Quel écrivain que ce
Beaumarchais ! J'avais déjà lu, au temps déjà lointain du lycée,
le barbier de Séville et
le mariage de Figaro. Je ne connaissais en revanche pas
La mère coupable, qui est en quelque sorte, le troisième tome de la trilogie Figaro.
Dans
le barbier de Séville, notre héros aide le comte Almaviva à délivrer la belle Rosine des griffes de son tuteur. Dans
le mariage de Figaro, le jour des noces donne lieu à un exquis quiproquo entre tous les personnages que, pour certains, nous connaissions déjà. de révélations en déclarations, nous nous laissons facilement porter par le cours de l'intrigue, et la pièce est par ailleurs une grande critique de la condition des femmes, d'une modernité surprenante pour l'époque.
La mère coupable, en revanche, est beaucoup moins comique mais plutôt dramatique et l'on retient son souffle jusqu'à la dernière minute : tout finira-t-il bien ou mal?
Décidément, quel écrivain que ce
Beaumarchais ! J'avais oublié à quel point son style était enthousiasmant, humoristique et satirique à la fois. Un vrai délice... qu'il ne me reste plus qu'à voir au
théâtre !
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