AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,78

sur 161 notes
Autre roman découvert grâce aux éditions Calmann-Lévy : Un coin de parapluie de Sylvie Baron.
À Vic-sur-Cère dans le Cantal, la villa Médard en impose par son élégance, ses secrets bien gardés, ses vies forgées autour de l'industrie du parapluie et d'une femme d'affaires exceptionnelle, Hélène Vitarelle.
Son assassinat est un coup de tonnerre.
Tout accuse son gendre, Jacques Naucelle, qui se suicide en prison, signant ainsi l'aveu de sa culpabilité.
La seule à être persuadée de son innocence est sa maîtresse, Nina. La jeune femme ne voit qu'une personne capable de faire éclater la vérité : sa tante Joséfa.
Bien que dubitative, celle-ci se laisse convaincre par sa nièce de se faire embaucher comme domestique dans la famille Vitarelle pour mener sa propre enquête.
Fine mouche sous ses rondeurs avenantes, Joséfa va mettre à nu les rouages d'une diabolique machination.
Un coin de parapluie est un très bon roman, qui m'a charmé grâce à deux personnages de femmes fortes : Nina et sa tante Joséfa. Nina est une jeune femme qui a un tempérament de feu, avec elle on ne s'ennuie pas ! Elle était la maîtresse de Jacques et elle est persuadée qu'il est innocent de ce dont on l'accuse.
Joséfa, la tante de Nina, est plus posée. Plus âgée que sa nièce elle est plus mature, elle sait faire preuve de calme, d'observation. Elle accepte de se faire embaucher dans la maison pour faire son enquête.
Leur duo est un duo de choc de part leurs caractères, leur lien de parenté, leur façon d'être. Cela fonctionne bien. J'ai beaucoup aimé ces deux femmes.
L'histoire est très intéressante, à aucun moment je ne me suis ennuyée et j'ai beaucoup aimé ma lecture.
Je découvre Sylvie Baron avec ce roman, mais je la relirais avec plaisir.
Ma note : 4,5 étoiles.
Commenter  J’apprécie          340
*****

Joséfa et Nina font partie de la même famille, elles sont très proches et partagent beaucoup mais elles ont deux caractères totalement opposés. Alors que Joséfa, plus posée, plus calme, aime écouter et regarder ce qui l'entoure, Nina, plus fougueuse, possède un tempérament de feu et ferait parfois mieux de réfléchir avant d'agir. Mais ces deux-là forment un duo de choc quand il s'agit de résoudre une énigme... Au pays du parapluie, tout le monde n'a qu'à bien se tenir... C'est elles qui font la pluie et le beau temps !!!

Je viens de tourner la dernière page du roman de Sylvie Baron avec une petite larme au coin des yeux et déjà un brin de nostalgie... Et c'est déjà la deuxième fois qu'elle me fait cet effet !!
Déjà avec Rendez vous à Belinay, Sylvie Baron m'avait conquise. En plus d'une écriture agréable, rythmée, fluide, elle nous offre des personnages savoureux. Elle doit aimer les mots autant que les gens, parce qu'il transparaît dans ses histoires une âme sincère et une tendresse particulière.

Ouvrir un roman de Sylvie Baron c'est plonger dans son univers. C'est accepter de se couper du monde et se retrouver dans une ambiance où mystère et passion s'entremêlent...

Tout comme dans cette maison bourgeoise du Cantal, où tout n'est que désordre et douleur, Joséfa a su faire sa place dans ma mémoire. A l'image de cette famille pour qui l'amour a tant manqué, Joséfa a réussi à réchauffer mes soirées...

Plongez vite à ses côtés et partez pour une virée au pays des parapluies !!

Un grand merci à NetGalley et aux Éditions Calmann-Lévy pour leur confiance...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2020..
Commenter  J’apprécie          290
Je n'ai jamais été déçue par un roman de Sylvie Baron. Un coin de parapluie m'a une fois encore ravie..
Vic-sur-Cère en Cantal se situe non loin d'Aurillac en pays Cantalou. Et la réputation internationale de la ville tient entre autres au mot : parapluie.
La famille Vitarelle , reconnue pour la qualité, la modernité de ses modèles, est dirigée de main de maitre par Hélène Vitarelle, une femme au caractère bien trempé à laquelle rien ne résiste même et surtout pas ses proches qu'elle maintient sous sa coupe.. ça passe ou ça casse.. et cela a cassé. Elle a été assassinée par son gendre Jacques Naucelle, niant tout en bloc, Jacques a été arrêté et s'est suicidé dans sa cellule de garde à vue. Affaire classée donc.

Mais voilà ce serait mal connaitre Joséfa, une femme de caractère, au coeur immense qui devant le désarroi de sa nièce Nina l'ancienne maitresse de Jacques dont elle a eu des jumeaux décide de prendre les choses en main et de découvrir si, comme le croit Nina Jacques était innocent , de découvrir la vérité..

Les voilà introduites à la Médard l'une comme intendante, cuisinière, femme à tout faire, et Nina comme aide jardinière.. Leurs investigations peuvent commencer

Une fois encore Sylvie Baron offre à son lecteur une lecture addictive, pas le temps de souffler, l'écriture est prenante, rapide et addictive, les personnages plus vrais que nature. Et puis il ne me faudrait pas oublier le décor de l'action le Cantal dans toute sa splendeur .. il ne vous reste qu'à boucler votre sac de voyage pour aller y faire un tour ..

ps: n'oubliez pas votre parapluie à défaut de pluie il vous servira d'ombrelle ...
Commenter  J’apprécie          250
Après avoir lu trois livres, que j'avais adorés, de Sylvie Baron, j'avais écrit que cette auteure était devenue une valeur sûre pour moi. Aussi, en cette période de confinement, son dernier roman était ce dont j'avais besoin.


Hélène Vitarelle est la dirigeante d'une entreprise renommée de l'industrie du parapluie. Cette femme d'affaires est connue pour son tempérament exigeant et autoritaire. Aussi, lorsqu'elle est assassinée, les suspects ne manquent pas. L'enquête est vite résolue, puisque tout accuse son gendre, Jacques. Ce dernier se suicide en prison, ce qui semble confirmer sa culpabilité.


Nina, sa maîtresse, pense qu'il est innocent. Déterminée à le prouver, elle convainc sa tante, Joséfa, de se faire embaucher, avec elle, par la famille Vitarelle. Les deux femmes mènent l'enquête, en s'appuyant sur les personnalités de l'entourage de la défunte. Cependant, elle n'avait pas anticipé le fait qu'elles allaient s'attacher à certains membres de la famille.


Celui qui a beaucoup touché Joséfa et qui m'a beaucoup émue est Frédéric. Il a dix ans et c'est le fils de Jacques, le meurtrier présumé. Il n'a plus de papa, sa grand-mère était très dure avec lui et sa maman, qui a toujours eu une personnalité fragile, est hospitalisée dans une clinique psychiatrique. le petit garçon est livré à lui-même et n'a pas de loisirs de son âge. Grâce à Joséfa, il découvre l'innocence des jeux d'enfants, le plaisir de l'imagination ainsi que le pouvoir et la magie des mots. Une relation tendre se développe entre eux deux et j'ai aimé l'amour de la langue française, transmis par Sylvie Baron.


Dans ses romans, l'auteure met en valeur une profession. Dans celui-ci, elle dépeint l'industrie du parapluie[…]


La suite sur mon blog...


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          212
Ayant récemment découvert cette auteure avec "le cercle des derniers libraires" et apprécier ma lecture j'ai continuer avec ce roman et j'ai beaucoup aimé cette histoire. Un cosy mystery dans le style d'Agatha Christie avec une enquêtrice surprenante et un suspens prenant avec une pointe d 'humour. L'intrigue très bien écrit et les personnages attachants font qu'il est impossible de lâcher le livre. Un excellent roman policier comme je les aime
Commenter  J’apprécie          160
Tout y est !

La tante Joséfa, au-grand-coeur-et-au-flair-infaillible.

Sa nièce, Nina, rousse-incendiaire, forte-et-fragile-à-la-fois, qui-se-méfie-des-hommes-tellement-elle-a-souffert.

La famille Vitarelle, qui-tire-sa-fortune-de-son-usine-de-parapluies, riche-mais-arrogante-au-coeur-sec.

Hugo, le-beau-ténébreux-qui-n'aime-pas-Nina, et-que-Nina-déteste, mais-que-finalement-si, c'est-l'amour-fou.

En passant, vous apprendrez tout ce que vous voulez savoir sur le parapluie, sa vie, son oeuvre. Et plus encore.

La résolution de l'énigme est pompée chez Conan Doyle. Ouvertement et sans complexes.
( La victime avait le livre dans sa table de nuit !! )

À la fin, les égoïstes sont généreux, les hautains sont humbles, les timides se redressent et même la dépressive condamnée par la faculté revit.

Bref, c'est "Joséfa, ange-gardien". Dans le Cantal ...
Commenter  J’apprécie          158
Dans la famille Vitarelle la mère que tous surnomment la Bramade mène son monde à la baguette mais est finalement retrouvée morte dans le parc de la villa. le père, Charles, est passionné d'ornithologie mais se désintéresse de ses proches et de l'entreprise de parapluies qui appartient à son épouse. La fille, Sophie, mariée à Michel, qui assume mal sa vie en fauteuil roulant, marche sur les traces de sa mère. Laure, mère d'un petit Frédéric, a été admise en HP après la mort de sa mère et le suicide de son mari Jacques, qui était l'amant de sa belle-mère et que tout le monde accuse. Et puis Hugo, le fils, qui jette sur l'entourage un regard désabusé, voire méprisant.
Mais voici Josefa, qui, suivie de sa nièce Nina, se fait embauchée à la Villa Médard afin de mener sa propre enquête sur cette nébuleuse affaire.
J'ai trouvé l'intrigue intéressante mais le dénouement assez prévisible. les nombreuses longues pages sur l'entreprise m'ont paru assommantes!
Commenter  J’apprécie          110
Le style est facile à lire, les personnages sympathiques et que ça se passe en Auvergne est bien agréable. le précédent roman que j'avais lu de cette auteure était une copie d'un Agatha Christie, là elle s'est inspirée d'un autre auteur ... le problème est quand on a lu les auteurs, le suspense est un peu moindre. L'héroïne est attachante et les autres personnages sont bien campés.
Commenter  J’apprécie          80
Un bon Cosy Mystery régional.
Nina veut enquêter ! le père de ses enfants s'est suicidé après avoir été accusé de meurtre. le meurtre de la reine des parapluies de la région !
Et Josefa, sa tante va l'aider grâce à une infiltration dans la demeure familiale de la défunte.
C'est réjouissant, c'est hyper fluide et facile à lire. Ça fait sourire.
Les descriptions du début sont peut-être un peu longues mais n'entame pas le plaisir de la lecture.
Commenter  J’apprécie          70
Je découvre Sylvie Baron avec le parapluie de la discorde. J'ai découvert ce livre dans la liste Babélio des poches de l'année 2021. Il figurait en bonne place. Je ne lis jamais les critiques avant d'entamer un livre. Souvent, l'histoire est ébruitée et je n'ai plus de plaisir.
Je ressors emballé par cette lecture. Ce roman policier se lit avec une fluidité impressionnante, les tournures de phrase sont simples, le vocabulaire est à la portée de tous.
L'intrigue est bien amenée. Pour ma part, je n'ai rien vu venir. J'ai retrouvé une certaine similitude avec Agatha Christie. C'est loin de me déplaire, car l'histoire est joliment écrite.
J'ai aimé le lieu, la passion dont l'auteure a fait preuve pour décrire la fabrication des parapluies, son amour du terroir, la psychologie des personnages, l'histoire d'amour entre deux protagonistes, le vieux jardinier, la relation de Joséfa et de Frédéric.
Et puis j'ai adoré l'héroïne Joséfa tellement humaine, bienveillante, gaie, inspirée, sereine, réconfortante.
J'ai dévoré la fin, tellement l'histoire m'a passionné.
J'ai très envie de me plonger dans un autre livre de Sylvie Baron, une autre histoire de Joséfa. J'espère que l'héroïne continuera de vivre longtemps sous la plume de l'auteure. J'aurais un certain plaisir à la retrouver.
Jetez vous sur le parapluie de la discorde. A coup sûr, vous ferez une excellente lecture.
Je vous remercie Mme Sylvie Baron. le parapluie de le discorde est remplie d'ions positifs qui reboostent. Vous m'avez fait vivre un excellent moment.
Une mention spéciale : A l'idée des livres en vacances, et aux mots oubliés.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (441) Voir plus



Quiz Voir plus

Marseille, son soleil, sa mer, ses écrivains connus

Né à Corfou, cet écrivain évoque son enfance marseillaise dans Le Livre de ma mère. Son nom ?

Elie Cohen
Albert Cohen
Leonard Cohen

10 questions
307 lecteurs ont répondu
Thèmes : provence , littérature régionale , marseilleCréer un quiz sur ce livre

{* *}