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Une jolie bande dessinée qui nous raconte le parcours d'une trentenaire qui en a marre des petits boulots et qui a envie de stabilité professionnelle.
Mais trouver un travail stable, ça veut dire aussi accepter des compromis avec ses valeurs, ses envies les plus profondes, en clair, devenir adulte et ça, ce n'est pas si simple.
Lisa a fait des études de lettres et elle aimerait travailler dans le monde de l'écrit, ce qui est un peu vague...
Elle vit une relation avec un jeune homme censé et cela va l'aider à prendre le temps de se poser les bonnes questions quant à son avenir.
Mais qu'est-ce qu'un job de rêve exactement ?
Et est-ton forcément heureux du matin au soir en toute circonstance ou chacun doit-il faire des tas de petites concessions pour parvenir à une qualité de vie correcte ?
J'ai trouvé touchante cette jeune femme qui est réaliste dans ses attentes mais qui trouve que la vie n'est quand même pas toujours faite pour ceux qui ne rentrent pas dans le moule de la normalité.
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Tranche de vie d'une jeune trentenaire qui, après avoir cumulé des petits boulots, veut se tourner, enfin, vers un avenir professionnel plus en adéquation avec ses études, ses ambitions et son âge.
Nous la suivons donc pendant quelques mois de sa vie, entre euphorie et triste apprentissage des revers de la médaille.
C'est touchant et intéressant, avec de bonnes réflexions et la mise en avant de questions qui méritent d'être posées.
J'ai passé un bon moment de lecture mais sans plus, le personnage n'ayant pas su me toucher comme je l'aurais cru.
Côté dessin, c'est sympa si ce n'est que j'ai vraiment eu du mal à me faire à un petit détail, celui des yeux blancs et inexpressifs du personnage principal.
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J'ai bien aimé ce roman graphique car il aborde certains points qui ne m'ont pas laissé indifférent. Nous avons une trentenaire Lisa qui aborde assez difficilement le monde du travail. Elle a eu pourtant un bac+4 mais elle végète dans des petits boulots qu'elle enchaîne. le gros point fort est son couple avec un homme assez extraordinaire car il la soutient réellement.

J'ai également été frappé du même syndrome que Liz à savoir faire rapidement et bien son travail puis s'ennuyer ferme. Ce faisant, par rapport aux autres collègues, se crée une différentiation car ils mettent 8 heures à faire un travail qu'on peut faire en 2. du coup, on peut être entraîné également par une responsable qui te fournira du travail pour 4. C'est difficile de jouer la lenteur pour leur faire plaisir. Un peu de dynamisme, que diable ! Je te les fouetterais !

J'ai également connu les collègues très à cheval sur les horaires quand cela les arrange. Ou ceux qui n'expriment aucune personnalité pour se protéger et ne pas se révéler t'obligeant à le faire sans cesse pour masquer le vide de l'absence de dialogue. Bref, j'ai eu l'impression d'être en phase à ce que pouvait exprimer notre héroïne anticonformiste dans des situations de la vie de tous les jours mais pas forcément abordées dans les bandes dessinées sous cet angle.

J'ai juste un peu regretté la fin qui tombe alors qu'on attendait certainement plus. Est-ce que Liz va rester dans ce travail qui ne la satisfait pas pleinement ? J'aurais aimé le savoir. Quant au thème central, le passage à l'âge adulte, je dirais qu'il vaut mieux garder quelque fois son âme d'enfant et avoir un peu d'excentricité dans une vie qui ne fait pas de cadeau.
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A l'approche de la trentaine, Elisa a des doutes. Elle qui a pris l'habitude de vivre au jour le jour, dans l'insouciance et sans s'engager, elle commence à changer son fusil d'épaule. Et s'il était temps de penser à un plan de carrière ? Et si le moment était venu de s'assumer enfin, comme tout adulte est censé le faire ?

Quoiqu'il en soit, cette crise existentielle marque la fin des petits jobs alimentaires dont elle se contentait jusqu'à présent. Et c'est sans nul doute le moment opportun de regarder sous un autre angle la relation qu'elle a depuis plus de 10 mois -un record pour elle- avec Paul. Mais que va-t-il advenir de cela ?

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Pour quelles raisons ais-je souhaité découvrir cet album ? Tout d'abord, parce qu'il est dessiné par Michel-Yves Schmitt qui m'avait déridé, ainsi que Monsieur Lutin, avec Où es-tu Léopold ? Ensuite, le sujet de l'album m'intéressait : une quête identitaire, une quête de repères affectifs et professionnels. le dossier de presse de l'éditeur était alléchant sur ce point. Enfin, et parce que je ne suis jamais avare en découverte, c'était l'occasion de découvrir Isabelle Bauthian que j'avais croisée dans En chemin elle rencontre… et que je souhaitais découvrir suite à des avis que j'avais lus sur un autre de ses albums : Anathème.

Me voici donc partie à la rencontre d'Elisa. Je me suis attachée à ce personnage fictif… pire, je me suis reconnue en elle. Rien d'étonnant lorsqu'on lit la dédicace que la scénariste a rédigé en préambule :

“à tous les amis, connaissances et rencontres de passage, adultes, ados attardés, inadaptés involontaires, rebelles malgré eux, idéalistes, ambitieux, naturels, artistes réalistes, terre à terre décalés, inquiets de l'avenir ou confiants en eux-mêmes, qui m'ont permis de créer le personnage d'Élisa”.

Je ne sais pas à quelle catégorie j'appartiens, mais ce qui me plait le plus chez Elisa, c'est sa franchise. Un personnage touchant, sincère et qui porte très bien cette quête féminine que nous partageons toutes plus ou moins. Cette audacieuse héroïne a de la prestance et une force de caractère appréciable. La survenue de ses doutes existentiels ne la contraint pas à piétiner ses propres convictions. Elle n'y va pas par quatre chemins pour dire aux autres ce qu'elle a sur le coeur, ce qui a tendance à heurter les gens de son entourage, à commencer par ses collègues de travail qu'elle côtoie quotidiennement.

Le scénario d'Isabelle Bauthian mêle dialogues et voix-off d'Elisa. A feuilleter, l'album semble verbeux mais ce n'est pas l'impression que l'on a lorsqu'on est dans la lecture. La narration à la première personne permet à l'auteure de développer un personnage assez critique sur lui-même, son introspection est intéressante d'autant que la jeune trentenaire est loin d'être dupe quant au bilan à faire sur son parcours. Ce qui motive Elisa n'est donc pas la question du paraitre mais bel et bien de se donner les moyens de construire une vie qui lui ressemble. Et force est de constater que si son comportement a tendance à la desservir dans les relations qu'elle peut nouer avec les uns et les autres, au final… elle atteint ses objectifs. Petit bémol de lectrice : je trouve que le récit manque de rythme. A plusieurs reprises, on hésite quant à la manière d'accueillir l'état d'esprit du personnage : mélancolie ou simple passage à vide ? Aigreur passagère ou difficulté à assumer ses choix ? En somme, on est face à une banale « tranche de vie ». Il n'y a pas de suspens à cette histoire si ce n'est la question de savoir ce qu'il va advenir de cette prise de conscience individuelle. La force du récit tient au fait qu'il s'appuie sur une jeune femme crédible, censée et plus mature qu'elle ne le laisse à penser. Isabelle Bauthian a trouvé un bon compromis pour traiter son personnage : entre doutes identitaires, respect de ses convictions et inscription dans la vie active, cette lecture ludique aborde assez finement un sujet de société actuel.

Coté graphique, je découvre le travail de Michel-Yves Schmitt (puisqu'il signe Où es-tu Léopold ? en tant que scénariste). le trait est parfois maladroit sur certaines expressions, j'ai notamment eu du mal à accepter l'absence de jeux de regards entre les personnages. du moins, le fait que le dessinateur leur ait placé de simples billes blanches et vides à la place des yeux a tendance à déposséder ces individus d'une quelconque âme. Dans cet album, les visuels sont totalement au service du scénario et la découpe efficace des planches donne finalement rythme et fluidité à l'ensemble. La mise en couleur est assurée par Virginie Blancher. La grisaille et le côté conventionnel de la colorisation des premières planches laissent peu à peu la place à des teintes plus toniques, ce qui fait écho au processus dans lequel le personnage principal est inscrit. A mesure qu'il s'affirme, les couleurs gagnent en force et en contraste.

(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Elisa a la trentaine, enchaine les CDD. Jusqu'à peu, cette situation lui convenait ; mais elle est en quête de stabilité, de maturité, surtout qu'elle est en couple avec Paul, et qu'il a l'intention de signer un CDI avec elle.
S'enchainent alors les recherches de postes chez d'anciens employeurs, les discours surréalistes avec Pôle Emploi ("Nous ne sommes pas formés pour les demandes atypiques"), les problèmes surréalistes avec l'administration (qui n'est pas d'accord avec elle-même), les phases de déprime...Puis enfin le job tant attendu ! Et pourtant...
Une bien belle BD sur la recherche de soi, dans son travail, sa vie. Elisa cherche à réaliser ses aspirations profondes, à mettre la vraie elle au jour (mieux que les bouquins de développement personnel) tout semble se liguer contre elle : société, famille, collègues, employeur ; sauf son Paul qui veut la voir heureuse. Il l'encouragera dans ses démarches, la remotivera...
Une histoire de courage, d'amour et d'amitié (oula ! ça fait un peu mélo ! Mais pas du tout !), inspiré de la vie d'Isabelle Bauthian. Et superbement mis en page par Jean-Yves Schmitt.
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Elisa est une jeune femme qui se cherche encore au niveau de son travail. Elle enchaîne des petits boulots et fait par conséquent partie des personnes considérées par la société, instables, immatures, éternelles ado. Même la famille s'y met, ce qui a le don d'énerver Elisa et je la comprends. Je la soutiens à 200 %, pourquoi la cataloguer ainsi. En France lorsque vous changez de travail régulièrement vous êtes considérés comme instables alors que dans d'autres grands pays c'est un avantage.

Oui gros coup de gueule !

Pourtant je n'ai jamais été dans ce cas mais bon, je suis de l'avis de dire que tant que nous n'avons pas trouver LE job qui nous plait nous avons le droit de bouger régulièrement. Nous ne sommes pas obligés de suivre la règle bien établie de la "société" : faire des études, trouver un travail dans l'intention d'y rester au moins 30 ans (attention je ne critique pas ce qu'ils le font, ce serait trop facile et je ne suis pas là pour juger les gens, surtout s'ils sont heureux dans leur boulot), penser au mariage, acheter une belle maison avec un jardin et une barrière blanche (ah oui LA MAISON avec le nombre de chambre qui correspond au nombre d'enfant voulu), les enfants à ce moment là (surtout pas avant tout ce que je viens de dire) et accessoirement un chien.

Il faut arrêter avec ces idées soit disant "bien pensées".
Que chacun vive sa vie et que les gens arrêtent de vouloir diriger la vie des autres.

Je suis également tout a fait d'accord avec Elisa au niveau de l'organisation du travail. Pourquoi ne pas faire autre chose (qui peut également ne rien a avoir à faire avec le travail) lorsque nous n'avons plus de tâches à effectuer. Ah oui faire semblant c'est tellement mieux. Pourquoi ne pas partir avant lorsque tout est fini et partir bien plus tard lorsque l'on est débordé. Malheureusement à cause de personnes qui abusent et sont malhonnêtes les patrons sont réfractaires à ce genre de pratique qui pourtant, à mon avis (mais ce n'est que mon avis) améliorerait grandement l'ambiance générale et diminuerait les absences. Mais voilà tout le monde ne joue pas le jeu.

Enfin voilà un coup de gueule de bon matin ....çà ne change rien mais çà fait du bien !!!
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Lisa est habituée à vivre au jour le jour, alternant les petits jobs et jouissant de nombreux moments de liberté, quitte à régulièrement profiter du chômage. Avec les hommes, c'est presque pareil : aucune relation très sérieuse à noter à son palmarès... Sauf que là, cela fait tout de même dix mois qu'elle est avec Paul... et si c'était lui le bon ? À l'approche de la trentaine, il est peut-être temps de changer de mode de vie : se caser définitivement, trouver un emploi fixe, renoncer à un bout de son indépendance au profit de plus de confort et de sécurité ?

Si le personnage principal de ce one-shot est fictif, il semble néanmoins faire écho au parcours non conventionnel d'Isabelle Bauthian. À travers la quête identitaire de cette femme qui dresse le bilan d'une vie baignant jusque-là dans l'insouciance, l'auteure analyse le comportement de ces anticonformistes dans l'âme : ceux qui éprouvent plus de mal à entrer dans un moule et à se plier à la réalité du monde du travail. À la recherche de repères, Lisa partage ses petits soucis quotidiens, qu'ils soient vestimentaires, professionnels, familiaux ou affectifs, mais toujours avec, au fond d'elle-même, cette envie de s'assumer, sans trop s'éloigner de ses propres convictions.

Malgré des protagonistes qui manquent un peu d'expressivité, le graphisme de Michel-Yves Schmitt s'installe entièrement au service du scénario et de la lisibilité de cet album, le tout rehaussé par la douce mise en couleur de Virginie Blancher. Si la narration est fluide et que le récit aborde un sujet sociétal d'actualité, il s'adresse principalement à un lectorat féminin. Ceux qui ne parviendront pas à s'identifier à cette trentenaire qui refuse de grandir, auront en effet plus de mal à apprécier cette tranche de vie somme toute assez banale.
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Liz devient adulte et prend des choix sur sa vie et son avenir professionnel. Jusqu'à présent tous ses boulots étaient alimentaires mais elle a soudain envie de faire quelque chose de sa vie.
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C'est le tournant de la trentaine : envie de stabilité d'un côté, urgence de s'accomplir de l'autre, comment les concilier ? Comment ne pas perdre ses illusions quand on enchaîne les boulots alimentaires ? Une chronique douce-amère, qui montre qu'on peut changer de direction, prendre des risques.
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En fin de compte "ma vie d'adulte" c'est une vie de galère en ce qui concerne le travail : soit des petits contrats (librairie) soit un contrat plus intéressant d'attaché de presse où au final on ne voit plus que ce qui ne va pas (les horaires, pas assez de taf, les remarques de la supérieure etc).
Je m'y suis quand même reconnue : ayant moi même eu un boulot avec pas assez de tâches à effectuer, du coup ennui, déprime.
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