AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,03

sur 553 notes
J'aime bien cet auteur léger qui sous un prétexte quelconque, une histoire de moeurs finalement, en profite pour balancer quelques vérités bien senties sur l'homme, sa nature, ses bassesses, son mal-être, le conditionnement, la stupidité de nos sociétés.
Certes voilà un moyen déjà utilisé par l'auteur, mais il nous mène bien où il veut sans nous bousculer et avec un plaisir un peu futile mais toujours renouvelé.

J'aurais aimé mieux comprendre les moqueries, les allusions aux personnages en vue des médias, aux situations politiques, à l'actualité. Mais mes choix de vie font que je ne connais pas ces choses-là. Pas grave ! Je préfère comprendre d'autres choses….

Le roman est construit de façon disparate, à l'image du titre lui-même, ce qui donne un ensemble plutôt original et agréable servi par un style simple et vivant.

J'avoue avoir été scotché par la fin du roman que je n'avais vraiment pas vu venir.

Bref une lecture sympathique et piquante.

Commenter  J’apprécie          240
Dans cette suite directe de 99 francs, nous retrouvons Octave, grillé dans le monde de la publicité, et devenu « Talent scout » en Russie pour trouver les futurs mannequins de demain pour les grandes marques.

Un monde une nouvelle fois sans pitié, où l'aspect humain disparaît totalement : chaque fille est jaugée selon une liste interminable de critères, et le moindre défaut équivaut à une élimination. Dans des pays souvent pauvres, où la perspective d'une carrière internationale est la seule chance de s'en tirer, la frontière entre casting, prostitution et pédophilie est plutôt floue…

Au contraire de 99 francs, je n'ai pas du tout accroché à cette lecture. Dans le premier volume, le narrateur, Octave, était cynique sur sa propre vie, ce qui passe toujours mieux. Dans ce livre-ci, il est cynique avec la vie des filles qu'il rencontre, prête à tout pour sortir de la misère. C'est beaucoup trop réaliste pour être confortable, et surtout, il est impossible de s'intéresser aux lamentations du narrateur derrière : difficile de réfléchir à la fin du romantisme dans le monde moderne quand deux pages plus tôt, une fille paumée de 17 ans couche avec un milliardaire pour obtenir un contrat.
Commenter  J’apprécie          220
Je déteste Beigbeder, son menton et son attitude inabordable. Quelle ironie. J'adore l'ironie. J'adore son style de bouquin qui dit du mal de tout, et de tout le monde. Ca soulage de lire ces phrases choquantes et ces situations qui frisent le dégoût. C'était jouissivement dérangeant. le summum de l'obscène vous décroche une balle dans la tête à la dernière page. Et vous jubilez et vous en redemandez, enfants niqués de la tête que nous sommes.

Je remercie l'amie belge d'une amie française (repartie dans sa mère Patrie) de lui avoir prêté des livres de Beigbeder, ainsi que la française d'avoir laissé ces livres belges chez moi en Belgique (ça va vous suivez ou je vous ai perdus ?) et qui m'a permis de partir m'installer en Russie avec Octave (j'adore ce prénom).

Beigbeder : je ne t'aime pas mais j'épouserais bien tes livres.
Octave : on se retrouve en enfer, 3ème bûcher à droite et tout droit jusqu'au matin.
Commenter  J’apprécie          190
C'est ennuyeux, prétentieux, et c'est choquant .C'est triste, je n'ai pas apprécié (mon opinion).
Commenter  J’apprécie          152
j'ai au moins appris à dire merci beaucoup en russe..
Commenter  J’apprécie          121
Entre cynisme et autodérision, l'auteur donne sa vision de l'univers très superficiel du mannequinat, sur fond de relecture de l'oeuvre de Nabokov : Lolita. Y est aussi abordée une sorte d'étude de moeurs de ce qu'on appellerait aujourd'hui la « bobo-sphère ». On retrouve les méthodes immorales du marketing, toujours enclin à peaufiner des stratégies qui feront craquer la pauvre ménagère, prête à succomber à n'importe quel prix aux promesses de jeunesse imaginaire.
Ce n'est pas un coup de coeur, mais l'ensemble n'est pas désagréable à lire. J'avais lu 99 Francs, il y a un moment déjà, ce n'est donc pas dans le but de lire la suite de ce livre que j'ai abordé ce roman-ci. J'avais plutôt l'intention de faire une pause entre deux livres dits sérieux avec une lecture plus légère. Même s'il faut bien l'avouer les thèmes parfois abordés ici ne sont pas si légers que ça comme la dictature de la beauté, qui ne révèle pas toujours chez l'être humain son plus beau côté.
Commenter  J’apprécie          100
Tranchant, incisif, brut.

Pour ma part, premier livre de Beigbeder que je découvre, et je n'ai pas été déçue.

Octave, quarantenaire parisien, part en Russie afin de découvrir la femme idéale physiquement pour l'Idéal. de russes en russes, il enchaîne les femmes, jusqu'à tomber sur Lena.

J'aime beaucoup les romans dont on comprend le sens du livre dans les dernières pages, c'est le cas ici, surprise garantie !
Commenter  J’apprécie          101
Une espèce de dandy volontairement provocateur nous fait une peinture confession d'un monde très particulier qui n'est ni la France ni la Russie. Tout n'est pas à jeter, il y a aussi quelques idées justes et quelques critiques/visions des deux pays qui font mouche. j'aime trop ces deux pays pour me retrouver dans ce livre que j'ai du mal à terminer....
Commenter  J’apprécie          90
De lui, je ne connaissais que "Windows on the world" que j'avais beaucoup apprécié. Quant à ce livre- ci... Des chapitres entiers sur ces femmes russes, pauvres, dont la seule richesse est leur physique quantifié, notamment par Octave,"talent scout", cynique, dépravé, fou amoureux de l'une d'entre elles, par qui la mort et la résurrection (?) viendront, m'ont lassée. Ce n'est pas de la littérature comme je l'entends et comme je l'aime. Quelques passages se veulent beaux et émouvants mais on les trouve ailleurs, sans cet enchevêtrement sexe, fric, people, titillation d'ego... La souffrance, on la lit autrement et autre part, dans une vérité brûlante et réaliste, sans passer par ces longs moments qui me paraissent du"people amélioré" (on comprend également certaines clefs...) Et puis ce méli-mélo de "bons mots", de boutades d'ado attardé, de digressions longues et ennuyeuses sur la richesse et ses satellites : beauté, corruption, drogue, puissance..., de considérations religieuses et/ou philosphiques, d'éreintements politiques... Sans oublier le feu d'artifice final, un bouquet fané... (jeu de mot oblige, je viens de refermer le livre...). Ce défoulement qui part tous azimuts me fait crier : "Au secours, pardon", je ne vous lirai plus.

Commenter  J’apprécie          80
Que dire sur ce livre... si ce n'est justement "au secours, pardon !".
Je l'ai trouvé facile, décousu et inconsistant.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (1373) Voir plus



Quiz Voir plus

Frédéric Beigbeder

Frédéric Beigbeder est d'origine béarnaise. Que signifie son nom de famille en béarnais ?

Horizon lointain
Bord de mer
Belle vue
Littoral calme

12 questions
194 lecteurs ont répondu
Thème : Frédéric BeigbederCréer un quiz sur ce livre

{* *}