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3,7

sur 173 notes
J'ai beaucoup aimé cette histoire singulière, la carapace de Michele pour éviter d'affronter le monde extérieur est comparable à beaucoup de stratagèmes que mettent en place les gens qui veulent se protéger des autres. Mais la vie est ainsi faîte, pleine d'échanges avec les autres, d'espoirs, de joies et de déceptions aussi.
Le récit se déroule au fil du train qui roule, emportant avec lui ses illusions, ses rêves, ses souvenirs.
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Un premier roman sympathique mais un peu répétitif. le héros vit seul dans la gare où il travaille. Un jour une jeune femme s'invite chez lui pour récupérer un objet et va lui permettre de s'ouvrir à la vie et partir à la recherche de sa mère qui l'a abandonné.
Des personnages attachants, une histoire gentillette mais quelques longueurs.
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Parfois la vie ne tiens qu'à une rencontre, celle de la bonne personne qui vous donnera l'impulsion nécessaire pour vous projeter dans l'avenir. Ici tout part d'une poupée oublié dans un train et d'un cahier retrouvé dans ce même train.
J'avais imaginé une toute autre histoire en lisant le titre, celle-ci n'est pas pour me déplaire bien au contraire. Elle parle âmes pures, solitaires qui vont se croiser. Deux souffrances peuvent-elles s'annuler si on les conjugue ? Vous verrez bien !
C'est un roman qui joue avec le temps et l'espace en des va et vient comme les vagues de la mère toute proche ou comme le train qui ne fait que cette ligne ferroviaire avec ses arrêts réguliers.
La gare c'est le point fixe, le point d'ancrage, le port qu'il ne faut pas quitter au cas où la mère reviendrait.
Elena l'aide à faire les premiers pas pour ne plus être passif et dans l'attente, aller vers sa mère et aller vers les autres.
Ce roman montre de nombreux paradoxes, Michele voit beaucoup de gens depuis son quai de gare et pourtant il est seul. Sa maison c'est une île.
A l'approche de la trentaine Michele va vivre un voyage initiatique, il sera surtout bien guidé par les femmes à commencer par l'absente (dont la photo est un sésame), puis la dame du train… bien sûr il y a des hommes mais ils sont liés à un apprentissage par le négatif (beaucoup d'idées vénales et violence…).
Il a une formation de la vie réelle en accéléré, une expérience après l'autre, il encaisse les coups, il grandit dans sa tête et dans son corps sans avoir trop le temps de reprendre son souffle.
C'est un roman à la troisièmes personne on va donc suivre Miquele et Elena même séparés.
Il y a beaucoup de scènes touchantes car Miquele a un côté naïfs d'un enfant coincé dans un corps d'adulte, c'est dû au mode de vie qu'il s'est choisi pour se protéger, il n'a aucun problème mental. Elena c'est une autre histoire une autre souffrance et une autre façon de se protéger.
Le thème de l'abandon et ses conséquences, le traumatisme de celui qui reste, est omniprésent. Les objets viennent recréer cette bulle de sécurité.
Je ne voudrais pas trop vous en dévoiler, mais je voulais vous parler d'une scène qui a lieu vers le milieu du livre qui illustre bien l'utilisation des notions de temps et d'espace.
Miquele rentre dans un bar « le Blue Note » décor vieillot, bois et miroirs, et comptoir de bar moderne (acier). On entend la musique de Miles Davis qui plonge Miquele dans une intemporalité. Il boit sont thé et mange le paquet de biscuit qui a apporté comme un goûter d'enfant et les souvenirs reviennent (non ce n'est pas la madeleine de Proust). Tout à coup il s'éveille et il se projette dans l'avenir, il fait de nouveaux buts. La musique s'arrête et la réalité lui revient en pleine face. Il sort sa vieille photo et essai de faire le lien entre le passé et le présent en demandant aux gens s'ils connaissent cette femme. La réponse est négative. La serveuse va avoir un geste et lui offrir le thé comme pour compenser la douceur de la mère absente, on a une impression de bien-être. Il sort de ce bar comme d'une bulle et la réalité le rattrape…Dans cette scène la musique ici vient se superposer à la musique du train sur les rails, un rythme différent.
La notion de temps avec l'image des rails est très intéressante puisque le train fait des allers-retours sans s'écarter de la ligne de temps. Ce n'est qu'en sortant de la gare qu'il va prendre des chemins de traverse et modifier sont rapport au temps et que les souvenirs affluent plus nombreux et qu'il envisage un autre avenir que celui de la régularité.
Les rails représentent l'horizontalité, Miquele le remarque lui-même ils a toujours vécu près du sol, en allant en ville il va découvrir la verticalité (chambre d'hôtel au troisième p. 176) la hauteur lui donne un sentiment de vertige avec l'idée de précipice. Est-ce que cela va lui tourner la tête et lui faire voir la vie d'une manière plus hautaine ?
Les relations entre Elena et Miquele vont évoluer au fur et à mesure que Miquele fait de nouvelles expériences. Il y a des déchirements qui se produisent, chacun va vivre son amour à sa façon.
Je vous laisse découvrir ces histoires que j'ai eu grand plaisir à lire, oui je le dis au pluriel car on la quête de Miquele va donnée lieu à un besoin de partager sa propre histoire aux gens…
Vous allez voir ce qu'il trouvera au bout du chemin et ce qu'il retirera de cette expérience qui va changer sa vie et qui bouleversera celle de beaucoup de personnes.

Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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Le titre et la couverture de ce roman m'ont tout de suite enchantés. Salvatore Basile est un napolitain de naissance, vit à Rome et travaille comme scénariste et réalisateur. « Petits miracles au bureau des objets trouvés » est un best-seller en Italie, en cours de traduction dans une dizaine de pays et a obtenu le Premio Letterario Fenice Europa 2017.

• Ce livre est un coup de coeur, un bijou, une vraie révélation. Un roman qui fait du bien, optimiste, simple, pleins de poésie malgré les sujets difficiles abordés comme l'abandon, la mort, la séparation, les sentiments.. • Michele, « heros » du roman, collectionne les objets oubliés dans les trains, jusqu'au jour où il découvre un journal intime rouge relié. Son journal intime de sa jeunesse quand sa mère est partie par ce même train quelques années avant et qui n'est jamais revenue. Suite à cette découverte et à la venue d'une jeune fille sans vie, Elena ; s'en suit une quête pour que Michèle retrouve ses origines. Telle une aventure, pleine de péripéties, son chemin va lui permettre de se reconstruire..

• de beaux personnages : Erastos le Grec, Antonio, une jeune fille aveugle qui va révélé à notre héros Michele mille façons de voir le monde dans le regarder, le courage de Gianni et de Luce.

• « La vie n'est pas une balance qui pèse les torts et les raisons, mais un enchaînement d'événements qui souvent n'ont pas d'explication, ou bien qui en ont trop pour qu'on puisse repérer la vraie ».
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Une fifiche de lecture qui parle d'Italie. Un joli conte, ce "Petits miracles au musée des Objets Trouvés", écrit par Salvatore Basile.
Comme j'avais l'impression d'avoir vu un téléfilm inspiré par ce livre, j'ai recherché un peu de détails. Et découvert que l'auteur de Cannibal Holocaust est aussi réalisateur, scénariste et... acteur, et qu'il avait joué dans divers western spaghetti, dont Il était une fois dans l'Ouest, avec sa bonne tête de vieux brigand moustachu. Ils sont forts ces Italiens.
Le livre est sorti en 2017, il n'y a donc aucune chance que j'aie vu un téléfilm dessus, il y a vingt ans. Mystère que cette impression de reconnaître les gestes, les images...

C'est un petit garçon de 7 ans. Son père est chef de gare du terminus d'un train qui relie la montagne à la mer. Il voit sa maman prend son carnet rouge, c'est son journal intime, il lui dit "non maman, dis-moi que tu ne vas pas lire mon journal, ça ne se fait pas". Sa maman adorée, belle, avec toujours une pointe de mélancolie dans son sourire, lui répond mystérieusement "Non, je ne vais pas le lire. Mais je vais le prendre. Et je te le rendrai plus tard, je te le promets".
Puis elle prend sa petite valise, le train qui repart de la mer vers la montagne, et disparait.
Le petit garçon a bientôt 30 ans, son père le morose, est mort il y a quelques, du coup il a repris le métier, et vit sans sortir de son univers ferroviaire, seulement entouré par les objets qu'il a ramassés dans le train quand le soir, il remonte tous les wagons pour faire le ménage. Sa mère n'est jamais revenue.
Voilà le début. Et puis des petits miracles doux-amers interviennent,
et nous le lecteur, on aime bien suivre cette jolie histoire. On aime bien Michele (ça se prononce Mìquélé - j'avoue que c'est quand même troublant de lire un prénom féminin, en français, alors qu'en italien c'est un prénom d'homme), sa timidité, ses craintes. Et tous les autres personnages. Je n'en dis pas plus.
C'est tendre et mélancolique comme une ballade, c'est tout sauf une balade. Plutôt un chemin âpre. C'est un conte aussi, mais rien de magique sinon les gens. Dont on aime la petite chanson. Même si, parfois, on les prend pour des cons.
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Impossible de ne pas être charmé par ce roman qui m'a transporté de part en part. Michele est un être adorable auquel je me suis attachée tout de suite grâce à ses fragilités, ses blessures. J'avais envie que le monde change pour lui et c'est ce qui va lui arriver. Une fois qu'il a franchi la frontière de son petit univers des choses les plus incroyables les unes des autres vont lui arriver. Tout d'abord, le vrai amour inconditionnel qui transcende tout puis une famille, celle qui vous entoure d'affection sans que vous ayez rien à prouver. le seul fait de respirer vous suffit à faire parti d'une fratrie. Un tout qui fait rêver et qu'il mérite après tant de solitude. le bonheur est une chose que l'on souhaite à chacun et quand enfin il le trouve, il faut s'en ravir pour lui. 
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
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Michele s'occupe du train à son arrivée, il y ramasse les objets oubliés. Sa mère a quitté le domicile conjugal quand il avait sept ans. Un jour il rencontre Elena dans sa gare, venue chercher une poupée, puis il trouve dans son train le journal qu'il écrivait et que sa mère avait emporté.
Grâce à Elena et ce journal, il va prendre conscience que ce n'est pas en restant dans cette gare que sa vie va évoluer. Il part à la recherche de son histoire et va rencontrer des personnes qui vont le révéler à lui-même.
Très beau roman, de très belle rencontre. On plonge avec délices dans la vie de Michele à la recherche de son passé.
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Comment un type complètement coincé dans sa vie de chef de gare va enfin oser s'extirper de ses train-train et de ses manies et vivre la vraie vie en rencontrant plein de personnages vivifiants. Une histoire de loose et de résilience dont on peut prendre de la graine.
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Je viens de refermer "Petits miracles au bureau des objets trouvés" et bien que peu convaincue par ce titre (traduction peu fidèle du titre italien), je suis très heureuse d'avoir mis la main sur ce très joli premier roman.

Le texte, plein de sensibilité est un plaisir de lecture pour ceux qui aiment les histoires qui prennent leur temps, dont on découvre peu à peu la subtilité et la complexité des personnages.
Cet ouvrage traduit de l'italien est bien écrit, très agréable à lire... C'est fin, subtil, fluide...
Je suis d'ailleurs toujours étonnée d'apprécier autant la qualité littéraire d'un texte traduit...
Ce roman fonctionne un peu comme un conte philosophique où l'on accompagne les pas de Michele sur le chemin (de fer) initiatique de sa réparation. Un beau voyage.
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Dans une petite gare d'Italie, Michele s'occupe de donner le départ du train et récupère les objets trouvés. Un jour, il récupère un petit carnet rouge qu'il reconnait aussitôt : il s'agit de son journal intime qu'il écrivait lorsqu'il était petit et que sa mère a pris avec elle avant de les abandonner lui et son père. Que fait ce carnet dans le train ? Est-ce sa mère qui l'a mis là ? Michele va alors partir à la recherche de sa mère, aidé par une jeune fille Elena rencontrée dans le train !
Ce roman est passé assez inaperçu lors de sa sortie et pourtant j'en ai entendu énormément de bien (surtout au boulot). J'ai donc pris le temps lors de mes congés pour enfin le découvrir ! Et je peux vous dire que je ne regrette pas de l'avoir ouvert !
Ce livre est un véritable petit bijou ! A peine commencé, on se prend très rapidement d'affection pour le personnage de Michele. En effet, il est assez particulier, plongé dans son quotidien, sa routine et sa solitude. Sa mère est partie quand il avait à peine sept ans et son père l'a à peine élevé. Un jour, il a pris la place de son père au chemin de fer et depuis, chaque jour se ressemble un peu plus. La seule particularité est qu'il collectionne les objets abandonnés dans le train, un peu comme une compagnie dans son triste quotidien. Mais tout cela va être chamboulé par deux événements : sa rencontre avec l'exubérante mais très gentille Elena et la découverte du fameux carnet rouge !
J'ai adoré voir l'évolution du personnage de Michele, mais également de chercher à savoir comment ce carnet a pu se retrouver dans le train après toutes ses années. Je ne vous en dis pas plus car je vous invite vraiment à découvrir ce livre !
Ce roman se lit très vite et je vous conseille d'avoir un petit carnet et un stylo pour pouvoir écrire toutes les jolies citations qu'il recèle.
Bref, un joli coup de coeur pour ce livre "doudou" à découvrir absolument !
Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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