Le Bleu du ciel

J'avais perdu la tête. J'étais une bête, moi aussi, mais, en même temps, j'avais tremblé.

La chambre, étrange, à demi obscure, où je m'éveillai semblait abandonnée.

Elle eut un élan de haine passionnée, un élan qui la fermait.

[...] le ciel était d'un bleu vif, mais tout avait lieu comme si l'orage allait éclater.

Il y avait une animation bizarre, fugace parfois et parfois lourde.

Je recommençai à nager. Le ciel était immense, il était pur, et j'aurais voulu rire dans l'eau.

Mes yeux ne se perdaient plus dans les étoiles qui luisaient au-dessus de moi réellement, mais dans le bleu du ciel de midi. Je les fermais pour me perdre dans ce bleu brillant : de gros insectes noirs en surgissaient comme des trombes en bourdonnant.

La sueur, en coulant du front, avait commandé sa gesticulation.

...Même cette comédie m'échappait... c'était une comédie...

Surtout elle était lourdement nue dans les bas.