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Citations sur Le Parapluie de la Discorde (23)

En me levant, j'aime bien choisir des mots oubliés dans le dictionnaire et les promener un peu toute la journée. Ça leur fait plaisir. Tu connais le mot
« vespéral » par exemple ?
- Non !
- Ça signifie « du soir». Si je dis qu'on va préparer le repas vespéral, c'est quand même plus joli que le dîner
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Trop jeune ... Trop rousse aussi. Il n'avait rien de particulier à reprocher à cette couleur de cheveux sauf qu'elle attirait immédiatement l'attention. Un jardinier ne devait pas être plus coloré que ses légumes ! Ce n'était pas correct, pas sérieux.
D'autant plus que cette nuance allait de pair avec la vivacité de la Jeune femme.
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Plus ça va, plus j'ai l'impression, comme toi, que tout le monde ici avait un motif pour supprimer Hélène Vitarelle
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Comment peux tu supporter de t'enfermer toute ta vie dans une boîte, dans un espace où le soleil se lève et se couche pour rien. C'est à se demander s'il existe une vie avant la mort. Plus la société est moderne, moins elle a de temps. Plus on est riche matériellement, plus on devient pauvre en ressource temporelle et plus les gens sont stressés. Je n'ai pas d'argent mais je vis bien mieux que toi. J'ai la notion du temps. Le jardin oblige à la patience, car on ne peut semer aujourd'hui et réclamer demain. Toi, tu cours sans cesse, tu ne te poses jamais, tu te noies dans des tas de choses inessentielles. Sais tu qu'en 1900, une maison moyenne comportait 400 objets différents. Aujourd'hui, elle en compte environ 10 000. Cette augmentation énorme fait qu'on a moins de temps pour s'occuper de chaque objet, on n'est pas plus heureux pour autant. Tu voudrais que j'achète un autre manteau, mais mon anorak est loin d'être usé, il me suffit largement. Je refuse d'entrer dans ces codes imposés par la société de consommation.
- si toutes mes clients étaient comme toi, je ne ferais pas fortune ! J'ai l'impression qu'avec ce raisonnement un seul parapluie suffirait pour toute ton existence.
- pour être honnête, je crois plutôt que je n'en achèterai aucun. J'ai toujours eu un faible pour les capuches.
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Le silence s'installa entre eux .une légère brume montait de la terre, créant une ambiance un peu languide, une sorte de tristesse douce qui se mariait bien à la rousseur des feuilles et aux dernières roses mousseuses.
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Les lumières fugaces conspiraient avec les goulées de vent fou pour lui mordre le visage, fouetter le sang sous sa peau, lui redonner l'ivresse de la jeunesse. Ce paysage millénaire, façonné par le volcan et la patience des hommes, s'offrait alors à elle dans un kaléidoscope éternel. Les nuages blancs assis sur l'horizon, les montagnes où se répercutaient mille métamorphoses de couleur, du rouge flamboyant à l'or pâle, s'alliaient au gris des pierres et des maisons dans une combinaison parfaite. Tout ici était tellement à sa place, les vaches paisibles, l'herbe grasse, les pâtures immenses, les murets de pierres sèches, les colonnes de frênes griffus, qu'il lui semblait à chaque escapade qu'elle tutoyait le ciel.
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Josefa aimait cette terre digne, de brume, de vent, une terre pétrie de temps, d'odeurs, de patience. Une terre fidèle qui recelait dans son corps noueux des trésors au goût d'immortalité . à chacun de ses malheurs elle avait su faire la place en elle pour que cette terre farouche s'y déploie. Elle aimerait se reposer sur cette pierre, se perdre dans ses souvenirs, dans l'ivresse de la solitude, en laissant son œil se diluer dans les immenses pâturages, à deux pas des nuages. (...)Ce lieu baigné de lumière n'avait pas besoin de paroles, c'était le pays de l'espace pur la beauté des paysages, la puissance du panorama prenait le dessus, rendant vain tout bavardage, agissant comme un baume sur les blessures les plus douloureuses.
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Chercher la vérité, comprendre les agissements, les motivations, démêler le faux du vrai, protéger les innocents, déceler les mensonges, les machinations, les coups bas, faire jouer son raisonnement ses déductions, son analyse.
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Un jardinier ne devait pas être plus coloré que ses légumes ! Ce n'était pas correct, pas sérieux.
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... Le classement des livres ne répond en fait à aucune logique satisfaisante. Alphabétique c'est stupide, par thème c'est banal, par taille c'est incohérent. Par affinité comme vous le proposez, ou excusez moi, par besoin de repos, c'est au moins atypique. Je me demande toutefois si l'ordre idéal n'est pas celui dans lequel on a lu les livres. Chronologique en quelque sorte. Les contes, les livres d'enfant, les BD, les romans d'aventures, d'amour, les ouvrages scolaires, théoriques, les best sellers, les essais philosophiques... Nos goûts changent. A la fin de notre existence, on s'arrêterait tout en haut de la dernière rangée. On pourrait revivre notre vie de lecteur en revenant tout en bas, se revoir petit, adolescent, amoureux, studieux, mature, résigné, sage. Ce serait bien aussi, non ?
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