J'ai aimé et j'ai été aimé, mais jamais les deux en même temps.
... à force de se retenir d'aimer on peut en perdre la capacité. C'est peut-être ce qu'il y a de pire dans la vie: ne plus savoir tomber amoureux.
Je veux quitter tout le monde sans que personne ne me quitte.
Les bombes, je les préfère sexuelles, et les attentats, à la pudeur.
Sans toi je suis handicapé, tétraplégique, mongolien, comateux, paranoïaque, névrosé et maniaco-dépressif. Ferme les yeux, j'appose mes mains sur ton visage et je chuchote dans tes oreilles que je t'aimerai toujours. Entends-tu mes larmes couler dans tes oreilles ?
Pourquoi aucun mari n’a-t-il le courage de dire tout simplement la vérité à sa femme ? « Chérie, je t’aimerai toujours, tu es vraiment faite pour moi, mais j’ai envie de faire l’amour à d’autres femmes que toi. Cela te paraît insupportable alors que c’est toi qui es insupportable : tu contestes tout simplement l’essence même de ma masculinité. Il n’est pas très grave que je couche avec d’autres femmes si tu n’enquêtes pas sur tous les détails et ne lis pas mes e-mails. Tu peux faire la même chose, je ne te l’interdis pas, au contraire ça m’excite de te savoir désirée par d’autres hommes car comme tous les mecs je suis un pédé refoulé. Ta jalousie est tellement réac que tu es à toi seule la preuve de l’échec de la révolution sexuelle. Tu veux profiter des acquis de la révolution féministe mais tu veux aussi la restauration du couple à l’ancienne. Tu ne m’aimes pas : tu veux me posséder, ce n’est pas la même chose. SI tu m’aimais comme tu le prétends, tu aurais envie que j’aie tout le temps du plaisir, avec ou sans toi, comme je te le souhaite aussi, avec ou sans moi. Je vais être obligé de te quitter pour cette stupide et néanmoins – ma décisions le prouve – extrêmement importante raison : j’avais besoin de toucher d’autres corps que le tien, afin de vérifier que c’était le tien que je préférais. Adieu, dragon de ma vie, incapable de comprendre ce qu’est un mari. Je te suggère le suicide ou le lesbianisme comme issue à ton ignorance des fondements de la virilité. Regarde-moi bien : tu ne vas plus me voir. C’est en voulant me posséder que tu viens me perdre.
- Tu es sûr que tu veux que je te tutoie ?
J'ai baissé les yeux pour ne pas répondre ;
- Oui, je veux que tu me tues, toi.
[...] à force de se retenir d'aimer on peut en perdre la capacité. C'est peut-être ce qu'il y a de pire dans la vie : ne plus savoir tomber amoureux.
J'avais grandi dans une famille décomposée, avant de décomposer la mienne.
La vérité c'est que les gens se foutent complètement d'être libre;ils se contenteraient amplement d'une raison de vivre.