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J'avoue avoir eu beaucoup de mal à ma lecture au début car j'ai pris l'une des trois femmes pour un homme. C'est vrai qu'on dirait vraiment un homme mais non. A noter que par la suite, on va découvrir un camarade de classe masculin dessinée au féminin avec de longs cheveux. Toute cette confusion m'a laissé un peu perplexe...

Nous suivons donc trois jeunes femmes dans le Japon d'aujourd'hui. Ses femmes sont d'origines asiatiques (Singapour, Corée du Sud...) mais elles ont vécu dans d'autres pays que le Japon. Elles découvrent le Japon afin d'assurer leur avenir en toute liberté.

Une des protagonistes a connu le Japon à sa plus tendre enfance avant de le quitter pour les USA où elle a adopté leur style de vie en guise d'intégration de force. Aussi, le retour au Japon sera assez compliqué car elle ne maîtrise pas la langue par exemple. Bref, elle se sent une étrangère malgré ce retour aux sources.

Mon honnêteté habituelle me pousse à vous dire que je me suis royalement ennuyé à cette lecture un peu chorale. Il est parfois intéressant de voir le parcours de chacun des protagonistes pour voir les différences et les similitudes par rapport au monde de vie japonais.

Par ailleurs, le graphisme épuré assez réaliste est assez avenant malgré une utilisation massive de déformation de visages ce qui en devient assez irritant. A noter également une pagination assez impressionnante avec 378 pages à avaler.

Il est vrai que le récit m'a semblé d'une grande légèreté et d'une banalité sans nom avec une succession de petites scènes sans grand intérêt. Bref, je ne me suis pas accroché à ces personnages qui vivent en communauté. Il me manquait du rythme et une intrigue. C'est plutôt un genre d'introspection dans une sorte d'immersion culturelle qui pourra plaire à un certain lectorat.
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Née au Japon, Nao a immigré, avec sa famille, vers les États-Unis alors qu'elle n'est qu'une enfant. Au fil des années, elle s'est adaptée à la culture américaine, tentant de gommer sa différence. Allant jusqu'à oublier sa langue natale. Pour autant, ses souvenirs du Japon restent profondément ancrés en elle. Aussi, après l'obtention de son bac, la jeune femme décale son entrée à la faculté pour s'installer dans son pays natal et étudier le japonais. Et c'est à Himawari House qu'elle pose ses valises, là où habitent Hyejung, d'origine coréenne, Tina, d'origine singapourienne, et deux garçons, Shinishi et Masaki. Ensemble, ils vont apprendre à se connaître, à cohabiter, à s'adapter, à communiquer (chacun parlant une langue différente). Nao va vivre une année intense, semée d'embûches, de doutes et de joie...

Nao a décidé de renouer avec ses origines japonaises. Pour cela, elle s'installe à Tokyo, dans une colocation, Himawari House, où vivent quatre jeunes femmes et hommes, venant d'origine différente. Chacun avec son propre passé et ses propres raisons de s'être installé au Japon. L'on suit particulièrement les trois jeunes femmes qui s'entraident et se soutiennent. En donnant voix à chacune, alternativement, Harmony Becker dépeint, en profondeur et avec beaucoup de sensibilité, leurs doutes, leurs émois, leurs amitiés et leurs amours, leurs espoirs, les difficultés auxquelles elles seront confrontées, leurs questionnements, leurs émotions et traite habilement divers thèmes tels que la quête d'identité, l'émancipation... Il se dégage de cet album beaucoup de tendresse, d'humanité, à la fois d'humour et de tristesse et un brin de nostalgie. Graphiquement, le trait épuré et élégant, tout en noir et blanc, est expressif. L'auteure alterne entre planches détaillées et plus simplifiées, style manga, aux expressions accentuées. Un graphisme délicat, parfois émouvant. Les dialogues en langue originale, sous -titrés, permettent de mieux saisir la barrière de la langue et les quiproquos et favorisent également l'immersion culturelle.
Un album sensible et touchant...
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Club N°54 : Comics non sélectionné mais acheté sur le budget classique
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Himawari House est un roman graphique agréable et léger à lire.
Il est ce genre de livre qui raconte le chapitre d'une vie, d'un moment.
C'est une croisée des chemins, celles de rencontres, mais aussi de séparations.
Oui, on ne veut pas forcément se quitter, mais la vie continue et il faut parfois retourner à la vie qu'on a laissée.

Cette BD nous invite à partager une période de questionnements, de maturation, et même parfois de réparations !

Nao, Hyejung et Tina, en quête de réponses, vont chacune décider d'aller au Japon à la Himawari House.
Chacune à son propre combat, celui d'une identité, d'une voie à suivre, d'une indépendance…
Elles vont, ensemble, partager leur cheminement respectif, et vivre l'expérience d'un mélange de culture et de souvenirs, avant de reprendre doucement leur route tour à tour…

Ce roman graphique est en noir et blanc.
Les dessins sont agréables à regarder.
Enfin, il a la particularité de proposer une écriture bilingue en fonction des langues étrangères utilisées pour parler.
J'ai trouvé cette configuration intéressante pour vraiment ancrer cette notion de partage, d'expériences et de cultures qui se rencontrent.
Ça donne un côté plus immersif.

Je recommande cette lecture. :)

Wendy
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Des moments de vie touchants, un travail graphique et de narration fouillés.

Morgane R.
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Cette jolie bande dessinée a été très agréable à découvrir.
Nous allons suivre le quotidien de trois jeunes femmes d'origines différentes, qui vont cohabiter quelques mois dans une maison au Japon.
Nao est japonaise mais sa famille et elle sont allés vivre aux Etats-Unis alors qu'elle n'avait que 5 ans, elle n'a donc que peu de souvenir de son pays d'origine.
Hyejung est coréenne et Tina vient de Singapour et elles aussi ont leurs propres raisons d'avoir choisi de vivre au Japon.
J'ai été touchée par ces trois jeunes femmes, qui ont envie de vivre, de s'amuser mais aussi de se construire des vies qui soient à leur image.
Une très jolie bande dessinée qui montre que l'émancipation passe par différents chemins.

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J'aime beaucoup les éditions Rue de Sèvres. Il y a dans leur catalogue, parmi ce que j'ai pu lire, une veine féministe, une veine grands témoignages, mais aussi une veine aventure humaine et tranche de vie qui me plaît énormément. On est dans celle-ci avec Himawari House, l'histoire d'une coloc au Japon entre des Japonais et non Japonais.

Ce joli pavé de près de 400 pages tout en noir et blanc, aux chapitres courts, est la première BD en solo d'Harmony Becker et clairement j'ai eu le sentiment d'en avoir pour mon argent, au petit prix de 20€. L'éditeur compense bien l'épaisseur de l'histoire par un papier lise qui a pile la bonne finesse et texture pour rendre à merveille les niveaux de noirs de dessins. Une très chouette édition.

Dans Himawari House, j'ai vraiment eu le sentiment de suivre un groupe d'amis, une famille de coeur, qui m'a percutée en plein coeur grâce à leur simplicité et familiarité puisque ce sont des jeunes qui connaissent des problèmes que nous-mêmes pouvons raconter par rapport à notre famille, nos origines, nos envies de nous émanciper de nos parents, la difficulté à trouver sa voie ou nos maladresses amoureuses. Ce sont des gens comme vous et moi et ce fut là la riche idée de cette histoire, ça et la peinture de cette coloc.

L'autrice prend le temps de nous faire découvrir chacun d'entre eux avec un joli focus sur les trois filles de la coloc : Nao (une Nippo-américaine), Hyejung (une Coréenne) et Tina (une Singapourienne), les garçons tout deux japonais n'étant là qu'en font, pour suivre les aventures de ces jeunes filles venue au Japon pour étudier et se trouver. Nous avons ici une histoire chorale sur fond de quête d'identité, de culture et de désir d'émancipation pour des filles qui ont chacune quelque chose à redire sur leurs origines et leur rapport avec leurs parents. En rendant ses héroïnes proches du lecteur, l'autrice nous fait participer à leur quête. On a envie de les soutenir, les accompagner, les voir grandir et se trouver.

Il y a une jolie émotion dans l'ensemble du titre. J'ai eu un peu peur dans un premier temps de me retrouver face à quelque chose de froid à cause du noir et blanc très marqué mais aussi du trait très numérique de l'autrice. Mes préjugés ont vite été balayés et j'ai aimé que l'autrice donne une vraie teinte et identité asiatique à ses héroïnes. Chacune vient d'un pays différent et est différente dans son allure, ses habitudes, ses traits de caractère. Elles ont chacune leurs problématiques. Aucun n'est préférée à l'autre, sauf peut-être Nao avec qui on ouvre et referme ce tome, mais personnellement au fil des chapitres je les ai toutes mises à égalité.

Leurs questionnements sont des sujets qui leur sont propre. J'ai été touchée par Nao qui cherche sa place entre son identité japonaise et son identité américaine, les deux lui semblant incompatibles au début, mais elle découvrira qu'elle peut faire cohabiter les deux. Tina a cherché à exister seule, elle qui vient d'une famille nombreuse. Hyejung a quitté la Corée contre l'avis de ses parents après une déception sentimentale pour trouver sa voie, elle à qui ses études ne convenaient plus. Elles sont toutes touchantes, isolément mais surtout en groupe.

Ce titre est en effet une histoire chorale et cela se traduit par une mise en scène très "familiale" où l'on suit avec bonheur cette famille de coeur qui se crée au sein de cette belle coloc. Il y a ici beaucoup de tendresse, de l'humour aussi et un soutien perpétuel des uns envers les autres. Les filles dégagent une belle énergie de cops' ensemble et on se plaît à les suivre dans et hors de la coloc, à la maison et à la découverte de ce Japon où elles se sont installées entre festival, temple, environs, bord de mer, etc. C'est très convivial en mode : "on va découvrir la vie ensemble et grandir".

Dans les petits moins cependant, j'ai trouvé chacune d'elle un peu archétypée par rapport à son origine culturelle. du côté des dessins, les décors sont un peu trop absents la plupart du temps là où ils auraient pu souligner cette découverte culturelle du Japon également. Les garçons manquent un peu de consistance, notamment Shin, qu'on ne voit qu'en passant alors qu'il a ce côté adulte calme et mature qui apaise. Dommage. Masaki, lui, m'a amusé avec son caractère fort maladroit, j'aurais donc aimé le voir participer un peu plus. Enfin, le final fut très abrupt et m'a vraiment laissé sur ma faim. SPOILERS : Oui, je savais que Nao devrait repartir mais pourquoi laisser croire à l'heure d'internet qu'elle allait couper les ponts avec tous et juste s'en rappeler comme de doux souvenirs alors qu'il y avait moyen de garder le contact et/ou de revenir... Je ne suis pas fan, il manque des pages pour moi.

Séduite par cette belle expérience humaine, j'ai savouré Himawari House comme on savoure les épisodes d'une série estivale sur fond d'amitié. C'est doux, tendre et chaleureux, avec de jolies thématiques identitaires et culturelles. J'ai aimé voir ces femmes se rencontrer, vivre en coloc et grandir ensemble, affrontant certaines de leurs peurs. J'ai été charmée par l'ambiance et la teinte donnée à l'ensemble par l'autrice. Seul le final trop abrupt m'a laissé sur ma faim avec un peu d'incompréhension. J'espère retrouver l'autrice dans le futur et pourquoi pas en couleur cette fois car son travail dégage vraiment quelque chose (cf son Portfolio en ligne)
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Dans cette bande dessinée en noir et blanc, nous faisons connaissance avec une bande de jeunes adultes en colocation au Japon. Certains sont natifs du pays et d'autres arrivent de l'étranger.

Un roman graphique qui se lit facilement. J'ai aimé que les bulles soient dans les 2 langues ( celle parlée et en français) . Je n'avais jamais vu ça et j'ai trouvé cela original.

La protagoniste du récit se cherche . Les traditions et les cultes sont expliqués .

Le graphisme est beau, l'histoire sympathique. Un bon moment de lecture sans non plus qu'il soit exceptionnel.
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Déjà connue pour avoir illustré la bande dessinée autobiographique de George Takei (Nous étions les ennemis chez Futuropolis), Harmony Becker présente sa première oeuvre en autrice complète.

Nous découvrons la colocation Himawari House aux côtés de Nao, jeune américaine d'origine japonaise. Se sentant trop japonaise aux États-Unis, mais pas assez japonaise non plus, Nao décide de prendre une année sabbatique avant d'entrer à la fac afin de retrouver son pays natal, ses racines, et surtout afin de se découvrir.

Himawari House est une jolie coming of age story (j'essaie toujours de trouver une bonne traduction de cette expression mais n'y parviens pas). Entourée de ses deux amies coréenne et singapourienne, Nao appréhende les difficultés du passage à l'âge adulte. Certes, sa quête identitaire est très appuyée sur ses origines, notamment à travers les langues (ce que j'ai trouvé très chouette), mais ce récit peut toucher tout le monde et pas seulement des jeunes adultes.
En effet, qui ne se reconnaîtrait pas dans la narration du bouleversement total qu'est la majorité, l'émancipation etc ?

Un très beau premier album, qui en plus d'être touchant, invite au voyage de façon douce et tendre.
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J'ai été attirée par cet album à la couverture enjouée, alors que je ne lis pas de mangas et que je suis en général assez larguée par les expressions exagérées des personnages. Il faut dire qu'ici, même si la mise en page en a toutes les allures, l'album (d'un format BD) se lit en réalité dans le sens habituel et que les expressions passent plutôt bien, ont un sens et soulignent au contraire les émotions cachées des personnages, ce qui est souvent très amusant. Cet album me semble donc une belle introduction à cet univers, pour ceux qui ne lisent pas de mangas, et c'est une histoire touchante qui ne laissera pas les autres indifférents… Nao, d'origine japonaise, est arrivée aux Etats-Unis lorsqu'elle était encore enfant. Pour s'intégrer, il a fallu oublier peu à peu d'où elle venait, et surtout la langue. Pour autant la nostalgie est là. Elle prend alors la décision d'aller passer un an à Tokyo, afin de renouer avec cette partie d'elle oubliée. Elle a loué une chambre dans la maison Himawari, où logent déjà quatre autres jeunes gens. Elle sympathise très vite avec Hyejung et Tina, venues elles aussi de l'étranger… le lecteur suit le quotidien, les doutes et les questionnements de ces jeunes filles, toutes les trois au Japon pour des raisons différentes mais bien décidées à trouver qui elles sont. Les difficultés liées à la langue sont bien retranscrites par l'autrice, et avec humour. J'ai eu le sentiment de faire moi aussi un voyage au Japon, très dépaysant, en compagnie de cette petite bande de colocataires sympathiques. Je vous recommande donc chaudement cette parenthèse japonaise, qui parle d'exil, d'identité, et de ce moment particulier qu'est la fin de l'adolescence.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Nao, une jeune femme d'origine japonaise née aux États-Unis, décide de renouer avec ses racines familiales en partant un an à Tokyo. C'est dans une maison familiale où elle loue une chambre, qu'elle fait la rencontre de Hyejung, une Coréenne et de Tina, une Singapourienne. Toutes les trois sont venues au Japon dans un but d'indépendance et d'émancipation. C'est à travers leurs conversations et en partageant leur quotidien que les trois femmes vont se lier d'amitié. Leurs aspirations, leurs peurs, leurs joies et leurs peines vont les confronter à la réalité de la vie...

Le récit aborde avec subtilité et profondeur des thèmes tels que la quête d'identité, l'expatriation, les barrières linguistiques, l'intégration, les origines, l'émancipation, la différence, l'amitié et les liens familiaux.

En bref, avec son style graphique expressif tout en noir et blanc, nous sommes transportés au Japon ou nous découvrons les motivations de ces trois jeunes femmes attachantes et la façon dont elles vont évoluer. Beaucoup de douceur et une certaine pudeur se dégagent du récit qui se lit avec fluidité. C'est un album touchant qui a été un plaisir à suivre nous entraînant dans une histoire captivante à travers ces expériences universelles et enrichissantes.

Lien : https://www.instagram.com/bd..
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C'est intéressant, pertinent, réaliste. Je vous préviens c'est entièrement en noir et blanc, le dessin est plaisant.
Nous apprenons à connaître ces 3 jeunes femmes au fur et à mesure, leur parcours, les difficultés de langage sont bien retracées aussi et l'objet livre exquis (et bien lourd aussi), ce toucher de page ❤ (bien doux, on aimera s'y perdre). Ce n'est pas du Japon édulcoré.

« Himawari House » est un roman graphique de 378 pages. C'est beau, sincère, honnête, touchant, et parfois âpre. Ce sont des jeunes gens qui se construisent, qui se font les dents, qui font leurs preuves, qui se cherchent, qui se testent, qui essayent, qui conquièrent leur liberté même si ce n'est pas tous les jours faciles.
Ces trois jeunes femmes sont asiatiques (mais une seule est japonaise, aucune n'a grandit au Japon toute sa vie), elles ont chacune leur histoire et vont être unies, un beau lien de solidarité se crée entre elles.
Dans cette maison où elles sont en colocation elles apprennent à vivre totalement par elles-mêmes et s'assumer. Elles s'appellent Nao, Hyejung et Tina. Il y a également deux autres jeunes hommes dans la colocation, des japonais : Shinichi et Masaki.

Elles ont chacune leur vie, et leur raison d'être venue tenter leur chance au Japon, il s'ajoutera du coup à cela la barrière de la langue, de la distance géographique ainsi que de la distance culturelle. Etre une étrangère, gaijin, au Japon, ce n'est pas tous les jours facile.

Avec une belle sensibilité, nous découvrirons au fur et à mesure leurs histoires, même si on aurait envie d'en savoir plus, d'avoir encore plus d'explications, tout comme d'en savoir plus que ce que tout notre groupe deviendra une fois adulte. Il y a ce côté âpre et amer que peut avoir la vie, mais aussi plein d'autres choses. Elles ont quelque part relever un sacré défi quoi qu'il advienne ensuite.
Il faudra apprendre la langue, les usages, il y a tant de choses à découvrir. Certaines auront un petit boulot (baito).
On n'est pas exclusivement sur une personne, mais un peu sur tous par bribes, y compris ces messieurs. Nous voyons parfois des malentendus liés aux différences de langue et autres.

Nao est japonaise, mais elle a grandit aux Etats Unis. Elle apporte différentes nuances, mais également la difficulté de sa situation, celle de ne se sentir totalement chez elle dans aucun des deux pays. Grâce aux flashback, nous verrons également comment elle a vécu son arrivée aux USA, ce qui a changé. Les autres, encore une fois, ont eu un gros impact. Quand elle veut renouer avec le Japon, retrouver ses racines, ce ne sera pas simple non plus. Elle a beaucoup oublié depuis, y compris la langue japonaise.
Hyejung est coréenne, Tina vient de Singapour.
Comme toutes les jeunes femmes, elles grandissent, choisissent leur chemin, ont peut-être des rêves, sauf qu'elles choisissent d'aller au Japon, dans un autre pays.
Shinichi parle facilement avec elles, est avenant, alors que Masaki paraît froid, et que la rencontre au saut du lit n'était pas probante.
Mais je vous laisse le plaisir de les découvrir par vous-même.
Le procédé de flashback nous permettra de découvrir certains points, de revenir sur des éléments, de mieux cerner nos personnages.

Nous sommes séparés en chapitre avec un sous-titre en japonais et une illustration.
Comme je disais la barrière de la langue est bien retracée, nous voyons le texte en japonais (kanji), le texte en anglais selon la langue utilisé, avec la traduction je vous rassure.
Nous avons aussi des mots que nous ne pouvons pas lire, qui sont exprès illisible pour montrer justement que notre personnage ne l'a pas compris.
Nous avons des réflexions et des vies réalistes qui nous touchent et nous parlent. C'est loin d'être un long fleuve tranquille.
Nous voyons aussi l'adaptation et la découverte d'un autre pays et d'une autre culture, ainsi que la leur qui s'entremêlent. C'est enrichissant.

Le dessin est agréable et expressif.

Bref, une très belle quête identitaire dans le pays du Soleil Levant pour des jeunes femmes ayant grandit ailleurs.
Venez dans la Himawari House vous aussi, vous y rencontrerez aussi pas loin une grand-mère attachante (qui a aussi son histoire).
Et pourquoi pas ne pas y inviter différents genres de lecteurs, autant ceux des romans graphiques que des mangas, ce n'est pas beau, ça ?
Moi je lis déjà de tout 😉
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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