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Citations sur Le Barbier de Séville - Le Mariage de Figaro - La Mère Co.. (17)

ROSINE : Un homme injuste parviendrait à faire une rusée de l'innocence même.

LE BARBIER DE SÉVILLE, Acte II, Scène 16.
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Diable ! c’est une belle langue que l’anglais ! il en faut peu pour aller loin. Avec God-dam, en Angleterre, on ne manque de rien nulle part, – Voulez-vous tâter d’un bon poulet gras ? entrez dans une taverne, et faites seulement ce geste au garçon. (Il tourne la broche.) God-dam ! on vous apporte un pied de bœuf salé, sans pain. C’est admirable ! Aimez-vous à boire un coup d’excellent bourgogne ou de clairet ? rien que celui-ci. (Il débouche une bouteille.) God-dam ! on vous sert un pot de bière, en bel étain, la mousse aux bords. Quelle satisfaction ! Rencontrez-vous une de ces jolies personnes qui vont trottant menu, les yeux baissés, coudes en arrière, et tortillant un peu des hanches ? mettez mignardement tous les doigts unis sur la bouche. Ah ! God-dam ! elle vous sangle un soufflet de crocheteur : preuve qu’elle entend. Les Anglais, à la vérité, ajoutent par-ci, par-là, quelques autres mots en conversant ; mais il est bien aisé de voir que God-dam est le fond de la langue.

(LE MARIAGE DE FIGARO, Acte III, Scène 5)
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LE COMTE : Tu ne dis pas tout. Je me souviens qu'à mon service tu étais un assez mauvais sujet.
FIGARO : Eh ! Mon Dieu, Monseigneur, c'est qu'on veut que le pauvre soit sans défaut.
LE COMTE : Paresseux, dérangé...
FIGARO : Aux vertus qu'on exige dans un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d'être valets?

(Le barbier de Séville, Acte I, Scène II)
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Quand je veux rire, c'est aux éclats ; s'il faut pleurer, c'est aux sanglots. Je n'y connais de milieu que l'ennui.
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FIGARO : [...] Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer.

(Le barbier de Séville, Acte I, Scène II)
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LA COMTESSE : Vous demandez pour vous un pardon que vous refusez aux autres : voilà bien les hommes !

(Le mariage de Figaro, Acte II, Scène 19)
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FIGARO : [...] Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur.

(Le mariage de Figaro, Acte V, Scène 3)
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SUZANNE : Prouver que j'ai raison serait accorder que je puis avoir tort.

(Le mariage de Figaro, Acte I, Scène 1)
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BARTHOLO : Quelle rage a-t-on d'apprendre ce qu'on craint toujours de savoir !

(Le barbier de Séville, Acte II, Scène 15)
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MARCELINE. — Je n'entends pas nier mes fautes, ce jour les a trop bien prouvées. Mais qu'il est dur de les expier après trente ans d'une vie modeste ! J'étais née, moi, pour être sage, et je le suis devenue sitôt qu'on m'a permis d'user de ma raison. Mais dans l'âge des illusions, de l'inexpérience et des besoins, où les séducteurs nous assiègent, pendant que la misère nous poignarde, que peut opposer une enfant à tant d'ennemis rassemblés ? Tel nous juge si sévèrement, qui peut-être en sa vie a perdu dix infortunées !
FIGARO. — Les plus coupables sont les moins généreux, c'est la règle.
MARCELINE, vivement. — Hommes plus qu'ingrats qui flétrissez par le mépris les jouets de vos passions, vos victimes ! C'est vous qu'il faut punir des erreurs de notre jeunesse ; vous et vos magistrats, si vains du droit de nous juger, et qui nous laissent enlever, par leur coupable négligence, tout honnête moyen de subsister. Est-il un seul état pour les malheureuses filles ? Elles avaient un droit naturel à toute la parure des femmes : on y laisse former mille ouvriers de l'autre sexe.
FIGARO, en colère. — Ils font broder jusqu'aux soldats !
MARCELINE, exaltée. — Dans les rangs même plus élevés, les femmes n'obtiennent de vous qu'une considération dérisoire ; leurrées de respects apparents, dans une servitude réelle ; traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes : ah, sous tous les aspects, votre conduite avec nous fait horreur, ou pitié !
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