Le roitelet

Voilà un livre simple, plein de poésie. Écrit avec une merveilleuse plume et une douceur qui nous fait rêver. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, ou un homme 'ous fait partager sa vit a la campagne en compagnie de sa femme, si chien, son chat et son frère qui est atteint de schizophrénie.
Ce lien qui unit ces deux frères est tellement beau et poétique qu'on se laisse bercer par les mots tout au long du livre.

On m'a plus ou moins forcé à partir avec ce titre - coup de coeur des libraires - et j'en suis pas déçu. Alors non, ça ne raconte finalement pas grand-chose, mais j'ai passé un bon moment. La plume de Beauchemin est très agréable, fluide, intelligente, sensible, sans trop d'artifices. J'ai trouvé l'équilibre entre les moments de douceur et de douleur très réussi, les décors sont très bien plantés, on se sent présent dans ce jardin avec le narrateur, son chien et son frère. La découpe du récit en micro chapitres de 3-4 pages rend la lecture très aisée et légère, et elle dynamise le récit qui aurait pu être plat autrement. Vraiment, une belle découverte. Merci pour ces quelques heures de douceur et de poésie !

Avec beaucoup d'amour, de tendresse et de bienveillance, l'auteur nous partage ses moments intimes avec son frère, devenu schizophrène à son adolescence, et nous parle de son rapport au Monde, goûtant des joies simples de la vie.

Un roman d'une délicatesse incommensurable, plein de douceur et d'énergie positive. Un roman qui fait du bien.

Le narrateur, écrivain vieillissant, relate sa vie, entre sa compagne, son frère schizophrène, son chien et son chat, au coeur d'une nature qu'il ne se lasse pas d'observer. Il nous partage ses méditations, sur le temps qu'il lui reste à vivre et l'étrange configuration de l'esprit de son frère notamment, en de courts chapitres empreints de poésie.
"Ce qui explique il me semble qu'il n'y a presque rien dans ce livre que j'ai terminé d'écrire il y a trois jours, juste une histoire au fond très simple de jardins qu'on soigne et qu'on arrose, de saisons qui passent et de gens quelquefois malheureux, c'est vrai, mais en paix relative avec leurs regrets, sans peur exagérée de l'avenir, et qui s'étonnent ensemble de la brièveté de leur existence. "
Mélancolique et pourtant apaisé, contemplatif et parfois déchiré par la souffrance, un ouvrage plein de poésie et de tendresse, qui fait du bien.

Je découvre cet auteur avec ce livre très court qui expose des scènes de la vie quotidienne de cet homme, vivant à la campagne avec sa femme, et dont le frère n'est jamais très loin. Je n'en dis pas plus, bien qu'il n'y ait pas réellement d'histoire.
Petites joies simples, moments doux et apaisants...pour une lecture agréable...

La délicatesse de la plume de Jean-François Beauchemin n'est plus à prouver. Il a le talent de nous narrer des histoires qui dans le topo ont tout pour nous déprimer, et irrémédiablement nous laisse avec un sentiment inexplicable d'apaisement et de beauté. Ce n'est pas que l'histoire n'est pas dure, ou qu'il n'y a pas de moment sombre, c'est la force de la résilience des personnages, et leur volonté de vivre simplement et heureux, qui rend ses livres toujours aussi "léger" ou du moins bienveillants.

Sujet difficile mais roman sublime. Avec simplicité, poésie et délicatesse, l'auteur nous parle de schizophrénie. Un presque journal intime d'une fraternité que la maladie va lourdement compliquer. On n'a pas le temps de s'ennuyer car les chapitres très courts imposent un rythme rapide. On se doute qu'on est face à un roman d'autofiction et que le frère du roman est bien son frère. C'est donc un magnifique roman d'amour, amour fraternel mais amour quand même, rongé par la douleur d'une maladie aussi horrible que la schizophrénie mais formidablement racontée, presque sublimée.

« Juste une histoire très simple au fond, de jardins qu'on soigne et qu'on arrose, de saisons qui passent et de gens quelquefois malheureux, c'est vrai, mais en paix relative avec leurs regrets, sans peur exagérée de l'avenir, et qui s'étonnent ensemble de la brièveté de leur existence. »

Tout est dit, ou presque.
A 60 ans, l'écrivain nous parle de ce frère atteint de schizophrénie. Il nous parle de leur relation, de leur quotidien. de l'apparition des premiers symptômes aussi.

Le roitelet est un petit bijou. Un joyau à la beauté pure, humble et délicate.
Mêlant pensées poétiques et réflexions philosophiques, ces 63 chapitres sont autant de fenêtres ouvertes sur l'âme.

C'est le livre des sentiments discrets. On y sent l'apaisement, la patience, la sagesse. On éprouve la force du lien unissant les deux frères. D'expérience et d'instinct, l'auteur a su trouver le chemin vers son cadet, cet homme à la tête pleine d'ombres et de secrets, dont la lumière file au sommet de la tête, et rappelle ainsi la tâche jaune au sommet du crâne du Roitelet.

Quant à nous, nous sommes comme sur une branche à recueillir ses souvenirs, frappés par des phrases d'une fulgurante beauté.

Il en est de ces livres qui vous appellent, vous interpellent sans que vous sachiez pourquoi. Ils viennent vous chercher. J'aime me laisser appeler ainsi.
Mais toujours ce doute, quand je finis par les entamer : et si le charme ne fonctionnait pas ? Et si je m'étais trompée ? Si cette attirance n'était qu'un leurre ?

C'est l'effet que m'a fait ce roitelet. L'illustration délicate de la couverture. Les retours que j'en ai lu. Puis cette chance de l'avoir reçu, d'ouvrir ses pages... et le charme à opéré. &#xNaN

J'aime ces livres qui parlent de la vie telle qu'elle est. Sans fard, sans pudeur. Tout n'est pas rose, loin d'être idyllique. Il y a pourtant ce recul nécessaire, cet instant d'arrêt, cette introspection pour nous aider à prendre l'expérience de la vie là où elle est. Ces gens ont tout compris.

Un livre d'une grande sagesse, d'une grande humilité et cette fraternité ! C'est grand, c'est beau tout simplement.

Avec le roitelet, on est plongé dans le quotidien tranquille d'un écrivain qui relate la vie discrète de son frère schizophrène. Une écriture douce et poétique qui respecte la différence et y porte un regard à la fois tendre et lucide. L'auteur est très proche de la nature dans laquelle il vit avec son épouse et ses animaux familiers, il s'en imprègne et l'utilise souvent comme métaphores. Il partage des émotions fortes mais cela reste délicat et pudique. Les petits chapitres très courts font de ce livre un ouvrage facile à lire.