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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Merci aux éditions Mnémos et à Babelio pour cette découverte via Masse Critique.

Je ressors mitigée de cette lecture pourtant agréable et assez prenante.
Le gros problème pour moi a été de réussir à intégrer l'univers. Savoir qui est quoi, qui est où, qu'est-ce que c'est, qui veut quoi, le mode de fonctionnement de l'univers, le vocabulaire... Et j'ai trainé ce boulet tout le long de ma lecture. Je suis sûre d'avoir raté des éléments et des explications. Ce qui fait que tout m'a paru un peu confus tout au long. Je n'ai pas saisi tous les enjeux. C'est vraiment dommage car je suis persuadée que l'histoire est beaucoup mieux que ce que j'en ai retiré. Peut-être n'ai-je pas été assez concentrée sur ma lecture au début.
Deuxième problème, la fin. Que je trouve encore plein de questions. Et puis qui laisse surtout les personnages en suspens, sans savoir ce qu'ils deviennent. Est-ce que c'est parce qu'on a la réponse dans La Débusqueuse de Mondes ? En tout cas je suis restée sur ma faim et m'a laissé un gout d'inachevé.
Par contre on ne s'ennuie jamais, il y a toujours de l'action. L'histoire tisse une toile où s'entremêle beaucoup d'informations et de tenants et aboutissants, ce n'est pas linéaire. J'ai bien aimé le message sur l'asservissement de l'autre, cette société qui trouve ça normal alors que pas du tout. Avec un petit côté écologique et la conscience des animaux.
Et il faut reconnaitre que l'univers est bien pensé, dans les moindres détails.
Les personnages sont très variés et assez nombreux. Si ils arrivent à tous être attachants, on aimerait les connaitre un peu plus.
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Le chant des Fenjicks, de Luce Basseterre. Roman de SF (ça change de la fantasy, et même des dystopies/uchronies/etc : là on est vraiment dans de la SF, de la vraie, avec empire galactique, diverses races sur diverses planètes, voyage spatial et tout le tintouin), j'étais content de m'y attaquer, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu ce genre de trucs, mais au final j'en ressors avec un avis assez mitigé… :/
Le pitch en bref : on suit deux individus à deux bouts de la galaxie, un Imbtu (une sorte de félidé vivant dans une société matriarcale) et un.e Chaleck (sorte de camélénoïde hermaphrodite, la race dominant l'Empire), aux prises avec des problématiques qui leur sont propres (au départ) mais qui conernent, de près ou de loin, des cybersquales : des Fenjicks (sortes de grosses baleines de l'espace capables de sauter en hyperespace) modifiés, trépanés, dirigés par des IA, et servant de vaisseaux spatiaux.
J'ai pas mal accroché à la première partie du roman : les problématiques à niveau « humain » des protagonistes, les thèmes abordés (en gros, l'Empire Chaleck essaie plus ou moins d'imposer l'hermaphrodisme sur les planètes qu'il domine, ce qui donne lieu à plein de réflexions intéressantes, surtout sur une planète violemment matriarcale comme celle des Imbtus, avec un questionnement sur le genre (une bonne partie du boquin est écrite au neutre), sur le libre-arbitre, et sur tout un tas de trucs). J'ai bien aimé également une petite partie vers la fin qui revenait sur des thèmes intéressants comme la participation à la société, la mémoire, ce genre de trucs. En revanche, assez vite, on passe à des enjeux beaucoup plus énormes, qui sont mal amenés, tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, enlèvent tout intérêt à ce qu'il s'était passé jusque là, et sont en plus plutôt mal traités à mon goût. le caractère « extra » de tout ce qui arrive est très mal transmis, j'ai ressenti très peu d'impact et d'émotion alors que certains passages auraient dû être épiques. La faute peut-être à une distance dans la narration, ou à un rythme trop rapide et morcelé – avec en plus des difficultés à suivre la notion du temps qui passe.
Bref, c'est plutôt loupé pour moi, et c'est dommage, car beaucoup de thèmes abordés m'intéressent pourtant beaucoup…
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Un roman haut en couleur, à la fois poétique et d'une intense complexité !

Je tiens à remercier les éditions Mnémos pour l'envoi de ce roman. Je crois que ça doit bien être le premier roman de cette maison d'édition que je découvre. En tout cas, il n'est pas dans mes habitudes de lire leurs ouvrages, voilà une occasion parfaite avec le chant des fenjicks !

Déjà, ce roman profite d'une densité poussée à l'extrême. Des pages où les mots y sont condensés, de quoi lire durant de longues heures. J'ai été étonné par cet univers, dont l'ambiance presque poétique appelle à une lecture plus approfondie. Mais voilà, parce qu'il y a un mais, l'auteure intègre nombre de protagonistes dans son monde déjà fort complexe.
Lien : https://www.acaniel.fr/le-ch..
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Pour la Masse Critique “Mauvais Genres” de Babelio, j'ai lu “Le chant des Fenjicks” de Luce Basseterre. Merci à Babelio de faire progresser mon dragon dévoreur de livres. Merci le livre de poche pour l'envoi de ce service de presse.

Si j'ai sélectionné ce titre sur babelio.com c'est parce que j'ai envie de me remettre à la science-fiction. En regardant la couverture et en lisant le résumé, j'ai entrevu que cet écrit allait évoquer la puissance et la profusion des vies animales.

Des passionnés de ce genre littéraire m'ont assuré que ce prequel pouvait se lire sans avoir lu les deux autres livres de l'auteure. En commençant à lire, j'ai trouvé que la plume était efficace et plutôt agréable. L'intrigue se focalise sur la rébellion des cybersquales vis-à-vis des Chalecks. Je ne suis pas familière de l'exploration spatiale mais je peux vous dire que les descriptions des civilisations intergalactiques sont immersives. La réalité du texte se superpose sous les yeux du lecteur en une multitude de stimuli sensoriels et de variations. Comme dans le space Opera, l'aventure est tantôt épique, tantôt dramatique et le cadre géopolitique suffisamment complexe.

Peu à peu, les propos se sont durcis, les protagonistes principaux ont été rejoints par une foule de personnages secondaires que j'ai eu de plus en plus de mal à différencier. J'ai patiemment attendu des compléments d'information et de savoir en quoi l'écriture inclusive servait cette histoire jusqu'à ce que les coquilles aient raison de ma patience. J'aurais voulu qu'il en soit autrement mais ce livre n'a pas su me convaincre.
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