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Avec ce roman, l'auteur étonnera ses lecteurs habitués à davantage de légèreté. Il ne déteint pas dans la galerie d'auteurs de l'éditeur Jigal, habitué à proposer des livres qui mêlent le présent et le passé. Il a
tenté et réussi de corréler les deux. le sujet et son traitement sont particulièrement sérieux la plupart du temps, mais la deuxième partie du récit amène un semblant de « légèreté » grâce au rythme qu'on retrouve plus habituellement dans les thrillers.
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Passionnant ! la guerre, la shoah, une histoire personnelle et une enquête captivante dans ce contexte envoûtant ! très bien écrit, avec des détails très précis, des faits historiques qu'on se surprend à redécouvrir ... et de l'humour !! des passages très drôles ! On s'attache aux personnages et surtout on est incroyablement surpris par le dénouement ! très bien pensé ! du grand "art" ! une belle écriture ! un livre que j'ai découvert par hasard, que je conserve et que je relirai dans quelques mois ! comme cela m'est arrivé de rares fois, un roman/polar que je ne pourrai pas "donner" ! je conserve ! Merci à l'auteur, brillant !
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Je viens de faire un fabuleux voyage entre différentes périodes de l'histoire (1945 - 2012), l'Allemagne, la France, et la Suisse.

La lettre et le peigne de Nils Barrellon est un petit prodige dans la nouvelle scène littéraire française.

Si le peigne a appartenu à un homme célèbre (chut ! je ne peux pas tout vous dire), c'est la lettre qui a toute son importance. On ne la lira qu'à la fin, bien évidemment, et le lecteur n'en sera pas le destinataire...

La lettre et le peigne est un vrai bon thriller, bien écrit, parfois cruel, parfois tendre aussi. L'intrigue est complexe et le dénouement effarant.

Un coup de chapeau à l'auteur pour sa maîtrise du suspense et son sens de la narration. C'est extrêmement bien documenté, c'est fluide et, même si les histoires s'entrecroisent aussi bien dans les faits que dans les périodes, on n'est jamais perdus.

En bref, une lecture qui m'a beaucoup plu et que je vous recommande chaleureusement.

Et tant pis pour vos PAL !
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En 1953, Anna Schmidt confie à son cousin Heinrich une lettre à remettre à son fils Josef au cas où ce dernier se sentirait un jour en danger. En 2012, Jacob Schmidt est sauvagement agressé à la sortie d'un club. Se sentant traqué, il se souvient d'un courrier dont son père, Josef, lui avait parlé. de Francfort à Paris en passant par Berlin, il tente l'impossible pour le retrouver.
Nils nous avait habitué à beaucoup plus de légèreté et de ce fait il m'a fallu beaucoup plus de temps pour entrer dans cette histoire. Si comme moi vous peinez un peu au début, passez la seconde et vous serez vite en quatrième. J'avoue avoir été surprise et par la finesse de la construction et par le style d'écriture pour finalement découvrir une toute autre facette de cet auteur.
Une intrigue finement amenée avec toutefois une fin un peu « convenue » une fois saisis les rouages de l'histoire. Je dirais que les essais premiers ont été finement transformés.
Je vous le conseille sans restriction.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Avec La lettre et le peigne, je pénètre pour la deuxième fois dans l'univers de Nils Barrellon dont j'apprécie l'écriture efficace et maîtrisée et la bonne connaissance des milieux qu'il décrit.

Ici, l'intrigue s'échafaude autour d'un peigne volé dans un musée de Berlin en 2012 et d'une mystérieuse lettre confiée dans les années 1950 par la grand-mère du héros principal à l'un de ses cousins. Ces deux objets sont les fils rouges du roman ; la lettre est la pièce maîtresse noble qui véhicule l'amour maternel et la transmission familiale tandis que le peigne demeure un symbole trivial, triste relique de son propriétaire.
La narration passe de 1945 à 2012 et entrecroise les péripéties du récit et les parcours des personnages. L'auteur jongle non seulement avec la temporalité mais aussi avec les points de vue, racontant parfois plusieurs fois les mêmes évènements selon les postures respectives des protagonistes : ceux qui suivent et ceux qui sont filés ou espionnés, ceux qui se font agresser et ceux qui planifient leurs agressions, ceux qui ont déjà tout compris et ceux qui sont en train de réaliser ce qui se passe… C'est parfois déroutant, toujours intéressant.
Nils Barrellon nous entraine de Berlin à Paris puis à Rennes, en passant par la Suisse dans un polar historique et intergénérationnel au sein de la mouvance nazie. Encore une fois, c'est très vivant, sans temps mort, bien ficelé, sans filtre pour les scènes violentes, plus subtil pour les moments intimistes. J'ai particulièrement apprécié l'effort documentaire, les notes de bas de pages, les descriptions des différents milieux et la préservation du secret : tout est toujours très réaliste, tout donne une bonne impression de vraisemblance et de réel. Les personnages sont finement travaillés, attachants pour certains : même les méchants sont dignes d'intérêt.
Il y a chez Nils Barrellon une réelle volonté de revisiter les stéréotypes et les conventions du genre et c'est très bien fait.

Un excellent moment de lecture et de détente.
La Position des tireurs couchés et Délitmotion sont dans ma PAL car je compte bien continuer à découvrir cet auteur.
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Nils Barrellon a écrit seulement quelques romans, la plupart policiers, dont deux avec la même équipe autour du commissaire Kuhn, que l'on ne fait que croiser dans d'autres dont celui-ci.
A chaque fois on trouve une histoire bien documentée, et un humour plus ou moins sous-jacent. Celle-ci démarre en Allemagne en 1945, nous promène dans les années 2000, 1950, 1960… pourtant on ne s'y perd pas, c'est bien organisé et logique. On suit assez bien l'enquête, entre l'Allemagne, la Suisse et la France, seul le mystère abordé dès le début reste entier jusqu'au bout : que contient cette fameuse lettre ? Une grosse claque, je ne m'y attendais pas.
L'histoire est menée tambour battant comme d'habitude, le suspense est présent jusqu'à la fin, du coup on tourne les pages aussi vite que possible.
A découvrir si ce n'est fait, ainsi que les autres titres de cet auteur.
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Deux tueurs poursuivent un individu qui lui, recherche une lettre écrite par sa grand-mère il y a plus de cinquante ans. À travers six cents pages, l'auteur nous ballade d'une action à l'autre sans que l'on sache le comment du pourquoi.

Le tout s'éclaire dans les dernières vingt pages par une explication tellement facile et surtout absurde qu'elle m'a royalement frustré.

Je regrette d'avoir perdu mon temps à lire ce livre.
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Un histoire sur 3 générations de 1945 à nos jour : c'est historique ?
Le vol d'un peigne avec mort du gardien dans un musée : c'est un polar ?
Les 2 mon capitaine .

Une course poursuite entre 2 malfrats un peu pieds nickelé et un jeune homme qui les amènent d'Allemagne en France en passant par la Suisse et les polices des pays qui courent après tout le monde.

Un récit qui nous tient en haleine jusqu'à la fin malgré quelques incohérences , quelques facilités et une lettre au final qui ......

mais lisez plutôt le livre
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Ah que voilà un bouquin difficile à présenter en quelques mots ! Il faut dire, à ma décharge, que l'intrigue nous fait voyager dans le temps (entre 1945 et 2012) en faisant fi de toute chronologie. L'intrigue se déroule en grande partie en Allemagne, mais aussi en France, avec quelques détours par la Suisse.

Ca pourrait sembler un tantinet chaotique vu comme ça, mais, même si les liens entre les différents pans de l'intrigue ne se mettent pas tout de suite en place, Nils Barrellon reste maître de son récit et parvient rapidement à ferrer le lecteur. Et une fois l'hameçon mordu il devient rapidement impossible de lâcher prise.

Un roman qui propose un habile mélange des genres même si le fond reste assurément thriller (surtout que le rythme va crescendo au fur et à mesure que les différentes pièces du puzzle s'assemblent). Vous aurez aussi le droit à un voyage à travers l'Histoire allemande (du point de vue de personnages allemands) essentiellement de 1945 (et la « libération » de Berlin par les forces russes) à nos jours ; en passant bien entendu par l'explosion du pays entre RDA et RFA et sa capitale séparée, d'abord seulement administrativement (et idéologiquement) puis par le Mur de Berlin, l'effondrement du bloc de l'Est suivi par celui du mur en question… pas franchement les heures les plus glorieuses du XXe siècle !

Une intrigue intergénérationnelle puisque l'on suivra tour à tour, Anna, Josef (fils d'Anna) et Jacob (fils de Josef). Des personnages forts et attachants ; tous trois sont non seulement liés par les liens du sang, mais aussi par une mystérieuse lettre, objet de bien des convoitises.

Et le peigne alors, me direz-vous ? Il est volé au Musée Historique allemand, les voleurs ont tué un gardien de nuit pour accéder à ce fameux peigne. Buter un mec pour un peigne, faut être un peu con, non ? Bon déjà à la base pour buter un mec (hors situation de défense) il faut être un peu beaucoup très con. le fait est que, en l'occurrence, il ne s'agit pas de n'importe quel peigne, la chose aurait appartenu à un certain AH.

Aaaah, OK… mais quel rapport entre cette lettre et ce peigne ? Heu… tu veux pas non plus que je te raconte tout le bouquin, non ? Si tu veux le savoir tu prends le livre et tu le lis, tu verras tu ne le regretteras pas…

Force est de reconnaître que Nils Barrellon est un excellent conteur. Non seulement il maîtrise à la perfection une intrigue qui pourrait rapidement partir dans tous les sens, mais en plus il ne ménage pas ses lecteurs, proposant de nombreux revirements de situation (parfois assez prévisibles, mais toujours bien amenés).

Un premier bémol sur les personnages de Gottfried et Mickaël, les tueurs qui traquent Jacob. J'ai eu beaucoup de mal à les trouver crédibles tant ils accumulaient les clichés. Par moments j'avais l'impression de voir les deux vieux du Muppet's Show.

Mon second bémol sera pour la fin (après la découverte de la lettre), que j'ai trouvée un peu abrupte. Peut-être est-ce aussi dû au regret de quitter des personnages que j'ai pris plaisir à découvrir et à suivre au fil des pages.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Si vous devez lire un roman en ce moment, et que l'Histoire ne vous rebute pas, que vous cherchez à la fois un roman à énigme et un roman à message, un roman où on est tellement pris à la gorge par ce qui arrive aux personnages que certains passages vous laissent pantelants, au bord des larmes, alors ce roman est fait pour vous. Je ne connaissais pas l'auteur, c'est pour moi une découverte. Et pourtant, j'ai tourné la première page, avant tout poussé par la curiosité. le premier chapitre m'a scotché …

Berlin, Avril 1945. La course poursuite est engagée entre les alliés pour récupérer la capitale allemande. Dans la ville en ruine, une femme erre dans les rues. Elle s'appelle Anna Schmidt et ses vêtements sont en lambeaux. Une femme accepte de l'héberger dans un immeuble, où les habitants se cachent dans la cave. Puis, les Russes débarquent et embarquent de jeunes filles et des femmes. Anna est choisie par un soldat. Il l'emmène dans un appartement de l'immeuble et la viole. Anna, résignée, ne songe même pas à résister. Elle veut survivre.

Berlin, 8 septembre 2012. Un vol vient d'avoir lieu au musée historique. le gardien a été retrouvé assassiné. La caméra montre que deux hommes cagoulés ont pénétré l'enceinte et savaient parfaitement ce qu'ils venaient chercher. Seul un boitier contenant un peigne en ivoire et portant les sigles A.H. a été dérobé. Ce peigne aurait appartenu à Adolf Hitler. Anke Hoffer, qui appartient à la police fédérale criminelle est dépêchée de Francfort pour enquêter sur ce vol et ce meurtre.

Jacob Schmidt est bassiste dans un groupe de jazz et sort d'un concert. Il y a rencontré Ann, qui a eu une aventure avec un membre du groupe. Ils vont boire un coup et finissent par être bien entamés. Mais Ann veut passer la nuit seule alors Jacob rentre chez lui. C'est alors qu'il est agressé par deux hommes cagoulés, conduisant une BMW noire. Apparemment ils ont voulu le kidnapper. le lendemain, en portant plainte au commissariat, il rencontre Anke.

On pourrait diviser ce roman en deux parties. La première fait la part belle à la famille Schmidt : Anna tout d'abord puis Josef son fils puis Jacob. La deuxième se passe en France, et j'y reviendrais. Car dans cette « première partie », l'auteur fait des allers-retours entre le présent de Jacob et sa sensation d'être poursuivi et persécuté et le passé de sa famille.

C'est 60 ans de l'histoire de l'Allemagne que Nils Barrellon va nous conter avec une aisance telle qu'on croirait qu'il est historien de formation. Il glisse quelques moments importants dans sa narration mais surtout, ce qui m'a fait fondre, c'est sa description d'une histoire de famille lambda au milieu de la grande histoire. C'est ces petites scènes communes qui, tout simplement deviennent des scènes très émouvantes, à tel point que j'avais l'impression de faire partie de cette famille, et j'en ai eu le coeur serré, gonflé d'amour pour Anna, Josef et Jacob.

Et quels personnages ! Anna est une mère amoureuse qui va tout faire pour élever, sauver et rendre son fils plus fort. Et elle va réussir ! Josef va devenir un mathématicien et gérer sa vie comme on résout des équations. Il va aussi tout faire pour son fils Jacob. Et Nils Barrellon arrive à nous faire entrer dans leur intimité avec une telle simplicité que c'en est époustouflant et surtout émouvant. C'en est impressionnant !

La deuxième partie, ou du moins, c'est comme ça que je l'ai ressenti commence quand Jacob débarque en France. A partir de ce moment là, il n'y a plus d'allers-retours passé-présent et le récit devient plus linéaire, plus classique. le rythme s'accélère, la tension monte jusqu'au final surprenant, presque fataliste, en tous cas noir. Et cela clôt un roman à part, original dans sa forme sur les survivants, les battants de la deuxième guerre. Ce roman est une belle leçon de vie, une formidable réussite.

Je tiens aussi à signaler la couverture que je trouve tout simplement magnifique et fort bien trouvée par rapport au roman et à ce qu'il raconte.
Lien : https://blacknovel1.wordpres..
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