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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On ne compte plus les bandes dessinées sur la Résistance. Celle-ci évoque l'unique détachement intégralement féminin de la Résistance française : Rodina.
Baru explore les mémoires d'une communauté immigrée d'un bassin minier de Meurthe-et-Moselle. Il montre combien les souvenirs sont fragiles et les légendes aussi rapidement construites et déclinées que démenties. Enrico le violoniste était en vérité allemand et s'appelait Heinrich Becker. Lena, prisonnière ukrainienne s'est évadée du camp de travail d'Errouville. L'histoire de ces personnages secondaires sont plus développés que ces femmes qu'on aperçoit de loin. S'il sait brillamment donner souffle et corps aux anecdotes pour donner à voir une époque, mettre en scène les évènements, le destin de ces femmes ne s'intègre dans la saga familiale développée dans sa trilogie sur l'immigration italienne, Bella Ciao, que par quelques personnages qui ont pris une part active dans leur libération en mai 1944, avant qu'elles ne décident de prendre les armes. Nous apprendrons finalement peu de leurs faits et gestes, et ce qui s'annonçait comme une épopée se limite à une simple énumération de noms. Dommage. Baru donne néanmoins envie d'en savoir beaucoup plus.

Article à retrouver sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451 :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Tout commence avec Enrico, l'accordéoniste de Bella Ciao, qui s'appelait Heinrich en réalité. Heinrich Becker. Un allemand dans les cités ouvrières lorraines, même quinze ans après la fin de la guerre, ça détonne. L'origine de sa présence ici n'est pas certaine... Mais Teo va raconter ce qu'il sait.

De retour sur ces terres du nord de la Meurthe et Moselle, Téo voit ses souvenirs remonter à la surface....Le camp de travail d'Hussigny comme annexe du Struthof, un four crématoire qui n'a jamais servi, l'évasion d'Heinrich...Puis Lena, prisonnière politique russe à quelques km de là, à Errouville, qui s'échappe elle aussi en mai 1942.

Dans la lignée de la trilogie Bella ciao, Baru raconte des femmes qui ont voulu se battre, 37 jeunes femmes, russes, biélorusses, ukrainiennes, qui travaillent dans les mines et vont s'évader avant de créer Rodina, le seul détachement exclusivement féminin de la résistance française.

Par ce récit, Baru redonne vie à ces femmes, oubliées, et à ces terres qu'il aime tant. Moi qui ai fait mes premiers pas d'enseignant dans ces communes du pays-haut, j'ai été très touché par cette histoire que je ne connaissais pas, Un hommage vibrant !
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Une histoire injustement méconnue

Le talentueux Baru n'avait pas encore tout dit dans son bouleversant Bella Ciao qui parlait de la communauté italienne venu travailler dans les mines de lorraines…

Avec Ronina, il va une nouvelle fois s'intéresser aux siens, vivants ou disparus, pour nous raconter leur histoire, avec tendresse, pudeur et retenue… Son récit gravite autour d'un vieux personnage entouré de mystère : Enrico, le violoniste. Tant de choses courent à son sujet qu'il est bien difficile de faire la part du vrai et du faux… Téo va enquêter sur ce personnage qui s'appelait jadis Heinrich Becker et qui fut soldat allemand et communiste… Son histoire allait croiser celle d'une poignée de femmes ukrainiennes, polonaises ou soviétiques qui, après leur libération du camp de travail d'Errouville formèrent Rodina, l'unique régiment composé uniquement de femme de la Résistance française…

Entre anecdotes et souvenirs, Baru tisse un récit intimiste poignant et baigné d'une douce mélancolie.
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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