AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,61

sur 19 notes
5
4 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Ce que j'ai ressenti:

« Bizarre comme certains silences en disent plus que des flots de paroles »

07h19. Programme de la journée: chronique à écrire. Secteur: politique et finance. Café en route. Charge mentale: organiser la journée de Princesse.

C'est vrai qu'être maman active, c'est établir un planning rigoureux, en croisant les doigts pour que les imprévus ne le déstabilise de trop…Pascaline Elbert est une mère célibataire débordée mais efficace. C'est une héroïne attachante, pleine de ressources et déterminée, j'ai adoré la suivre dans ces folles journées hyperactives. Journaliste brillante et redoutée, elle fait parfois les frais dans sa vie personnelle de son engagement. Avec cette nouvelle enquête au sein du service politique, elle va se lancer, à toute berzingue, dans une sombre histoire de magouilles et pas sûr, que le crépuscule fasse la lumière sur les agissements de certains hommes assoiffés de pouvoir et d'argent. Qu'à cela ne tienne, Pascaline va se charger de m'éclairer sur les jeux et enjeux politico-financiers, tout en essayant d'essuyer les nuits d'insomnies avec sa fille…Un programme ambitieux certes, mais Claire Bauchart a déployé ses talents dans ce roman dynamique pour que je ressorte de cette lecture, épatée et sans doute plus lucide aussi…

08h22. Café 2. Écriture paraphée, biffée, rectifiée. Il faut boucler le papier dans les temps. Déjouer la jalousie. Charge mentale: appeler l'amie.

Être une femme dans le milieu journaliste n'est pas de tout repos…En plus de devoir prouver encore et encore (encore?!) ses compétences, il faut aussi se battre pour faire sa place…On imagine bien, comme c'est épuisant de jour après jour, malgré les sacrifices, malgré les résultats, malgré les piques misogynes et autres remarques assassines des copines combien la réussite professionnelle d'une femme est un combat permanent. Je me suis prise d'affection pour cette femme qui se démène envers et contre tous et j'aurai aimé quelque fois me glisser dans ses pages pour réconforter Pascaline, lui dire de tenir le coup. Heureusement, Claire Bauchart fait la part belle à la solidarité féminine et c'est un souffle de fraîcheur dans ce contexte étouffant d'ambitieux déloyaux et perfides, prêts à tout pour réussir…

9h50. Café 5/6…Vite, vite, les derniers détails. Vite, vite, préparer l'enfant pour une journée sportive et câline. Charge mentale: publier dans l'heure.

S'il est vrai que je suis complètement sortie de ma zone de confort avec cette histoire, en revanche, ce que je peux en dire, c'est que j'ai été captivée par l'enquête que mène Pascaline dans ce milieu sombre et dangereux…C'est dynamique et intéressant. En l'espace de dix jours, on s'aperçoit que le timing des journalistes est primordial, parce que l'info n'attend pas, le monde n'attend pas non plus, Pascaline doit la jouer fine pour rester dans la course effrénée du scoop. J'ai lu ce livre en une journée, impossible de le lâcher une fois qu'on est pris dans l'engrenage des petits et grands secrets des hautes sphères de la politique. Après avoir pataugé avec autant de requins dans des eaux sales et puantes, je m'en vais admirer l'aube…


Ma note Plaisir de Lecture 8/10
Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          234
Le crépuscule du paon est un roman dont j'ai rencontré l'autrice lors de la journée des autrices et des auteurs organisée par les étudiants de Sciences Po. Je le précise parce que j'ai mesuré après coup le potentiel comique de ce contexte en lisant la scène d'ouverture, qui se déroule en plein salon littéraire… rien que pour cette scène, ouvrez le roman !

Il met en scène Pascaline Elbert, une héroïne récurrente : journaliste d'investigation, responsable du service politique d'un grand journal. Nous y sommes littéralement plongés à ses côtés ! Elle investigue sur une affaire de pots-de-vin et d'attributions illégales de marchés publics dans le BTP en Ile-de-France (toute ressemblance…), en naviguant entre sa vie professionnelle et sa vie de jeune mère célibataire.

Mais le lecteur sait tout avant l'héroïne, parce qu'il a accès à tous les protagonistes, à leurs motivations visibles et invisibles. Narrateur et lecteur sont omniscients, et on sait même dès le départ que le ministre de l'économie aux ambitions présidentielles trempera dans l'histoire. Ce roman n'est donc pas basé sur le suspense, comme je l'ai cru avant de le commencer : on se doute bien de la fin, on voit venir la complexité des amitiés et inimitiés qui se nouent et peuvent torpiller la carrière d'hommes qui se croyaient invincibles.

Mais ce choix permet au texte d'être très fin dans sa description de l'écheveau des liens de pouvoir et du jeu de « je te tiens tu me tiens » entre responsables politiques et dirigeants économiques. Et là où il devient passionnant, c'est lorsqu'il dirige notre empathie et notre besoin d'identification vers celles et ceux à qui les puissants ne font jamais attention, parce qu'ils leur paraissent n'avoir aucun pouvoir. Une apprentie journaliste ? Ils ne la voient pas. le ghost writer ? Ils ne pensent même pas au fait qu'il a des oreilles…

Or, quoi de plus jubilatoire qu'un engrenage où l'humain se met en travers du chemin de puissants qui croyaient tout maîtriser, et n'ont pas l'intuition élémentaire de faire attention à l'existence de celles et ceux qui les entourent ?

Oui, quoi, selon vous ?
Commenter  J’apprécie          50
J'ai eu l'occasion de lire le crépuscule du paon de Claire Bauchart grâce à Netgalley. J'ai découvert qu'il s'agissait du deuxième livre de la journaliste mettant à l'honneur son héroïne Pascaline Elbert. Deux secondes d'angoisse en le découvrant, car je n'aime pas commencer par autre chose que le début – mais pas de stress, on peut tout à fait lire le crépuscule du paon sans avoir lu Ambitions assassines.

Pascaline Elbert est responsable du service politique d'un hebdo et elle se retrouve à enquêter sur une histoire d'entente entre patrons et politiques à propos de marchés publics. Un scandale qui éclabousserait le ministre de l'Economie s'il s'avérait vrai. le nouveau scoop de la journaliste rend jaloux une bonne partie de ses collègues qui ont en travers de la gorge sa récente promotion. Heureusement qu'Alice, sa jeune recrue, est de son côté.

Le crépuscule du paon est un roman plutôt sympa sur un sujet intéressant et traité de manière assez légère. On n'a pas pas entre les mains un thriller économique incompréhensible, mais un roman léger dans le ton tout en étant bien documenté. du coup, c'est une lecture plutôt agréable, sans prise de tête. Et ça fait du bien.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
Commenter  J’apprécie          30
Concilier vie de famille et travail, vie de mère et vie de femme, travailler dehors, dedans, tout le temps, tel est le quotidien compliqué de beaucoup de femmes, et Pascaline est l'une de celles-là. Brillante journaliste du service politique d'un grand quotidien, ses états de service font d'elle bien plus qu'une simple échotière et, de fait, la cible facile des dépits envieux de ses collègues. Et rien n'ira en s'arrangeant quand elle plongera la tête la première dans les dessous de l'attribution des marchés publics du BTP...

J'ai aimé ce portrait de femme, mais je crois que, contrairement à beaucoup de lecteurs, c'est l'enquête qui m'a le plus passionnée. Que voulez-vous, j'aime ça moi, détricoter, chercher, fouiller, et d'autant plus ici, où le jeu de piste m'a emmenée dans les hautes sphères politiques. Et puis faut dire qu'elle est attachante, Pascaline. On s'y retrouve, un peu, beaucoup. Prise entre plusieurs feux, tiraillée entre toutes ses obligations, débordée mais coriace, tenace. Et même si on ne s'y retrouve pas, l'investigation saura faire le lien. Si, si, croyez moi. Parce qu'elle est sacrément bien menée cette enquête. On sent que l'autrice connaît non seulement son sujet, mais qu'elle le maîtrise. J'aurai même aimé qu'elle m'en donne plus encore, que ce soit encore plus développé. Parce qu'une fois que j'ai mis le nez dans un sac de noeuds, j'aime prendre le temps de le défaire, fil après fil. Mais peu importe finalement, car cela n'enlève rien à la qualité de cette histoire.

J'ai donc suivi avec plaisir la plume précise et intelligente de Claire Bauchard dans cette intrigue prenante. Et j'ai aimé voir l'obscurité entourant les malversations du milieu politique et des grandes entreprises disparaître peu à peu, à la lumière de lanternes tenues par ceux que l'on a cru sans importance, ceux qui sont trop souvent snobés, ignorés, ceux dont on se sert sans les considérer. Mais il suffit parfois d'un tout petit caillou pour mettre à mal tout un engrenage, et ceux qui les font tourner n'y prêtent souvent pas suffisamment attention.

Un très bon moment de lecture !
Commenter  J’apprécie          30
J'avais lu en 2018, Ambitions assassines de Claire Bauchart. Dans ce livre, le lecteur faisait la connaissance de Pascaline Elbert, à qui l'on confiait la rédaction d'un article sur une jeune actrice décédée… Journaliste et jeune mère de famille, reléguée depuis sa maternité à un poste subalterne alors qu'elle briguait plus haut, Pascaline jonglait alors difficilement entre les appels de la crèche et un métier où il faut sans cesse être sur la brèche pour briller. Mais le cas Mélanie Aubant s'avèra à l'époque bien plus passionnant que prévu. En effet, la jeune comédienne entretenait une relation secrète avec Ghislain Dupuis, à deux doigts de remporter la mairie de Paris. le crépuscule du Paon est la suite de ce premier opus. Nous retrouvons avec plaisir Pascaline, promue, et sa timide collaboratrice Alice. Jonglant toujours entre sa vie familiale et son métier très prenant, la journaliste s'intéresse dans ce deuxième tome à un dossier brûlant, qui mêle les entreprises du bâtiment au très charismatique ministre de l'Economie, Stéphane Toxandrie. Alors que les autres journalistes de En avant la regardent de haut et la jalousent, Pascaline se démène pour démêler le vrai du faux, accumuler les preuves, et ne pas trop s'appesantir sur sa vie privée en miettes. J'ai sans doute préféré la première enquête de Pascaline à celle-ci, peut-être un peu trop technique et politique pour mon goût, moins fluide, mais Claire Bauchart met le doigt sur une réalité très d'actualité, les liens très étroits (faits d'amour et de haine) qui existent entre les géants du BTP et les hommes de pouvoir. Pour autant, ce deuxième volet augure une série pleine de charme, avec une héroïne au tempérament bien trempé, telles qu'on les aime.
Lien : https://leslecturesdantigone..
Commenter  J’apprécie          30
Sud-Ouest, 11 octobre: Gaël Laurentin, journaliste et auteur d'un nouveau roman, « La Dame aux Tulipes », est invité au dernier salon du livre du coin et espère bien voir ses ventes décoller. Pas toujours facile de convaincre les lecteurs présents, d'autant plus que Stéphane Toxandrie, le charismatique Ministre de l'Economie, est venu présenter lui aussi son nouveau roman. Roman qui fait de lui la star du salon et de l'ombre aux autres auteurs. Un comble lorsque l'on découvre que ce dernier n'a pas rédigé une ligne de son best-seller mais que la plume n'est autre que Gaël Laurentin! On comprend rapidement mieux la rage de ce dernier lorsque Toxandrie ne tarit pas d'éloges sur le principal concurrent de Laurentin…

Pascaline, promue cheffe du service politique d' »En avant », est contrariée. Son patron, ce cher Baptiste du Charrier, la somme de faire un article sur le blocage de Burier, une grande entreprise de BTP de Cosne-sur-Loire et d'interviewer le célèbre Ministre de l'Economie. Rien de bien palpitant jusque-là. Sauf que dans quelques jours aura lieu un appel d'offres pour rénover l'ensemble des universités parisiennes, ce qui permettrait à Pascal Tumon de conserver sa place de PDG. Et qui tient les ficelles de cet appel d'offres? Un certain Stéphane Toxandrie, vieil ami de Tumon. Pur hasard, sans doute…

Bienvenue dans un univers impitoyable…non, ce n'est pas de Dallas dont je vais vous parler mais bien de ce cher monde véreux de la politique. C'est avec délectation que je me suis plongée dans cette nouvelle enquête. Comme dans son précédent roman, Claire Bauchart dissèque avec brio la frontière très perméable de la presse et de la politique. La construction narrative, semblable à un compte à rebours, nous plonge au coeur de l'événement. Avec une écriture encore plus aiguisée et plus piquante, l'auteure immerge son lecteur dans une nouvelle affaire plus axée sur la corruption cette fois.

Le personnage de Pascaline a été étoffé. C'est un autre visage de la journaliste que nous voyons ici. Encore plus pugnace et plus ambitieuse, Pascaline a vu son couple sacrifié pour sa carrière. Alors, pour tromper la solitude, elle sort beaucoup (trop) et peine à s'occuper de sa fille qui a du mal à se remettre de la séparation de ses parents. Je l'ai également trouvée plus fragile, plus sombre, plus complexe. Presque au bord du burn-out, la journaliste peut toutefois compter sur Alice, jeune stagiaire qui voue à Pascaline une admiration sans bornes…


Les personnages féminins sont à nouveau à l'honneur dans ce récit. Pascaline, Alice ou Inès, la vice-présidente du conseil régional d'Ile de France, ont toutes un point en commun. Elles sont bien décidées à ne pas se laisser marcher sur les pieds par les hommes. Bien plus facile à dire qu'à faire. Surtout lorsque l'on est dans un milieu ultra machiste et patriarcal où la femme n'est pas l'égal de l'homme.

Une situation qui fait bien évidemment écho à l'actualité et au fameux #balancetonporc. Tentatives d'intimidation, sexisme, remarques glaçantes rythment le quotidien de ces femmes qui essayent tant bien que mal de poser leurs galons.

Je conseille?

Une nouvelle fois Claire Bauchart a su éveiller ma curiosité et me maintenir en haleine tout au long du récit. J'ai aimé retrouver Pascaline, sa pugnacité, son audace mais aussi découvrir plus de fragilité, plus d'ambivalence. J'avais regretté que le premier roman de l'auteure soit trop court. J'ai trouvé le rythme de celui-ci entraînant sans être toutefois trop rapide. Cette nouvelle enquête est rondement menée, tout est précis, détaillé. L'enquête évolue avec justesse, les arguments sont fournis, recherchés, documentés. Un vrai travail d'investigation! On retrouve de nombreux thèmes d'actualité, ce que j'ai particulièrement aimé. Mais toute ressemblance avec des personnages existants est bien évidemment fortuite!





Lien : https://ladybookss.wordpress..
Commenter  J’apprécie          20
Sitôt reçu, sitôt entamé et me voilà partie pour un mercredi après-midi, enroulée dans mon plaid, à faire connaissance avec Pascaline, responsable du service politique d'un hebdomadaire bien connu.

Celle-ci doit jongler entre une vie personnelle légèrement à la dérive depuis sa séparation d'avec le père de sa fille, et un travail très prenant. D'ailleurs, son patron compte sur elle pour traiter un sujet brûlant : les tensions entre syndicats et employeurs au sein d'une grande entreprise de BTP, alors que tous attendent les résultats d'un important appel d'offres. Mais bien entendu, tout n'est pas si simple et Pascaline va se retrouver face à un dossier bien plus complexe qu'elle ne l'imaginait.

L'écriture de Claire Bauchart est efficace, directe, sans fioritures. L'intrigue est rythmée et surtout, elle est compréhensible sans être simpliste, ce que j'ai grandement apprécié.
L'introduction de tous les personnages dans l'histoire m'a un peu perdue au départ mais tout s'est bien vite remis en place et j'ai pu passer un bon moment de lecture.

Pour le milieu politique, je ne sais pas, mais la description du milieu du travail est parfois tellement réaliste que j'en rigolais toute seule face à mon livre ; on reconnait forcément des profils croisés lors de notre vie professionnelle.

J'ai beaucoup apprécié le crépuscule du paon, et maintenant je compte bien lire Ambitions assassines, qui est le premier tome des aventures de Pascaline Elbert.
Commenter  J’apprécie          20
Journaliste de l'influent hebdomadaire En Avant, Pascaline Elbert vient d'être promue responsable du service politique. Cette femme de caractère, « temporairement » séparée, doit tout mener de front : piloter des enquêtes d'envergure, supporter la jalousie de ses confrères ou le regard culpabilisant de la nounou quand elle est en retard, sans oublier les nuits entrecoupées par les pleurs de sa fille... Sa vie est un désordre savamment orchestré, mais Pascaline ne se laisse jamais abattre ! En s'emparant d'un dossier brûlant qui mêle le très populaire ministre de l'Économie Stéphane Toxandrie, un dirigeant d'entreprise de premier plan et un romancier en mal de reconnaissance, elle va révéler au grand jour leurs liens troubles et leurs aspirations aussi insatiables que dévorantes...
Commenter  J’apprécie          10
J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman, dont l'histoire débute dans un salon du livre. J'ai découvert l'univers de Pascaline, cheffe de service politique travaillant pour un hebdomadaire influent et qui tente de concilier sa vie professionnelle avec sa vie privée, et Alice, sa jeune protégée. Je me suis rapidement attachée à ces deux femmes, qui forment un duo de choc, ainsi qu'à la personnalité plutôt discrète mais engagée d'Inès, vice-présidente d'un conseil régional.
En lisant ce roman, j'ai eu l'impression d'être dans les coulisses du milieu journalistique, avec une enquête politico-financière prenante. On ressent la compétition entre les entreprises, entre les médias, et même entre les romanciers, l'importance du réseau également. L'écriture est claire, fluide, et l'intrigue bien menée. L'histoire fait écho à des sujets d'actualité dans la société française.
Ce roman m'a permis de découvrir Claire Bauchart, diplômée de Sciences Po Paris et journaliste pour le magasine ELLE. Son premier roman "Ambitions assassines" risque fort d'intégrer rapidement ma bibliothèque...
Merci à NetGalley et à Elidia pour cette enquête qui m'a tenue en haleine et m'a transportée.
Lien : https://voyagesdek.travel.bl..
Commenter  J’apprécie          10
En lisant « le crépuscule du paon », j'ai pensé à Élise Lucet et la série « Baron noir »! Élise Lucet pour le personnage de Pauline, une journaliste coriace, qui ne lâche rien et qui est connue pour sa détermination. « Baron noir » pour l'intrigue politico-économique dans laquelle le lecteur va entrer.
Claire Bauchart, a eu l'audace de plonger son lecteur dans une enquête mêlant le politique et le monde du bâtiment, un monde que j'avoue très peu connaître.
J'ai aimé découvrir les magouilles et compagnie qui sont monnaie courante dans ce milieu là, le milieu des affaires où l'argent dicte les règles. J'ai aimé être la petite souris lors des réunions secrètes des dirigeants de société et du ministre. J'ai aimé suivre Pauline et surtout Alice son assistante mener leur enquête, suivre des pistes, activer leur réseau, interroger, sous-entendre. C'est une enquête sur le terrain à laquelle nous assistons pendant 11 jours.

Chaque personnage a son importance dans le récit. le personnage de Pauline m'a, à certains moments, un peu agacée dans son comportement (surtout quand il s'agissait de sa fille) mais je suppose que c'est justement cela qui doit faire son charme pour beaucoup d'autres lecteurs. Ma préférence va à Alice qui est là toujours quand il faut, qui connaît beaucoup de Pauline et sait au final comment faire avec elle. Les « témoins », les dirigeants, les politiciens, ils m'ont parue si réel.

Claire Bauchart, avec « Crépuscule du paon », nous livre un roman intriguant, percutant, réaliste. C'est un roman fort bien documenté se passant dans un milieu peu exploité par les auteures et pour ça, je félicite Claire. J'ai aimé ce roman-enquête et il mérite d'être adapté à la télévision!!

Lien : https://unbrindesyboulette.w..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (27) Voir plus




{* *}