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Citations sur La fille au sac de plumes (8)

Il me raconte des anecdotes, des galères qu'il a vécues et la bonté des gens. Leur générosité.
C'est ce qu'il ma frappé tout au long de ces années sur les routes. Peu importe le pays, peu importe la culture;
Je ne peux qu'acquiescer. Je le découvre chaque jour depuis que j'ai commencé mon périple. Depuis deux semaines que je suis sur les routes, comme dit Dias, j'ai reçu plus de marques de générosité qu'au cours de ma vie entière.
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A quoi bon vivre une vie, surtout une qu'on n'aime pas, si c'est pour que tout s’arrête du jour au lendemain. Comme pour Tommy, Constance et les jumelles.
Partir, il faut que je parte.
Mon sac est lourd, mais par rapport au poids que je porte sur mon cœur, mon estomac, mes poumons, ma vie partout en moi, il est tellement léger.
Je suis déjà morte.
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— Si tu fais ça, c’est fini. Tu seras morte pour ton père et moi, comme ton frère.

Je passe mon sac sur mes épaules, tout en essayant de retenir les larmes qui me montent aux yeux. Je les ravale et elles tombent dans ma gorge et m’accablent encore un peu plus.

À quoi bon vivre une vie, surtout une qu’on n’aime pas, si c’est pour que tout s’arrête du jour au lendemain. Comme pour Tommy, Constance et les jumelles.

Partir, il faut que je parte.

Mon sac est lourd, mais par rapport au poids que je porte sur mon cœur, mon estomac, mes poumons, ma vie, partout en moi, il est tellement léger.

— Je suis déjà morte.
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Chapitre 3 :
Maintenant
«...Trop occupée à vérifier ma liste, je mets du temps à remarquer le silence inhabituel de ma mère.
— J’ai pris ma décision, je lui annonce, redoutant malgré moi ce silence. Je vais à Saint-Jean-de-Luz.
— Pourquoi là-bas ? s’étonne ma mère, qui recouvre immédiatement contenance. Tu n’as pas de voiture, et si tu espères que ton père et moi allons te payer le train…
— Je n’ai pas besoin de vous.
— Qui finance cet appartement ?
Je me précipite dans l’entrée pour chercher les clés et les jette à ma mère.
— Reprends-le ton appart !
Puis je me change pour une tenue sportive : pantalon de course, veste avec bandes fluorescentes, baskets.
— J’irai en marchant, je lui annonce au cas où elle ne l’aurait pas encore compris.
Elle ricane méchamment.
— Tu ne t’entraînes plus depuis des mois, depuis que…
— Tais-toi !
C’est sorti violemment, un cri rageur dont je ne me sentais même pas capable. Mes mains tremblent, j’essaie de les ignorer. Ma mère, c’est plus difficile.
— Non, je ne me tairais pas, j’ai déjà perdu un fils pour un accident stupide ! Qu’est-ce que vous avez dans la tête, bon sang ! Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ? On vous a tout donné, et c’est comme ça que vous nous remerciez ?
Ma poitrine me fait souffrir. Je ne veux pas penser à eux, pas maintenant. Comme toujours, ma mère dicte sa loi, y compris pour mes émotions.
— Les accidents stupides, ça arrive tous les jours, dis-je pour essayer de me calmer.
Je parviens à reprendre mon souffle en m’occupant l’esprit et les mains. J’ajoute dans mon sac le peu de nourriture transportable présente dans mes placards. Pas grand-chose, c’est vrai que je ne me suis pas entraînée depuis longtemps et n’ai donc pas eu besoin de refaire mon stock. Tout de même quelques barres protéinées, des pâtes de fruits. Je suis en train de remplir ma gourde d’eau quand ma mère me rejoint dans la cuisine :
— Si tu fais ça, c’est fini. Tu seras morte pour ton père et moi, comme ton frère.
Je passe mon sac sur mes épaules, tout en essayant de retenir les larmes qui me montent aux yeux. Je les ravale et elles tombent dans ma gorge et m’accablent encore un peu plus.
À quoi bon vivre une vie, surtout une qu’on n’aime pas, si c’est pour que tout s’arrête du jour au lendemain. Comme pour Tommy, Constance et les jumelles.
Partir, il faut que je parte.
Mon sac est lourd, mais par rapport au poids que je porte sur mon cœur, mon estomac, mes poumons, ma vie, partout en moi, il est tellement léger.
— Je suis déjà morte.»
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Chapitre 1 :
Maintenant
« J’émerge difficilement, la voix de ma meilleure amie encore présente dans la tête.
« À la fin, c’est toujours l’amour qui gagne. »
Combien de fois a-t-elle prononcé cette phrase ? Difficile à dire, elle me la sortait à tout bout de champ. Constance était une grande rêveuse. Elle avait foi en tout : en son mari, en ses parents, en l’humanité, et même dans sa bonne étoile. Cette stupide étoile. Elle avait foi en moi aussi.
Une nausée familière prend forme dans le creux de mon estomac. J’ai juste le temps de me précipiter dans la salle de bain pour vomir. Le reflet que me lance le miroir est violent. Effrayant. Je ne reconnais plus ces longs cheveux châtain terne ni ces yeux marron sans éclat. Sans vie. Je ne reconnais plus cette femme.
Je n’ai pas dû boire assez hier soir pour m’assommer. J’ai encore rêvé d’elles.
Constance. Diana. Ella. La douce Ella qui demandait toujours à sa mère d’acheter de la chantilly pour sa tata.
La bile remonte dans ma gorge et se déverse dans le lavabo, laissant une brûlure sur son passage.
Je m’affale sur le carrelage frais de la salle de bain et me roule en boule en espérant que la douleur finisse par disparaître. Mais je sais qu’elle ne s’en ira pas. Jamais …»
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Peu importe les raisons qui m'ont fait partir et arriver là, ce qui compte c'est qu'en chemin je me suis retrouvée
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Mon sac est lourd, mais par rapport au poids que je porte sur mon cœur, mon estomac, mes poumons, ma vie, partout en moi, il est tellement léger
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« À la fin, c’est toujours l’amour qui gagne. »
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