"Les tentations étaient innombrables mais je ne devais pas traîner : l'Idéal avait besoin de nouveaux emblèmes, on devait renouveler le stock de pommettes saillantes et de bouches rouges. La standardisation des désirs n'attend pas. La demande était très forte, on en avait besoin pour les catalogues, les dossiers de presse, les encarts, les dos de kiosques et les teasings à échantillon détachable. Natalia Vodianova ne pouvait pas tout faire ; il fallait de nouveaux modèles, moins chers, moins célèbres, plus disponibles.J'avais des faces à moudre ! Je devais faire tourner les visages de l'industrie des pots de crèmes hydratantes nutritives gluco-actives. Au téléphone, mon boss, Bertrand, me disait souvent, tel l'ogre du Petit Poucet : 'Ramène-moi de la chair fraîche.' C'était donc ça : je fournissais des mangeurs de Lolitas qui eux-mêmes entretenaient la libido mondiale."
Tania m'a fait comprendre que ne pas souffrir, c'est encore souffrir
Tu es sûr que tu veux que je te tutoie?
Oui, je veux que tu me tues, toi.
Après tout, la France était peut-être morte, comme tous les autres pays communistes.
C'est pour cela que je pense que les hommes qui aiment les femmes sont tous pédés. Ils pensent aux yeux d'autres hommes quand ils baisent.
Pourquoi aucun mari n'a-t-il le courage de dire tout simplement la vérité à sa femme?
A part les excursions du fils de Philippe Tesson, il ne se passe pas grand chose de glamour à l'est de la Volga.
J'avais aimé, j'aimerais encore, mais j'espérais pouvoir me passer de l'amour, ce "sentiment ridicule accompagné de mouvements malpropres", comme dit Théophile Gautier. D'ailleurs j'avais arrêté toutes les drogues dures, je ne vois pas pourquoi l'amour aurait bénéficié d'une exception.
Maman m'a toujours dit que Staline avait tué tous les hommes intelligents du pays, qu'il ne restait plus que des cons buveurs et castagneurs.