait de m'avouer avoir vu sa petite amie mourir sous des yeux - ne figurait pas sur ma liste des choses à faire.

J'avais appris une chose en jouant aux échecs : plus votre stratégie apparaît complexe, moins votre adversaire risque de chercher une riposte simple. Si vous parvenez à faire en sorte qu'il se focalise sur votre cavalier, par exemple, vous pouvez le battre avec un pion.

Fais attention à celle-là, conseilla Mme Laughlin à l’ainé des frères Hawthorne quand la porte fut refermée. L’enfer n’a pas de pire furie qu’une femme dédaignée.

Mieux vaut le diable qu’on connaît que celui qu’on ne connaît pas non ? Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument.

Il nous arrive à tous d'avoir une attirance inexplicable pour certaines choses... Apparemment, pour moi, c'étaient les garçons en costume et aux yeux gris qui employaient le mot "empirique" en prenant pour acquis que j'en connaîtrais le sens.

- Si Tobias Hawthorne était ton père, bredouilla Libby, ça veut dire que notre père - mon père - ne l’est pas. Et si on n’a pas le même père, sachant qu’on n’a pratiquement pas grandi ensemble…
- Ne commence pas à dire qu’on n’est pas sœurs, m’empressai-je de l’avertir.
- Est-ce que tu voudras toujours de moi ici ? Me demanda Libby en triturant une mèche de ses cheveux bleus. Si on n’est pas…
- Je te veux ici, avec moi, lui affirmai-je. Quoi qu’il arrive

Celui auquel nous avons le plus joué était sans doute le jeu du secret. Ma mère pensait que tout le monde avait au moins un secret. Parfois, elle devinait le mien. Et parfois, non. Nous y jouions chaque semaine, jusqu'à ce que j'ai quinze ans et que l'un de ses secrets la conduise à l'hôpital.